L’Almanach international
Parce que chaque jour est important quelque part dans le monde
18 septembre : semaine de fêtes au Chili
Officiellement, les Fêtes de la patrie (Fiestas Patrias) commémorent l’indépendance du Chili. En réalité, le 18 septembre rappelle la première tentative de chasser les Espagnols avec l’instauration, le 18 septembre 1810, d’un gouvernement autonome… plusieurs jours de fêtes vont occuper tout le pays.
Officiellement, les Fêtes de la patrie (Fiestas Patrias) commémorent l’indépendance du Chili. En réalité, le 18 septembre rappelle la première tentative de chasser les Espagnols avec l’instauration, le 18 septembre 1810, d’un gouvernement autonome. Comme dans d’autres colonies, les indépendantistes locaux avaient profité que l’Espagne était occupée par les troupes françaises pour tenter leur émancipation. L’indépendance véritable ne sera finalement proclamée qu’en 1818.
El Dieciocho (Le dix-huit, le petit nom de cette fête) est l’occasion d’une semaine de réjouissances marquée notamment par des compétions de danse organisées dans des ramadas, grande salle construites pour l’occasion. La Chilenidad (chilénité) est célébrée dans tous les sens à travers le drapeau et ses couleurs. La grande majorité des chiliens célèbre cette fête en organisant des asados (barbecues) ou en se rendant dans les fondas (sorte de kermesse composée de stands vendant de la nourriture) où une piste de danse accueille inévitablement la cueca (la danse nationale chilienne).
Demain, 19 septembre, est aussi un jour férié : de grands défilés militaires marqueront la journée dans les grandes villes, comme chaque année pour le Jour des forces armées (El dias de las glorias del Ejército).
Traditionnellement, la célébration de la fête nationale durait quatre jours, du 17 au 20 septembre. Ce qui pouvait générer, selon la place du week-end, jusqu’à une semaine de congés, occasion de prendre des vacances et de retourner dans sa région d’origine quand on s’est expatrié. Depuis 2004, seuls deux jours fériés, le 18 et le 19 s’imposent aux employeurs. Cette année, le 20 devra être pris en congés pour faire le pont. La journée du 20 est néanmoins fériée, localement, dans la région de Coquimbo où se déroule une grand fête, La Pampilla qui attire chaque année quelque 200 000 personnes venues de tout le Chili. Des familles entières s’installent sous des tentes à proximité pour ne rien perdre de cette fête qui débute, bien sûr, dès le 18. Enfin, depuis 2017 aux Chiloé et Magallanes, tout au sud du pays, le 21 septembre est désormais une fête régionale ce qui allonge encore la période des festivités.
Ces festivités suscitent néanmoins une certaine amertume chez les peuples autochtones, en particulier chez les Mapuches, les plus nombreux. Ceux-ci font remarquer que la date du 18 septembre ne les concernent guère puisque à l’époque la république du Chili autoproclamée ne s’étendait pas au delà du Bio bio. De nombreux traités ayant fixé ce fleuve comme frontière entre le Chili et le territoire mapuche dont la conquête par Santiago ne sera été lancée qu’au milieu du XIXe siècle. Les Mapuches objectent que s’ils participent aujourd’hui aux Fiestas Patrias, il serait bien qu’en retour l’État chilien officialise une célébration du We Tripantü, qui marque les fêtes du nouvel an mapuche autour du 21 juin et, surtout, accorde aux Mapuches une plus grande autonomie politique.
Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 17 septembre 2025
16 septembre : la Papouasie Nouvelle-Guinée fête ses 50 ans
La Papouasie Nouvelle-Guinée commémore aujourd'hui son accession à l'indépendance. Elle était australienne jusqu'au 16 septembre 1975.
La Papouasie Nouvelle-Guinée commémore aujourd’hui son accession à l'indépendance. Elle était australienne jusqu’au 16 septembre 1975.
À Port Moresby, l’anniversaire de la fête de l'indépendance commence par une cérémonie de levée du drapeau à Independence Hill sur le terrain du Parlement national. Partout dans le pays on joue de la musique en plein air, on organise des danses et des marchés, et on tire des feux d'artifice. Les couleurs nationales or, rouge et noir figurent en bonne place dans les rues, les magasins et les maisons.
Cette année pour le cinquantenaire de l’indépendance, le Premier ministre australien Anthony Albanese, a été invité. Il venu pour signer un accord de défense historique puisqu’il prévoit une assistance mutuelle entre les deux pays. Depuis son indépendance, la Papouasie-Nouvelle-Guinée, en matière de politique étrangère, appliquait une politique de stricte neutralité. Avec cet accord, elle s’inscrit désormais clairement dans le camp occidental. Une annonce faite au moment où Canberra cherche à contrer l'influence de la Chine dans la région.
Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 15 septembre 2024
15 septembre : la fête d’indépendance des États d’Amérique centrale
La date du 15 septembre ne concerne ni le Panama ni le Bélize, mais tous les autres États d’Amérique centrale fêtent leur indépendance le même jour en souvenir du 15 septembre 1821, jour où la capitainerie générale du Guatemala, qui chapeautait l’Amérique centrale au nom de la Couronne espagnole, a déclaré son indépendance. Une grande course à la torche parcourt les cinq États de l’isthme pour commémorer l’événement.
La date du 15 septembre ne concerne ni le Panama ni le Bélize, mais tous les autres États d’Amérique centrale fêtent leur indépendance le même jour en souvenir du 15 septembre 1821, jour où la capitainerie générale du Guatemala, qui chapeautait l’Amérique centrale au nom de la Couronne espagnole, a déclaré son indépendance. Ce Día de la Independencia, correspond dans chacun d’eux à la fête nationale.
En vérité, les différente composante de cette entité politique ont obtenu leur indépendance à l’égard de Madrid mais sont restées regroupée au sein d’une entité politique plus vaste. Après avoir été très brièvement intégré à l’Empire mexicain d'Iturbe, les anciens territoires de la capitainerie générale du Guatemala ont formé les Provinces Unies d'Amérique centrale, une république fédérale basée sur le modèle des États-Unis, avec pour capitale d’abord Guatemala puis San Salvador. Formée en 1823, elle a duré jusqu’en 1839. Le Nicaragua déclara son indépendance dès 1838. Le Costa Rica et le Honduras lui ont emboîté le pas et la République s’est effondrée avec le départ du Salvador puis du Guatemala en novembre 1839, date de la véritable indépendance de chacun des cinq États concernés.
La célébration commence un jour avant la fête réelle – le 14 septembre avec l’"Antorcha de la Independencia" – un relais de torche commémorant un événement historique datant de 1821 quand María Dolores Bedoya a couru dans les rues du Guatemala portant une torche comme symbole de la liberté future. Aujourd'hui, cinq pays d'Amérique centrale reconstituent l'acte héroïque. Au Guatemala, le relais implique toutes les régions alors que les coureurs sont encouragés par de grandes foules qui se rassemblent le long de la route. Le sommet de la célébration tombe le 15 septembre – le jour même de l'indépendance. La course de la torche part du Monument aux Próceres ubicado au Guatemala, et se termine au Costa Rica, dans la ville de Cartago, qui était la capitale du Costa Rica, à l’époque.
Cette année, pour ceux qui vivent aux États-Unis, consigne a été donné de célébrer cette journée le plus discrètement possible pour éviter de se faire rafler par les hommes de mains du président Trump.
Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 14 septembre 2025
L’Antorcha de la Independencia (photo : Université populaire du Guatemala)
14 septembre : la fête des enfants au Népal, mais tous ne sont pas à la fête
Ce jour est férié depuis 1990 et fait l’objet de nombreuses festivités.
La Journée des enfants était autrefois célébrée le 19 août qui coïncidait avec l’anniversaire de la reine Ratna (née en 1928), la reine mère de 1972 à 2008. La reine Ratna était très connue pour son travail social et son aide aux enfants. La reine, veuve du roi Mahendra, est toujours en vie, mais, la monarchie népalaise a été abolie en 2008. Si bien que la Journée des enfants a été déplacée au 14 septembre (ou 15, les années bissextiles). La nouvelle date du Children's Day (बाल दिवस) qui correspond au Bhadra 29 du calendrier népali. Ce jour est férié depuis 1990 et fait l’objet de nombreuses festivités.
Le Népal est un pays très jeune : 40% de la population a moins de 16 ans. 4 enfants sur 10 travaillent soit 3 millions d’enfants (dans la tranche 5 à 16 ans), souvent dans des activités très dangereuses comme la collecte des déchets, voire la prostitution. La moitié des filles sont mariées avant l’âge légal, parfois à 12 ans… Beaucoup de jeunes népalais n’ont pas vraiment d’enfance en réalité.
Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 13 septembre 2025
13 septembre : la journée de la cachaça, boisson nationale brésilienne
Le 13 septembre, les Brésiliens célèbrent la Journée nationale de la cachaça, une journée dédiée à l’alcool national, à base de base canne à sucre, qui est principalement utilisé pour fabriquer la caipirinha, une boisson typique du Brésil. La cachaça est aussi un élément de l’identité brésilienne, du temps où le pays cherchait à échapper à la domination portugaise.
Le 13 septembre, les Brésiliens célèbrent la Journée nationale de la cachaça (Dia Nacional da Cachaça), une journée dédiée à l’alcool national, à base de base canne à sucre, qui est principalement utilisé pour fabriquer la caipirinha, une boisson typique du Brésil.
Cette journée est récente, elle a été proposée par l'Institut brésilien de la cachaça (Ibrac) en juin 2009 et officialisée l’année suivante par les députés. La date fait référence au 13 septembre 1661, date à laquelle cet alcool a été autorisé par les autorités portugaises, après une révolte populaire contre les impositions de la couronne portugaise, connue sous le nom de « Revolta da Cachaça », qui a eu lieu à Rio de Janeiro. Jusque-là, la Couronne portugaise empêchait la production de cachaça dans le pays, son objectif étant de remplacer cette boisson par la bagaceira, une eau-de-vie typiquement portugaise. Produite clandestinement par les colons et les esclaves, son autorisation a permis à la cachaça de s’imposer comme un élément de l’identité brésilienne et un premier pas vers l’indépendance.
Le Brésil produit environ 1,2 milliard de litres de cachaça par an et le plus grand producteur de cachaça du Brésil industriel est l'État de São Paulo, suivi de Pernambuco, Ceará, Rio de Janeiro, Minas Gerais et Paraíba. À leur tour, Minas et Rio dirigent la production de cachaça artisanale. La cachaça brésilienne est exportée dans plus de 60 pays, l'Allemagne étant le principal client avec d'environ 30 % du volume des exportations de cacahaça.
Il existe deux principales variétés de cachaça : vieillie (foncée, jaune ou dorée) et non vieillie (blanche ou argentée). La cachaça noire est vieillie jusqu'à 12 mois dans des fûts en bois. Il est plus cher et se boit pur. La cachaça blanche est mise en bouteille immédiatement après distillation. Elle est utilisée dans les boissons mélangées, notamment la caipirinha (le cocktail national brésilien à base de cachaça, de canne à sucre, de citron vert et de glace).
Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 12 septembre 2025
12 septembre : assassiné, il y a 48 ans, Steve Biko n'est pas oublié
Son assassinat, le 12 septembre 1977, par la police sud-africaine avait suscité une telle indignation internationale que l'attitude à l'égard de l'Afrique du Sud avait commencé à se durcir. L'anniversaire de la mort de Steve Biko, martyr de la lutte anti-apartheid mort sous la torture, est marqué chaque année.
Son assassinat, le 12 septembre 1977, par la police sud-africaine avait suscité une telle indignation internationale que l'attitude à l'égard de l'Afrique du Sud avait commencé à se durcir. L’anniversaire de la mort de Steve Biko, martyr de la lutte anti-apartheid mort sous la torture, est marqué chaque année par une conférence commémorative organisée à l'université du Cap. De grands noms de la lutte anti-apartheid viennent s'y exprimer. D’autres vont se recueillir devant la prison de Pretoria où il a été déclaré mort.
Des milliers de personnes, sous le choc, avaient participé à ses funérailles à King William’s Town, où se trouve aujourd’hui la fondation qui porte son nom. En 1997, cinq anciens policiers ont avoué avoir tué Biko, l’amnistie leur a été refusée.
Aujourd'hui, la référence à Steve Biko, le fondateur du Mouvement de la conscience noire, tend à prendre le pas sur celle de Mandela parmi les citoyens sud-africains les plus impatients de tourner définitivement la page de l'apartheid.
L’Autorité nationale des poursuites (NPA) d’Afrique du Sud profite de ce 48e anniversaire de son assassinat pour réouvrir de l’enquête sur les circonstances de la mort de Steve Biko. Il fut détenu au poste de police de Walmer à Port Elizabeth (Gqeberha), où il aurait été torturé, menotté et maintenu nu dans une cellule. Le 11 septembre 1977, Biko – inconscient, nu et toujours menotté – fut transporté à plus de 1 200 kilomètres de là jusqu’à l’hôpital pénitentiaire de Prétoria. Il décéda le lendemain à l’âge de 30 ans. Son décès fut attribué à d’importantes lésions cérébrales, une insuffisance rénale aiguë et une urémie. À l’époque, personne ne fut poursuivi et le personnel médical impliqué fut disculpé.
Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 12 septembre 2025
11 septembre : le 11-Septembre, un épisode du choc des civilisations ?
Certains historiens américains adeptes de la théorie du choc des civilisations ne se sont pas privé de fouiller l’histoire pour tenter de décrypter le choix par Al-Qaïda de la date du 11 septembre pour frapper l’Amérique…
Certains historiens américains adeptes de la théorie du choc des civilisations ne se sont pas privés de fouiller l’histoire pour tenter de décrypter le choix par Al-Qaïda de la date du 11 septembre pour frapper l’Amérique, symbole de l’Occident, en plein cœur. Pour cela, ils ont sorti quelques événements symboliques qui ont vu s’affronter Orient et Occident.
Le 11 septembre 1565, les Turcs levaient le siège de Malte après 112 jours de présence hostile autour de l’archipel. Le lendemain, ils prenaient le large, renonçant à prendre pied sur cet archipel stratégique. La bataille fut terrible, à la fois militaire et psychologique. Terroriser l’adversaire était déjà une tactique de guerre. Les défenseurs chrétiens de Malte n’avaient pas hésité à bombarder leurs adversaires musulmans des têtes coupées de leurs prisonniers ! Cette défaite majeure des Turcs marquait le premier coup d’arrêt à l’expansion de l’Empire ottoman à qui, jusque-là, rien ne résistait.
Le 11 septembre 1609, les crieurs de rue de Valence annonçaient l’arrêté d’expulsion des morisques, les musulmans d’Espagne, suite à la décision prise par le roi très catholique Philippe III. Le premier convoi quittera le royaume le 2 octobre. Au total plus de 300 000 personnes seront déportées hors du pays, soit 5% de la population espagnole de l’époque. Après l’expulsion des juifs un siècle plus tôt, les Espagnols achevaient l’épuration ethnique de leur pays. Comme autrefois Al-Qaïda, Daesh réclame aujourd’hui de reprendre pied sur le territoire espagnol, mais ses dirigeants connaissent-ils cette date et le détail de cette histoire ?
Des historiens ont évoqué l’idée d’une vengeance des islamistes le 11 septembre 2001. Ce courant de pensée s’inspire d’un pamphlet américain titré The Clash of Civilizations et publié par Samuel Hungtington en 1996. Lui-même affirmait après le 11 septembre 2001 « les événements donnent une certaine validité à mes théories. », même s’il le déplorait.
Le 11 septembre 1683, les Turcs subissent l’attaque surprise du roi de Pologne, Jan Sobieski, venu au secours de la capitale autrichienne qu’ils assiègent et affament depuis plusieurs semaines. Le lendemain, ils doivent lever le siège de Vienne et battent en retraite dans la plus grande confusion. Cette déroute ottomane marque le coup d’arrêt de l’avancée des Turcs, lesquels ne feront dès lors plus que reculer jusqu’à la défaite finale de 1918 qui entraînera la disparition de l’Empire ottoman en 1922 et celle du Califat en 1924. Ce Califat que Daesh prétend aujourd’hui restaurer.
Les batailles opposant des armées chrétiennes et musulmanes sont très nombreuses et les dates multiples. Si les estocades finales ont bien été données un 11 septembre, les sièges de Malte et de Vienne ont, en fait, été levés un 12 septembre. Quant à l’expulsion des morisques, plusieurs dates mémorielles sont possibles : la décision, sa publication ou le début de son exécution, à des dates différentes en Castille et en Aragon... Il est peu probable que les terroristes du 11-Septembre connaissaient le détail de ces faits, auxquels, d’ailleurs, ils n’ont jamais fait référence. Il s’agit là de spéculations d’historiens soucieux de démontrer la permanence de ce qu’ils désignent sous le concept de « choc des civilisations ». Pour cela, il leur faut monter en épingle les ruptures, jamais les points de convergence.
Les détracteurs de ces théories dénoncent une lecture avant toute religieuse des conflits et le cloisonnement a priori des civilisations décrites par Hungtington. Lequel a toujours écarté l’idée la possibilité d’un métissage entre les cultures qui aurait contredit ses thèses. Ce concept du choc des civilisations est grandement critiquable au regard de l’évolution du monde, de moins en moins cloisonné culturellement en dépit des affrontements politiques que cultivent certains leaders.
Ce texte est extrait du livre Les 11-Septembre, celui des Américains, des Chiliens, des Catalans et tous les autres par Kader Abderrahim, Eduardo Olivares Palma, Maria Poblete, Cyril Trépier…
Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 11 septembre, 2025
L’assaut final, la cavalerie polonaise, conduite par le Roi Jean Sobieski, lors du siège de Vienne de 1683, œuvre de Piotr Arendzikowski
9 septembre : le Jour du Chrysanthème au Japon
La fête du chrysanthème est aussi connue sous le nom de fête du Double neuf (le neuvième jour du neuvième mois). C’est la cinquième fête traditionnelle de l’année au Japon, celle qui marque le début de l’automne.
Même si cela n’a rien d’officiel, le chrysanthème est partout au Japon, il symbolise le pays. L’empereur occupe le « trône du chrysanthème ». L’Ordre du Chrysanthème est un peu la Légion d’honneur japonaise. La fleur emblème du Japon figure sur les passeports japonais… Cette fleur, symbole solaire, et son culte sont d’origine chinoise où la fête est connue sous le nom de fête du Double neuf (le neuvième jour du neuvième mois lunaire). Quand le Japon a adopté le calendrier grégorien, la Kiku no sekku (菊 の 節 句) a été très naturellement placée le 9 septembre.
C’est la cinquième fête traditionnelle de l’année au Japon, celle qui marque le début de l’automne. Les cinq fêtes saisonnières sont le Jour de l’An (1/1) ; Hina Matsuri (le 3/3), Kodomo No Hi (le 5/5) ; Tanabata (le 7/7) et Kiku no Sekku (le 9/9).
La Journée du chrysanthème est célébrée en buvant du saké de chrysanthème saupoudré de pétales de chrysanthème et en mangeant des plats tels que le kuri-gohan (riz aux châtaignes) et le kuri-mochi (châtaignes au riz gluant).
Connus sous le nom de kiku (菊) au Japon, les chrysanthèmes sont alternativement appelés « okinagusa » et « chiyomigusa », des noms associés à la longévité. Comme ce sont des fleurs de bon augure, les chrysanthèmes apparaissent souvent comme motif sur les poteries, des assiettes…
Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 9 septembre 2024
10 septembre : Gibraltar choisissait de rester britannique
Le 10 septembre est la fête nationale de Gibraltar, en référence au vote massif de 1967 en faveur du maintien de la nationalité britannique et rejetant le rapprochement avec l’Espagne.
Le 10 septembre est la fête nationale de Gibraltar (Gibraltar National Day), en référence au vote massif de 1967 en faveur du maintien de la nationalité britannique et rejetant le rapprochement avec l’Espagne.
Une célébration au goût amer à l'heure du Brexit. Les Gibraltariens avaient voté massivement en faveur du maintient dans l'UE. La décision contraire prise par la métropole risque fort de leur coûter leur autonomie. Devenant un territoire extra européen, le petit territoire devra négocier avec l'Espagne, aux conditions imposées par Madrid. Le rocher avait eu, dans le passé, à subir un blocus de la part de l’Espagne. Les Gibraltariens ne souhaitent vraiment pas être, à nouveau, confrontés à la fermeture de leur frontière terrestre.
Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 9 septembre 2020
8 septembre : Notre Dame d’El Cobre, patronne de Cuba
Cuba ne célèbre pas que des pasionarias révolutionnaires. Comme toute nation hispanique, l’île a aussi sa madone, fêtée le 8 septembre, la Virgen de la Caridad.
Cuba ne célèbre pas que des pasionarias révolutionnaires. Comme toute nation hispanique, l’île a aussi sa madone, fêtée le 8 septembre. Cette vierge est assimilée à Ochun par les adeptes de la santeria (culte local), qui y voient une divinité de l’amour, du mariage et de l’argent. Pour les catholiques, c’est la Virgen de la Caridad (Vierge de la Charité), vénérée en la Basilique de Notre Dame del Cobre (cobre, le cuivre dont les dernières mines ont fermé en 2000), située dans la montagne, près de Santiago de Cuba. Les fidèles s’y pressent aujourd’hui par milliers, notamment pour lui faire une offrande. Parmi les dons célèbres, la médaille du prix Nobel de littérature (1954) offerte par Ernest Hemingway, l’écrivain américain qui a passé une partie de sa vie sur l’île. On dit aussi que la mère de Fidel et Raul Castro venait y prier pour demander une longue vie à ses fils. Plus récemment, la blogueuse dissidente, Yoani Sanchez y a déposé son prix de journalisme Ortega y Gasset obtenu en 2008 pour Generacion Y.
Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 7 septembre 2025
6 septembre : la fête nationale de l'Eswatini
C’est l'anniversaire de l’indépendance du petit royaume, obtenue en 1968 après 65 ans de colonisation anglaise. Cette fête était également connue sous le nom de Somhlolo Day…
C’est l'anniversaire de l’indépendance du petit royaume de l’Eswatini, obtenue le 6 septembre 1968 sous le nom de Swaziland après 65 ans de domination britannique qui ont permis à ce petit pays d’échapper à la colonisation afrikaner.
Cette fête était également connue sous le nom de Somhlolo Day, du nom du roi Ngwane IV (1815-1850), dit Somhlolo, à l’origine d’un grand royaume comparable à l’époque à celui des Zoulous. Des manifestations spéciales sont organisées chaque année dans le stade national de Somhlolo, à Lobamba, la capitale de l’Eswatini.
Les danses traditionnelles exécutées par les régiments swazis, ainsi que par des groupes de filles et de femmes vêtues de tenues colorées, sont un moment fort des célébrations de la Journée Somhlolo. Les danses sont accompagnées de chants interprétés par les artistes, ajoutant à l'atmosphère festive de la fête nationale l’Eswatini ou eSwatini (appelé Swaziland jusqu’en 2018).
Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 6 septembre 2025
7 septembre : le Mozambique fête la fin de sa guerre d'indépendance
Cette fête nationale du Mozambique célèbre le Jour de la Victoire commémorant la signature de l'Accord de Lusaka en 1974.
Le 7 septembre, au Mozambique, est une fête nationale où l’on célèbre le Jour de la Victoire (Dia da Vitória) commémorant la signature de l'Accord de Lusaka (Dia do Acordo de Paz de Lusaca), le 7 septembre 1974, mettant officiellement fin à la guerre d'indépendance du Mozambique.
Cet accord, qui a été possible après la chute de la dictature portugaise, le 25 avril de la même année, prévoyait l’indépendance du pays. Celle-ci sera effective le 25 juin 1975. La lutte anti coloniale avait commencé en 1964, elle a été initiée par le Front de libération du Mozambique (FRELIMO), un mouvement d’obédience communiste (tout au moins à l’époque) qui s’est imposé au pouvoir de manière autoritaire jusqu’en 1994, ensuite par la voie des urnes, depuis cette date.
Ce jour est férié au Mozambique rappelle cette étape majeure, il y a exactement 50 ans, de l’histoire du pays après presque cinq siècles d’occupation portugaise.
Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 6 septembre 2025
5 septembre : les Indiens célèbrent leurs enseignants
Le philosophe Sarvepalli Radhakrishnan aurait aujourd’hui 137 ans. Il croyait en l'éducation comme vertu fondamentale pour l'homme et la société. C’est son anniversaire qui a été choisi en Inde pour fêter les professeurs et réfléchir à la politique éducative du pays, laquelle n’est pas à la hauteur des enjeux dans tous les États de la fédération.
Le philosophe Sarvepalli Radhakrishnan aurait aujourd’hui 137 ans. Il croyait en l'éducation comme vertu fondamentale pour l'homme et la société. C’est son anniversaire qui a été choisi en Inde pour fêter les professeurs et réfléchir à la politique éducative du pays, laquelle n’est pas à la hauteur des enjeux dans tous les États de la fédération. Radhakrishnan avait été le premier Indien à être nommé professeur à Oxford. Plus tard, il a été recteur de l’université de Delhi, puis président de la République. En son honneur, l’Inde célèbre les enseignants chaque 5 septembre.
Lorsque Radhakrishnan a été élu président de l’Inde, en 1962, ses étudiants lui ont demandé de l'autoriser à célébrer son anniversaire. Radhakrishnan a suggéré qu'ils célèbrent plutôt le 5 septembre comme la Journée des enseignants (शिक्षक दिवस). Il était convaincu que les enseignants devraient être les meilleurs esprits de l'Inde.
La Journée des enseignants n'est pas un jour de congé dans les écoles indiennes. Les enfants viennent à l'école comme d'habitude, mais les cours sont remplacés par diverses activités festives. Dans certaines écoles, les élèves remplacent les enseignants le temps d’une journée.
À l’échelle internationale, c’est le 5 octobre que l’on célèbre les enseignants.
Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 4 septembre 2024
4 septembre : l’Argentine célèbre les immigrants
Le 4 septembre 1812, le gouvernement offrait asile et protection à tous ceux qui souhaitaient s’installer dans le pays. Cette offre d’accueil sera réintégrée dans la constitution de 1853. Il est un fait, que de 1857 à 1940, l’Argentine a connu une grande vague d’immigration…
Une blague courante en Amérique affirme que « les Mexicains descendent des Aztèques, que les Péruviens descendent des Incas mais que les Argentins, eux, descendent des bateaux. » Cela dit, seraient-ils tous des immigrants (blancs) comme les Argentins se plaisent à le laisser entendre ?
Le 4 septembre 1812, le gouvernement offrait asile et protection à tous ceux qui souhaitaient s’installer dans le pays. Cette offre d’accueil sera même réintégrée dans la constitution de 1853. Et, il est un fait, que de 1857 à 1940, l’Argentine a connu une grande vague d’immigration en provenance d’Europe, plus de 6 millions et demi de personnes (45% d’Italiens, 31% d’Espagnols, mais aussi des Français, Polonais, Juifs de l’Empire russe, Arabes de l’Empire ottoman, Allemands...) formant un véritable melting-pot propre à la région de Buenos Aires. En province, domine plutôt une population métisse d’ascendance indigène. Mais, les Argentins ne sont pas tous européens, ni blancs, 4 à 5 % d’entre eux sont d’ascendance africaine, bien oubliés du discours identitaire. Tout comme les descendants, très métissés, des autochtones.
El Día del Inmigrante (le Jour des migrants) est célébré depuis 1949, selon une décision du président Juan Domingo Perón, lorsque l'Office national des migrations a été créé. L'événement principal de la fête est un festival national des immigrants. Cet événement se déroule traditionnellement dans la ville d'Oberá dont la population de la ville se compose principalement de nombreuses colonies d'immigrants, venus de Suède, de France, de Norvège, de Finlande, de Russie, d'Allemagne, d'Angleterre, du Liban et du Danemark. Des immigrants de 40 pays vivent dans cette ville. Tout le monde peut découvrir, ce jour-là, les traditions culturelles de différentes nations.
Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 3 septembre 2025
3 septembre : la fête nationale de la plus petite république du monde
Qui connait la petite république de Saint-Marin (San Marino), enclavée dans le nord de l’Italie et qui fête ses 1718 ans d’existence ?
Qui connait la petite république de Saint-Marin (San Marino), enclavée dans le nord de l’Italie et qui fête ses 1724 ans ?
Sa discrétion a été sa chance pendant les 1724 ans de son existence. Elle fête aujourd’hui un anniversaire un peu théorique. On raconte l’histoire d’un tailleur de pierre originaire de l’île de Rab, nommé Marinus, qui s’installa à Rimini où il devint chrétien. Fuyant les persécutions de Dioclétien, il se réfugia sur le mont Titano, suivi par d’autres personnes qui deviendront ses compagnons.
En 1941, on a fixé cette date au 3 septembre de l’an 301, de façon arbitraire, rien n’est moins sûr. Le danger disparu, Marinus est revenu à Rimini où il a fait une carrière d’évêque. Venu le jour de prendre sa retraite, une pieuse dame lui a fait don du mont Titano qui se trouvait lui appartenir. C’est là qu’il est mort en l’an 336 au milieu d’hommes libres et qui sauront le rester. De communauté monastique, la cité deviendra une république. On dit que c’est la plus ancienne du monde.
Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 2 septembre 2025
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2 septembre : le Vietnam fête son indépendance
Le 2 septembre 1945, les Japonais qui occupaient le Vietnam, après en avoir chassé eux-même les Français quelque mois plus tôt, acceptaient enfin de capituler. Le jour est férié, ainsi débute au Vietnam une semaine de congés.
La fête est aussi l’occasion de 4 jours de congé et même une semaine pour certains. C’est la fête nationale du Vietnam. Les gares de train et de bus sont prises d’assaut pour retourner voir la famille en province. Pour ceux qui ne bougent pas, c’est l’occasion de profiter des soldes qui débutent aujourd’hui et ce soir d’un grand feu d’artifice. Pour célébrer les 80 ans de son indépendance, le Vietnam a organisé une gigantesque parade réunissant quelque 40 000 militaires et civils.
Le 2 septembre 1945, les Japonais qui occupaient le Vietnam, après en avoir chassé eux-mêmes les Français quelque mois plus tôt, acceptaient enfin de capituler. La voie semblait libre pour que les Vietnamiens prennent leur destinée en main. Le roi Bao Dai avait abdiqué le 25 août, sous la pression du Viet Minh (le parti regroupant les nationalistes et les communistes) dont le fondateur n’était autre que Hô Chi Minh. Celui-ci prononça alors son fameux discours sur la place Ba Dinh devant plusieurs centaines de milliers d’habitants de Hanoï : « un peuple qui s’est rangé du côté des Alliés pour lutter contre le fascisme, ce peuple a le droit d’être libre (...) d’être indépendant ». En 1946, les Vietnamiens fêteront l’anniversaire de cette déclaration, en guise de fête nationale, mais ce sera la dernière avant que n’éclate la guerre dite d’Indochine (décembre 1946-juillet 1954), tentative illusoire de la France de garder le contrôle de son ancienne colonie, puis la guerre du Vietnam. Le contexte géopolitique ayant changé, les Américains cessèrent vite d’aider le Viet Minh pour se retourner contre Hô Chi Minh, lequel va mourir le 3 septembre 1969, en pleine guerre.
Aujourd’hui, mais aussi demain pour l’anniversaire de sa mort, les autorités vietnamiennes célèbrent à la fois l’indépendance du pays et son héros. D’autant plus que le régime qu’il a fondé à l’époque et toujours en place. Les rues sont envahies par des banderoles reprenant les slogans du parti. On dépose de l’encens aux monuments aux morts, une cérémonie a lieu au mausolée de Hô Chi Minh. C'est le secrétaire général du Parti communiste To Lam, l'homme le plus puissant du pays, qui a donné le coup d'envoi de cette grande fête devant des centaines de milliers de personnes.
Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 2 septembre 2025
1er septembre : le Japon face aux catastrophes
Il y a un siècle, un terrible séisme détruisait la région de Tokyo. En ce jour anniversaire, le Japon marque aujourd’hui la “Journée de prévention des désastres”. On entre ces jours-ci dans la saison des typhons qui durent jusqu’en octobre, et il s’agit de sensibiliser la population en cette période de dérèglement climatique.
Chaque 1er septembre, le Japon marque la très officielle Journée de prévention des désastres (防災の日). On entre, en effet, ces jours-ci dans la saison des typhons qui durent jusqu’en octobre, et il s’agit de sensibiliser la population. L’archipel nippon est particulièrement exposé aux catastrophes naturelles, comme les séismes, tsunamis, typhons et éruptions volcaniques. Presque 20 % des séismes de grande ampleur (magnitude 6 et plus) qui secouent la planète se produisent au Japon.
Le 1er septembre est aussi l’anniversaire du séisme qui a dévasté le Kantô, la région de Tokyo, en 1923 (magnitude 7,9 ; 400 000 morts). Ce jour anniversaire est l’occasion, chaque année, de faire des exercices d’évacuation, d’inspecter les lieux désignés comme abris en cas de catastrophe, de renouveler les stocks de nourriture, d’apprendre les gestes qui sauvent... Malgré tout, peu de personnes sont préparées à réagir vite en cas de catastrophe. La lenteur des secours lors du séisme de Koné (6000 morts en 1995), comme lors de celui du 11 mars 2011 (magnitude 8,9 ; 20 000 morts), a montré que les modes de prévention étaient continuellement à repenser, notamment en matière de sécurité nucléaire. Le désastre de Fukushima en est un exemple dramatique. Début août 2024, après une secousse de magnitude 7,1 qui avait fait 15 blessés dans le sud du pays, l’agence météorologique japonaise, avait par précaution émis une alerte concernant un risque de « méga séisme » dans le sud du pays. Cette alerte a été levée le 15 août. « La probabilité que survienne un nouveau tremblement de terre puissant est plus élevée qu’en temps normal, mais cela n’indique pas qu’un séisme se produira avec certitude », avait indiqué l’agence.
Le Japon a présenté le mois dernier un nouveau plan actualisé de préparation aux catastrophes. Les autorités s'inquiètent particulièrement d'un séisme majeur dans la fosse de Nankai, dépression sous-marine de 800 kilomètres longeant la côte pacifique. De tels séismes s'y produisent tous les 100 à 200 ans environ, le dernier remontant à 1946.
La mascotte de la journée est un poisson-chat (namazu en japonais). Ceux-ci sont censés être très sensibles aux séismes. Selon la tradition, l'archipel nippon se trouverait sur le dos d'un poisson-chat géant (Ô-namazu), ce qui expliquerait la fréquence des séismes.
Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 31 août 2025
Unpo Takashima : Le Grand Tremblement de terre du Kanto (détail, 1925)
L’équipement nécéssaire pour affronter les catastrophes
31 août : la fête nationale du Kighizistan
Le Jour de l’indépendance (Эркин күнү) du Kighizistan est la fête nationale du pays. Elle a été proclamée le 31 août 1991.
Le Jour de l’indépendance (Эркин күнү) du Kighizistan est la fête nationale du pays. Elle a été proclamée le 31 août 1991, suite au coup d’État avorté contre Mikhaïl Gorbatchev. Le Kighizistan, jadis appelé la Kirghizie, était occupé par les Russes depuis 1876. En 1936, la République socialiste soviétique kirghize était créée. C’est cette entité qui est devenue indépendante en 1991.
Le jour de l'indépendance est célébré dans tout le pays avec des discours officiels, des cérémonies solennelles, des démonstrations militaires, des spectacles en plein air, des concerts en plein air, des compétitions sportives, des feux d'artifice. La plus grande célébration a lieu dans la capitale Bichkek.
Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 31 août 2025
29 août : En Éthiopie, on fête Takla, le saint le plus populaire du pays.
Fondateur à la fin du XIIIe siècle du célèbre monastère de Debré Libanos, Takla est l’un des saints les plus vénérés de l’Église éthiopienne orthodoxe aussi bien que de l’Église copte d’Égypte.
Fondateur à la fin du XIIIe siècle du célèbre monastère de Debré Libanos, Takla est l’un des saints les plus vénérés de l’Église éthiopienne orthodoxe aussi bien que de l’Église copte d’Égypte.
Diacre puis prêtre dès l’âge de 22 ans, Takla Haymonot ( አቡነ ተክለ ሃይማኖት) aurait été inspiré par l’archange saint Michel qui le poussa à parcourir quarante années durant son pays, convertissant ses compatriotes, suivi par des centaines de disciples. Il passa les trente dernières années de sa vie dans une grotte, se livrant à des pratiques ascétiques surprenantes. On dit qu’il ne pouvait ni s’asseoir ni se coucher, mais passait le plus clair de son temps en extase. Décédé à l’âge de 99 ans (en 1313) on lui attribue de nombreux miracles.
Son œuvre perdura avec la création de communautés religieuses, toutes rattachées au monastère de Debré Libanos. Une église porte son nom au Caire, une autre à Alexandrie.
Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 28 août 2025
28 août : l'anniversaire de Mahatma Ayyankali au Kerala
C’est l'anniversaire du Mahatma Ayyaankali, un célèbre réformateur social qui s'est battu pour les droits des intouchables dans l'État princier de Travancore au XIXe siècle.
Ayyankali Jayanti est un jour férié de l'État indien du Kerala. Le 28 août. est l'anniversaire du Mahatma Ayyaankali, un célèbre réformateur social qui s'est battu pour les droits des intouchables dans l'État princier de Travancore.
Mahatma Ayyankali est né le 28 août 1863 dans l'État princier de Travancore, qui couvrait des parties du Kerala et du Tamil Nadu modernes. Ses parents appartiennent à la communauté Pulayar, considérée comme intouchable dans le système des castes indien. Ils étaient relativement aisés car ils possédaient des terres, mais ils étaient toujours intouchables.
Ayyankali s’est battu pour obtenir la liberté de circulation des intouchables – ce qu’ils obtiendront en 1900 seulement – Il s’est aussi mobilisé pour que tous les enfants, y compris les filles, puissent fréquenter les écoles.
Mahatma Ayyankali est considéré comme l'un des réformateurs sociaux les plus influents du Kerala, c'est pourquoi son anniversaire a été déclaré jour férié. Le 28 août, les responsables du Kerala et les descendants du Mahatma participent à une cérémonie en l'honneur d'Ayyankali qui se tient à son monument de Thiruvananthapuram.
Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 28 août 2025