L’Almanach international

PAGE FACEBOOK DE L'ALMANACH

Parce que chaque jour est important quelque part dans le monde

1971, Émirats arabes unis, indépendance, 2 décembre Bruno Teissier 1971, Émirats arabes unis, indépendance, 2 décembre Bruno Teissier

2 décembre : la naissance des Émirats arabes unis

C’est l’Aïd al-Etihad, la fête nationale des Émirats arabes unis qui est célébrée chaque année les 2 et 3 décembre pour commémorer la création la fédération des Émirats arabes unis en 1971.

 

Ce matin, à 11 heures précise, tous les habitants des Émirats arabes unis sont invités à chanter l’hymne national, partout dans le pays.

C’est l’Aïd al-Etihad (عيد الاتحاد), la fête nationale des Émirats arabes unis (اليوم الوطني ; Al Yawm Al Watani), qui est célébré chaque année le 2 décembre pour commémorer l’unification des Émirats arabes unis.

L’idée de créer une fédération regroupant tous les émirats du golfe persique vient des Britanniques qui occupaient la région en vertus de traités signés au XIXe siècle. À l’expiration de ces traités, le 1er décembre 1971, ils craignaient fort que l’Arabie saoudite ou l’Iran ne mettent la main sur les émirats. Ils n’avaient pas tort car ce même jour, l’Iran occupait les îles d’Abou Moussa ainsi que des Petite et Grande Tomb que réclament aujourd’hui encore les ÉAU. Quant à l'émirat de Ras el Khaïmah, il prenait parti pour l’Arabie saoudite laquelle avait aussi des visées sur la région. C’est pour cette raison que les émirats arabes ont proclamé leur indépendance dès le lendemain de l’expiration des traités, soit le 2 décembre 1971, en proclamant la Fédération des Émirats arabes unis (ÉAU). Cette entité ne les regroupait pas tous puisque le Bahreïn avait déclaré son indépendance séparément le 15 août 1971, suivi du Qatar, le 3 septembre. Quant au Ras el Khaïmah, il a finalement rejoint les ÉAU, le 10 février 1972.

Les célébrations de la Fête nationale des Émirats arabes unis sont marquées par de grands feux d’artifice sur la corniche d'Abu Dhabi, au Dubai Festival City et sur le front de mer d’Al Majaz à Sharjah. La population s’habille généralement aux couleurs du drapeau des Émirats arabes unis dont est parée la Burj Khalifat. La fête qui dure deux jours (le 3 décembre est également férié) comprend aussi défilés de voitures, des danses, des spectacles aériens ainsi que des défilés militaires, organisés à Abou Dhabi, la capitale.

Avec le Jour de l’An, les 2 et 3 décembre sont les seuls jours fériés civils des ÉAU. Eid Al Etihad est précédé par deux jours de commémoration, les 30 novembre et 1er décembre, en hommage aux martyrs en l’honneur de ceux qui ont sacrifié leur vie pour le pays. 

Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 2 décembre 2025

Timbre émis en 1973 à l’occasion du deuxième anniversaire des ÉAU.

 
Lire la suite
1967, Yémen, indépendance, 30 novembre Bruno Teissier 1967, Yémen, indépendance, 30 novembre Bruno Teissier

30 novembre : le sud du Yémen fête son indépendance

À Aden et dans le sud du Yémen, on célèbre le 58e anniversaire l’indépendance obtenue des Anglais en 1967.

 

Certes, il n’y a plus officiellement de Yémen du Sud et de Yémen du Nord puisque les deux États se sont réunis en 1990, mais la célébration du 30 novembre a tout de même été maintenue dans la liste des jours fériés. Aujourd’hui, le pays est complètement éclaté. Dans le Nord, largement dominé par les rebelles houthis, la célébration n’aura pas lieu, il serait même mal venu de la mentionner. Au contraire, dans le Sud, en particulier à Aden, c’est un jour férié et chômé. Des cérémonies publiques ont lieu pour célébrer le 58ᵉ anniversaire de l’indépendance, avec des discours d’autorités locales rappelant l’histoire coloniale et l’importance symbolique du jour.

Aden et le sud du Yémen ont été occupés par les Anglais pendant plus d’un siècle. Deux fronts de libération ont bataillé plusieurs années contre les Britanniques, l’un nationaliste arabe (le FOYS), l’autre marxiste-léniniste (le FLN). Leurs action conjuguées et l’aide de l’Égypte, ont fini par faire céder Londres. Le 30 novembre 1967, était proclamée l'indépendance de la République populaire du Yémen issue de la fusion de la colonie d’Aden et des zones tribales sous protectorat britannique, avec à sa tête le FLN. C’est cet anniversaire qui est célébré aujourd’hui. Très vite, le Yémen du Sud est devenu un pays communiste, le seul du monde arabe, totalement aligné sur Moscou. Alors que le Yémen du Nord demeurait dans l’orbite de l’Occident. Pour le deuxième anniversaire, le 30 novembre 1970, une constitution totalement laïque mais non démocratique, sera proclamée. Elle sera toutefois amendée quelques années plus tard pour y introduire la « préservation de l’héritage arabique et islamique ». Ce régime disparaîtra avec la chute du mur de Berlin. À Aden, une certaine élite bureaucratique reste quelque peu nostalgique de cette époque de paix. Le 30-Novembre est le jour pour l’exprimer. Plus récemment, le Yémen réunifié n’a fait qu’enchaîner les guerres civiles qui ruinent le pays.

Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 29 novembre 2025

 
Lire la suite
1912, Albanie, 28 novembre, indépendance Bruno Teissier 1912, Albanie, 28 novembre, indépendance Bruno Teissier

28 novembre : l’anniversaire de l'Albanie

Le jour est férié en Albanie, c'est la fête nationale. Le 28 novembre 1912, au congrès de Vlorë, Ismaël Quemal Bey proclamait l’indépendance de l’Albanie après une insurrection victorieuse contre les Ottomans. Mais le pays ne sera reconnu internationalement qu’en 1913, dans des frontières qui devaient ménager tous ses voisins.

 

Le jour est férié en Albanie, c’est le Jour de l’indépendance (Dita e Pavarësisë së Shqipërisë) qui est aussi la fête nationale. En 1912, Ismaël Quemal Bey proclamait l’indépendance de l’Albanie au congrès de Vlorë. La date n’avait pas été choisie au hasard : c’était aussi l’anniversaire d’une première, et éphémère, libération du pays par Skanderbeg, le 28 novembre 1443. C’est d’ailleurs le drapeau rouge orné d’un aigle de ce combattant du XVe siècle qui a été adopté ce 28 novembre 1912.

L’insurrection contre les autorités ottomanes qui a éclaté en janvier 1912, s’est terminée en août 1912 par la victoire des patriotes albanais. Ainsi, les insurgés envoyaient aux autres pays européens le signal que l'Empire ottoman était faible. La Grèce, la Bulgarie, le Monténégro et la Serbie manifestant leurs intentions de se partager ces territoires, c’est pourquoi le chef du mouvement national albanais Ismail Qemali a rapidement organisé un Congrès panalbanais dans la ville de Vlorë.

Lors de ce Congrès, 83 délégués venus de toute l'Albanie ont voté pour une déclaration d’indépendance à l’égard de l’Empire ottoman. Cette déclaration a été écrite et signée le 28 novembre 1912 et sera lue en présence de centaines d’Albanais depuis le balcon de l’Assemblée de Vlorë.

Le pays ne sera reconnu internationalement qu’en 1913, dans des frontières plus étroites que souhaitées car celles-ci devaient à la fois ménager la Serbie, défendue par la Russie, et la Grèce, soutenue par la Grande-Bretagne... Le résultat, c’est que la moitié des Albanais sont restés en dehors de la nouvelle Albanie indépendante. Ils vivent aujourd’hui au Kosovo et en Macédoine principalement.

Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 27 novembre 2025

 
Lire la suite
1810, Chili, 18 septembre, indépendance Bruno Teissier 1810, Chili, 18 septembre, indépendance Bruno Teissier

18 septembre : semaine de fêtes au Chili

Officiellement, les Fêtes de la patrie (Fiestas Patrias) commémorent l’indépendance du Chili. En réalité, le 18 septembre rappelle la première tentative de chasser les Espagnols avec l’instauration, le 18 septembre 1810, d’un gouvernement autonome plusieurs jours de fêtes vont occuper tout le pays.

 

Officiellement, les Fêtes de la patrie (Fiestas Patrias) commémorent l’indépendance du Chili. En réalité, le 18 septembre rappelle la première tentative de chasser les Espagnols avec l’instauration, le 18 septembre 1810, d’un gouvernement autonome. Comme dans d’autres colonies, les indépendantistes locaux avaient profité que l’Espagne était occupée par les troupes françaises pour tenter leur émancipation. L’indépendance véritable ne sera finalement proclamée qu’en 1818.

El Dieciocho (Le dix-huit, le petit nom de cette fête) est l’occasion d’une semaine de réjouissances marquée notamment par des compétions de danse organisées dans des ramadas, grande salle construites pour l’occasion. La Chilenidad (chilénité) est célébrée dans tous les sens à travers le drapeau et ses couleurs. La grande majorité des chiliens célèbre cette fête en organisant des asados (barbecues) ou en se rendant dans les fondas (sorte de kermesse composée de stands vendant de la nourriture) où une piste de danse accueille inévitablement la cueca (la danse nationale chilienne).

Demain, 19 septembre, est aussi un jour férié : de grands défilés militaires marqueront la journée dans les grandes villes, comme chaque année pour le Jour des forces armées (El dias de las glorias del Ejército).

Traditionnellement, la célébration de la fête nationale durait quatre jours, du 17 au 20 septembre. Ce qui pouvait générer, selon la place du week-end, jusqu’à une semaine de congés, occasion de prendre des vacances et de retourner dans sa région d’origine quand on s’est expatrié. Depuis 2004, seuls deux jours fériés, le 18 et le 19 s’imposent aux employeurs. Cette année, le 20 devra être pris en congés pour faire le pont. La journée du 20 est néanmoins fériée, localement, dans la région de Coquimbo où se déroule une grand fête, La Pampilla qui attire chaque année quelque 200 000 personnes venues de tout le Chili. Des familles entières s’installent sous des tentes à proximité pour ne rien perdre de cette fête qui débute, bien sûr, dès le 18. Enfin, depuis 2017 aux Chiloé et Magallanes, tout au sud du pays, le 21 septembre est désormais une fête régionale ce qui allonge encore la période des festivités.

Ces festivités suscitent néanmoins une certaine amertume chez les peuples autochtones, en particulier chez les Mapuches, les plus nombreux. Ceux-ci font remarquer que la date du 18 septembre ne les concernent guère puisque à l’époque la république du Chili autoproclamée ne s’étendait pas au delà du Bio bio. De nombreux traités ayant fixé ce fleuve comme frontière entre le Chili et le territoire mapuche dont la conquête par Santiago ne sera été lancée qu’au milieu du XIXe siècle. Les Mapuches objectent que s’ils participent aujourd’hui aux Fiestas Patrias, il serait bien qu’en retour l’État chilien officialise une célébration du We Tripantü, qui marque les fêtes du nouvel an mapuche autour du 21 juin et, surtout, accorde aux Mapuches une plus grande autonomie politique.

Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 17 septembre 2025

 
Pour nous aider à faire vivre l’Almanach BiblioMonde, pensez à un petit don de temps en temps, vous pouvez le faire sur Tipeee
Lire la suite

16 septembre : la Papouasie Nouvelle-Guinée fête ses 50 ans

La Papouasie Nouvelle-Guinée commémore aujourd'hui son accession à l'indépendance. Elle était australienne jusqu'au 16 septembre 1975.

 

La Papouasie Nouvelle-Guinée commémore aujourd’hui son accession à l'indépendance. Elle était australienne jusqu’au 16 septembre 1975. 

À Port Moresby, l’anniversaire de la fête de l'indépendance commence par une cérémonie de levée du drapeau à Independence Hill sur le terrain du Parlement national. Partout dans le pays on joue de la musique en plein air, on organise des danses et des marchés, et on tire des feux d'artifice. Les couleurs nationales or, rouge et noir figurent en bonne place dans les rues, les magasins et les maisons.

Cette année pour le cinquantenaire de l’indépendance, le Premier ministre australien Anthony Albanese, a été invité. Il venu pour signer un accord de défense historique puisqu’il prévoit une assistance mutuelle entre les deux pays. Depuis son indépendance, la Papouasie-Nouvelle-Guinée, en matière de politique étrangère, appliquait une politique de stricte neutralité. Avec cet accord, elle s’inscrit désormais clairement dans le camp occidental. Une annonce faite au moment où Canberra cherche à contrer l'influence de la Chine dans la région.

Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 15 septembre 2024

 
Pour nous aider à faire vivre l’Almanach BiblioMonde, pensez à un petit don de temps en temps, vous pouvez le faire sur Tipeee
Lire la suite
Swaziland, Eswatini, 6 septembre, indépendance Bruno Teissier Swaziland, Eswatini, 6 septembre, indépendance Bruno Teissier

6 septembre : la fête nationale de l'Eswatini

C’est l'anniversaire de l’indépendance du petit royaume, obtenue en 1968 après 65 ans de colonisation anglaise. Cette fête était également connue sous le nom de Somhlolo Day…

 

C’est l'anniversaire de l’indépendance du petit royaume de l’Eswatini, obtenue le 6 septembre 1968 sous le nom de Swaziland après 65 ans de domination britannique qui ont permis à ce petit pays d’échapper à la colonisation afrikaner. 

Cette fête était également connue sous le nom de Somhlolo Day, du nom du roi Ngwane IV (1815-1850), dit Somhlolo, à l’origine d’un grand royaume comparable à l’époque à celui des Zoulous. Des manifestations spéciales sont organisées chaque année dans le stade national de Somhlolo, à Lobamba, la capitale de l’Eswatini.

Les danses traditionnelles exécutées par les régiments swazis, ainsi que par des groupes de filles et de femmes vêtues de tenues colorées, sont un moment fort des célébrations de la Journée Somhlolo. Les danses sont accompagnées de chants interprétés par les artistes, ajoutant à l'atmosphère festive de la fête nationale l’Eswatini ou eSwatini (appelé Swaziland jusqu’en 2018). 

Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 6 septembre 2025

 
Pour nous aider à faire vivre l’Almanach BiblioMonde, pensez à un petit don de temps en temps, vous pouvez le faire sur Tipeee
Lire la suite
1991, Kighizistan, 31 août, indépendance Bruno Teissier 1991, Kighizistan, 31 août, indépendance Bruno Teissier

31 août : la fête nationale du Kighizistan

Le Jour de l’indépendance (Эркин күнү) du Kighizistan est la fête nationale du pays. Elle a été proclamée le 31 août 1991.

 

Le Jour de l’indépendance (Эркин күнү) du Kighizistan est la fête nationale du pays. Elle a été proclamée le 31 août 1991, suite au coup d’État avorté contre Mikhaïl Gorbatchev. Le Kighizistan, jadis appelé la Kirghizie, était occupé par les Russes depuis 1876. En 1936, la République socialiste soviétique kirghize était créée. C’est cette entité qui est devenue indépendante en 1991.

Le jour de l'indépendance est célébré dans tout le pays avec des discours officiels, des cérémonies solennelles, des démonstrations militaires, des spectacles en plein air, des concerts en plein air, des compétitions sportives, des feux d'artifice. La plus grande célébration a lieu dans la capitale Bichkek.

Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 31 août 2025

 
kirg1.png
Kirg2.png
Lire la suite
1820, Uruguay, indépendance, 25 août Bruno Teissier 1820, Uruguay, indépendance, 25 août Bruno Teissier

25 août : le 200e anniversaire de l'Uruguay

25 de Agosto est un jour férié chômé en Uruguay. Le pays célèbre le Jour de l’indépendance.

 

Le 25 août (25 de Agosto) est un jour férié chômé en Uruguay. Le pays célèbre le Jour de l’indépendance (día de la independencia uruguaya).

Cette déclaration d’indépendance a été formulée le 25 août 1825. L’Uruguay longtemps disputé entre le Portugal et l’Espagne était sous la coupe du Brésil. La lutte pour l'indépendance de l'Uruguay a commencé en 1811, lorsque José Gervasio Artigas a lancé une rébellion réussie contre les autorités espagnoles. Cependant, plusieurs années plus tard, la Banda Oriental a été annexée par le Brésil portugais. Ce dernier obtiendra son indépendance vis à vis du Portugal en 1822.

Le jour de l'indépendance de l'Uruguay est célébré dans tout le pays. La célébration commence généralement l'après-midi et peut durer jusqu'au petit matin. Les festivités du jour de l'indépendance comprennent des discours publics, des défilés, des spectacles, des fêtes et d'autres événements. La célébration la plus colorée a lieu dans la capitale de Montevideo.

Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 25 août 2025

 
Lire la suite
1991, Lettonie, 21 août, indépendance Bruno Teissier 1991, Lettonie, 21 août, indépendance Bruno Teissier

21 août : la Lettonie fête son indépendance

Le 21 août, les Lettons célèbrent l'adoption de la loi constitutionnelle sur le statut de la République de Lettonie en tant qu'État et la restauration effective de la République de Lettonie.

 

Ce jour commémoratif officiel n’est pas férié ni chômé, la date du 21 août n’est pas aussi fêtée que le 18 novembre qui commémore la première indépendance, celle de 1918 ; ni même que le 4 mai, qui rappelle la proclamation d’indépendance, la seconde, celle de 1990. Néanmoins, le 21 août est l’anniversaire de la restauration officielle de l’indépendance en 1991.

Chaque 21 août, les Lettons célèbrent l'adoption de la loi constitutionnelle sur le statut de la République de Lettonie en tant qu'État (Konstitucionālā likuma pieņemšana par Latvijas Republikas kā valsts statusu) et la restauration effective de la République de Lettonie. L’opportunité leur en a été donnée, suite au coup d'État avorté du 19 août 1991 mené à Moscou par les durs du régime soviétique contre Gorbatchev. Cela a permis à la Lettonie de franchir le dernier pas : Anatolijs Gorbunovs, le président du parlement letton, déclara officiellement la fin de la période transitoire et la restauration de la République d'avant-guerre, fondé sur la constitution de 1922. Ce jour-là, la Lettonie quittait officiellement l’URSS. Cette dernière n’avait plus les moyens de la retenir, elle allait disparaître avant la fin de l’année 1991.

Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 20 août 2021

 
Lettonie1.png
Lire la suite
1919, Afghanistan, indépendance, 19 août Bruno Teissier 1919, Afghanistan, indépendance, 19 août Bruno Teissier

19 août : la fête nationale de l’Afghanistan

Les Afghans célèbrent leur indépendance. La prise de pouvoir des talibans, il y a quatre ans, sur l’ensemble du pays, n’a rien changé à la fête de l’indépendance qui commémore l’abolition du protectorat britannique en 1919.

 

Chaque 19 août, les Afghans célèbrent leur indépendance. La prise de pouvoir des talibans, le 15 août 2021, sur l’ensemble du pays, n’a pas changé l’esprit de la fête de l’indépendance (د افغانستان د خپلواکۍ ورځ). Le ministère du Travail  vient de décider que, pour l’occasion, la journée du 28 Zamri (selon le calendrier local) serait fériée.

Il ne s’agit pas de fêter la déroute des États-Unis, en 2021, mais de commémorer le traité de Rawalpindi qui reconnaissait l'indépendance de l'Afghanistan, à l’issue de la troisième guerre anglo-afghane. Le protectorat britannique était aboli et l’indépendance était formellement proclamée le 19 août 1919. Le royaume d’Afghanistan était alors dirigé par Ghazi Amanullah Khan.

En 2021, quatre jours après la prise de Kaboul par les talibans, lors des rassemblements de la fête de l'indépendance afghane à Jalalabad et dans d'autres villes les 18 et 19 août, les talibans ont tué trois personnes et blessé plus d'une douzaine d'autres pour avoir enlevé les drapeaux talibans et affiché les drapeaux afghans tricolores à la place. Ces velléités d’indépendance ne s’est pas renouvelée les années suivantes en raison du caractère implacable de la dictature talibane.

Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 18 août 2025

 

Ghazi Amanullah Khan, le héros de l’indépendance

Lire la suite
1945, Indonésie, 17 août, indépendance Bruno Teissier 1945, Indonésie, 17 août, indépendance Bruno Teissier

17 août : l’Indonésie célèbre ses 80 ans d’indépendance sous le signe de la rébellion

Une fois les Japonais chassés, les Indonésiens proclamaient l’indépendance de leur pays le 17 août 1945. Le colonisateur hollandais qui entendait conserver le contrôle de l’archipel, ne reconnaîtra toutefois la république d’Indonésie qu’en décembre 1949 au terme d’une violente guerre coloniale.

 

L’Indonésie fête ses 80 ans dans une ambiance de manifestations populaires contre le gouvernement accusé de corruption, népotisme, censure et mauvaise gestion du pays. « Habituellement le rouge et le blanc du drapeau national qui orne les rues et les maisons du pays. Mais cette année, une partie de la population a préféré hisser le Jolly Roger, drapeau de la série animée japonaise One Piece représentant une tête de mort coiffée d’un chapeau de paille.» (Margot de Gros van Embden, Courrier international). Cet acte, de la part de la jeunesse du pays, est un symbole de liberté et de rébellion.

Le 17 août 1945, à 10h du matin, deux jours après la capitulation du Japon, Sukarno (fondateur du Parti National Indonésien en 1927 et futur président du pays) et Mohamed Hatta, signaient la La Proclamation de l'indépendance de l'Indonésie (Proklamasi Kemerdekaan Indonesia). Les Japonais étaient chassés du pays mais l’ancien colonisateur hollandais chassé par le Japon en 1942, entendait reprendre l’occupation des Indes orientales néerlandaises. Les Pays-Bas vont déclencher une guerre d’indépendance qui fera rage pendant quatre ans, avant de se résigner à reconnaître l’indépendance de la république d’Indonésie, le 16 décembre 1949. Les Américains menaçaient de suspendre l’aide accordée au Pays-Bas, dans le cadre du plan Marshall. Le Pays n’avait guère le choix.

La date retenue par Djakarta pour célébrer son indépendance est le 17 août et non le retrait des Hollandais, en décembre 1949 en dépit des craintes des Indo-Hollandais, la minorité chinoise et les soldats indonésiens de l’armée coloniale hollandaise, pour la plupart moluquois et rapatrié aux Pays-Bas.

Les Hollandais, pendant le conflit colonial, avaient favorisé l’émergence d’une République des Moluques du Sud, écrasée par les forces de Djakarta après 1949 (même si elle n’a jamais été formelle abolie). Les soldats moluquois finiront par ne jamais rentrer chez eux et par accepter la nationalité hollandaise, après de nombreuses années de pourparlers.

Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 17 août 2025

 
Lire la suite
1947, Pakistan, 14 août, indépendance Bruno Teissier 1947, Pakistan, 14 août, indépendance Bruno Teissier

14 août : l'invention du Pakistan il y a 78 ans

Ce jour de fête nationale est férié. C’est l’anniversaire de l’indépendance de 1947 qui permit à la fois de chasser les Anglais et de se séparer de l’Inde (qui fête l’événement le 15 août) au nom de l’islam.

 

Le jour de l’Indépendance (یوم استقلال) est férié, il débute par un lever de drapeau au Parlement, les discours télévisés du président et du premier ministre, puis par la relève de la garde au mausolée de Mohammed Ali Jinnah, le père de la nation pakistanaise. 

Le drapeau national est partout, jusque dans l’habillement vert et blanc que certains citoyens s’appliquent à arborer en ce jour de fête nationale qui est l’anniversaire de l’indépendance de 1947. Celle-ci permit à la fois de chasser les Anglais et, au nom de l’islam, de se séparer de l’Inde (laquelle fête l’événement le 15 août). 

Cet après-midi sera l’occasion de faire voler des cerfs-volants en famille. Ce soir, on fera brûler des bougies dans les rues. À Lahore, la journée se terminera par un feu d’artifice. Une journée de fête qui permet d’oublier pendant quelques heures les problèmes du pays, ses contradictions identitaires, sa mauvaise image internationale, notamment en raison du soutien pakistanais apporté ces dernières années aux talibans afghans... un soutien qui aujourd’hui se retourne contre lui.

Mohammed Ali Jinnah a milité contre le colonialisme anglais aux côtés des hindous. Mais, dans les États indiens sous tutelle britannique, les musulmans étaient souvent perçus par les hindous comme des intrus et traités comme des citoyens de seconde zone. D’où l’idée de leur inventer un État séparé. Au grand dam de Gandhi et Nehru, Jinnah a fini, en 1939 par se rallier à cette idée en cherchant appui auprès de Londres qui, en 1947, parrainera la partition de son ancien empire. A-t-il réussi son pari ? Au Pakistan, il est désigné comme le père de la nation pour avoir œuvré à la création du pays. Mais sur le demi-milliard de musulmans d’Asie du sud, seuls 180 millions vivent aujourd’hui au Pakistan. Les musulmans de l’Inde qui sont aussi nombreux, lui reprochent amèrement la partition de 1947. Les 500 millions de musulmans d’Asie du sud auraient actuellement une tout autre influence face aux 800 millions d’hindous s’ils n’avaient pas été répartis en deux, puis trois États (avec le Bangladesh) séparés.

Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 13 août 2025

 
Lire la suite
1809, Équateur, 10 août, indépendance Bruno Teissier 1809, Équateur, 10 août, indépendance Bruno Teissier

10 août : le premier cri d'indépendance de l'Équateur

Les Équatoriens ont choisi pour date de leur fête nationale, le « premier cri d’indépendance » (El Primer Grito de la Independencia), lancé par un groupe de notables créoles de Quito le 9 août 1809.

 

Les Équatoriens ont choisi pour date de leur fête nationale, le « premier cri d’indépendance » (El Primer Grito de la Independencia), lancé par un groupe de notables créoles de Quito le 9 août 1809. Ceux-ci avaient profité que Napoléon avait envahi l’Espagne quelques mois plus tôt. Les forces du vice-roi du Pérou, fidèles au trône de Madrid, feront toutefois échouer cette première tentative d’indépendance de la part de Quito.

En réalité, la révolution de Quito de 1809 n'était pas un mouvement pour l'indépendance, mais plutôt une réaction locale à la crise de la monarchie espagnole. Tout au long du XVIIIe siècle, le royaume de Quito a connu un déclin économique, politique et juridique. Soumis aux capitales de deux vice-royautés – Lima et Santa Fe –, Quito cherchait à obtenir le statut de capitainerie générale indépendante afin de se libérer de la domination de la Nouvelle-Grenade et du Pérou.

Suite au reversement du roi Fernando VII, un groupe de Quiteños, convaincus que l'Espagne était perdue et que les Espagnols de Quito trahiraient le royaume et accepteraient la domination française, ont décidé de prendre le contrôle du gouvernement et de mettre en œuvre un programme qui garantirait l'autonomie et favoriserait leurs intérêts économiques. Lorsque les autorités espagnoles péninsulaires ont eu vent de cette rébellion, elles ont ordonné la mobilisation de troupes de Guayaquil, Popayán et Pasto avec pour seule mission de reprendre le contrôle de Quito et de mettre fin aux insurgés. Ce soulèvement qui ne durera qu’environ trois mois et qui, surtout, ne débouchera pas sur l’indépendance de l’Équateur. Mais, selon les Équatoriens, il a enclenché un mouvement d'indépendance en Équateur et dans le reste de l'Amérique espagnole. Un fait contesté par les Boliviens qui mettent en avant le soulèvement populaire du 25 mai 1809, dans la ville de Chuquisaca ainsi qu’à la Révolution de La Paz, le 16 juillet 1809. 

En 1810, des patriotes seront capturés à Quito et emprisonnés dans la caserne royale de Lima et les habitants de Quito se mobiliseront pour les sauver. Cet événement se termina par le massacre des héros, le 2 août 1810. Il faudra attendre le 9 octobre 1820, pour que l’indépendance soit à nouveau proclamée, mais à Guayaquil, l’autre grande ville du pays, dans le cadre d’une Grande Colombie dont Simon Bolivar avait permis l’émergence. Ce nouvel État ne sera reconnue par l’Espagne qu’en 1822 seulement. Ce n’est qu’en 1830 qu’est créé l’Équateur, quand celui-ci s’est détaché définitivement de la Colombie. N’empêche que le 10 août, día nacional de ecuador, est généralement qualifié de Día de la Independencia.

Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 10 août 2023

 
equateur.png
Lire la suite
1980, Vanuatu, 30 juillet, indépendance Bruno Teissier 1980, Vanuatu, 30 juillet, indépendance Bruno Teissier

30 juillet : 40 ans d'indépendance du Vanuatu

Ce 30 juillet, cela fait 40 ans que les Nouvelles-Hébrides sont devenu l’État indépendant du Vanuatu. Jusque-là, cet archipel était un condominium franco-britannique depuis 1906.

 

Ce 30 juillet, cela fait 45 ans que les Nouvelles-Hébrides sont devenues l’État indépendant du Vanuatu. Jusque-là, depuis 1906, cet archipel était un condominium franco-britannique.  Son émancipation est dû au combat du Vanua'aku Pati et de son leader, Walter Lini, devenu premier ministre le jour de l’indépendance.

Pour l’occasion, le Parc de l'indépendance a fait l’objet d’importante rénovation. Le lieu est symbolique. C’est là que fut levé pour la première fois le drapeau du Vanuatu, le 30 juillet 1980. Pendant cette semaine précédant le 30 juillet, les quartiers s'animent, des scènes se montent et des activités sont proposées. Le jour J, c'est une grande manifestation qui se déroule au parc de l'indépendance. Défilé de militaire, discours du président, fanfare et spectacles...  Ce jour de fête nationale du Vanuatu est bien sûr férié.

Cet anniversaire est aussi célébré en Nouvelle-Calédonie où résident quelque 4000 Vanuanais. À l’heure des négociations sur l’avenir de la Nouvelle-Calédonie, concernant une hypothétique indépendance, cette fête a une tonalité particulière sur le Caillou.

Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 29 juillet 2025

 
vanuatu.png
Lire la suite
1847, Liberia, indépendance, 26 juillet Bruno Teissier 1847, Liberia, indépendance, 26 juillet Bruno Teissier

26 juillet : la fête nationale du Liberia

Le Liberia célèbre chaque 26 juillet son indépendance acquise officiellement en 1847, soit plus d’un siècle avant les autres États africains.

 

Le Liberia célèbre chaque 26 juillet son indépendance acquise officiellement en 1847, soit plus d’un siècle avant les autres États africains. L’origine du pays repose sur une idée du courant abolitionniste (de la traite des Noirs) américain : réimplanter les descendants des esclaves noirs dans leur continent d’origine. Tel était le projet de l'American Colonization Society (ACS), fondée en 1816. L’idée n’était pas nouvelle, des Anglais avaient déjà créé la Sierra Leone en 1787 dans le même but. Mais ce pays restera sous tutelle anglaise jusqu’en 1961. En revanche, le territoire baptisé Liberia par les Américains, se verra totalement émancipé dès 1847.

Le projet, très utopique, est loin d’avoir fait l’unanimité. La plupart des Afro-américains n'étaient pas enthousiastes à l'idée d'abandonner leur pays natal aux États-Unis pour la côte ouest-africaine et son climat rude pour des Nord-Américains. Beaucoup mourront de la fièvre jaune ou dans des conflits armés avec les autochtones.

Le premier navire avec des émigrants noirs, bien nommé Mayflower of Liberia, a quitté New York au début de 1820. Il avait à son bord plus de 80 Noirs libres et plusieurs agents blancs de la Société chargés de trouver une zone appropriée pour leur installation. En 1821, l'ACS a acquis une bande de terre d'un chef local et a commencé à développer la colonie du cap Mesurado, qui serait connue sous le nom de Libéria. Les premières années de colonisation ont été très dures pour les colons. En 1846, la ACS sera en faillite, pour s’épargner le fardeau financier qu’elle représente, l’indépendance sera accordée à ce territoire. Ainsi l’indépendance du Liberia n’était en rien un projet politique. Ainsi après un référendum (dont les autochtones ont été exclus), fut proclamée le 26 juillet 1847 la République indépendante du Libéria, doté d’un drapeau inspiré de celui des États-Unis, mais avec une seule étoile. 

Néanmoins, au cours de la première décennie de la colonisation, quelque 2 600 Afro-Américains sont implantés au Liberia. Au milieu du XIXe les colons noirs américains sont environ 15000. Ils vont dominer les autochtones à qui ils imposent taxes et travail forcé. Cette situation de quasi-esclavage au profit de quelques multinationales du caoutchouc perdura jusqu’à l’assassinat du président Tolbert et de ses ministres en 1980. Le nouvel homme fort, Samuel Doe était  le premier président qui ne soit pas d’origine états-unienne. Il s’ensuivra deux terribles guerres civiles qui ensanglanteront le pays jusqu’en 2005.

Ce pays qui fête les 178 ans de son indépendance est un des plus pauvres du monde. un tiers du PIB du Liberia provient de sa diaspora et beaucoup de familles sont entièrement dépendantes des envois de fonds, en particulier des États-Unis. Ce pays, un des dix plus pauvres du monde a été touché de plein fouet par le sabotage de USAID par le président Trump.

Le Jour de l'indépendance (Indépendance Day) est la fête nationale du Libéria. Le jour est férié, la plupart des entreprises sont fermées pour permettre aux citoyens de participer aux festivités. 

Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 26 juillet 2025

 
lib.png
Lire la suite
1810, Colombie, 20 juillet, indépendance Bruno Teissier 1810, Colombie, 20 juillet, indépendance Bruno Teissier

20 juillet : la fête nationale de la Colombie

Chaque 20 juillet, la République de Colombie célèbre son Jour de l'Indépendance. Ce jour férié fait référence à la déclaration d’indépendance d’un groupe de notables de Santa Fé (Bogota) le 20 juillet 1810.

 

Chaque 20 juillet, la République de Colombie célèbre son Jour de l'Indépendance (Día de la Independencia de Colombia). Ce jour férié fait référence à la déclaration d’indépendance d’un groupe de notables de Santa Fé (Bogota) le 20 juillet 1810. Le pays s’appelait alors la vice-royauté de la Nouvelle-Grenade (Nueva Granada), rattachée au royaume d’Espagne. En 1808, le roi d’Espagne Ferdinand VII avait perdu son trône du fait de l’invasion française. Napoléon avait installé son propre frère sur le trône d’Espagne. Les colonies d’Amérique en ont profité pour revendiquer leur autonomie, voire leur indépendance. En réalité l’indépendance du pays ne sera reconnue qu’en 1919, après la bataille de Boyacá, sous le commandement de Simón Bolívar. Le pays sera appelé Grande Colombie (Gran Colombia). Cet État incluait la Colombie actuelle mais aussi le Venezuela, l’Équateur et le Panama. Les contours actuels de la Colombie ne datent en réalité que de 1903, avec la sécession du Panama, Venezuela et Équateur ayant pris leur indépendance antérieurement.

C’est en 1873, le Congrès des États-Unis de Colombie (le nom officiel du pays) décréta officiellement le 20 juillet comme anniversaire de la proclamation de l' indépendance nationale. Cette date qui n’a guère de réalité historique ni géographie a pourtant été retenue comme fête nationale de la Colombie.

Le 20 juillet 1810, après une altercation à propos d'un vase dans la maison de l'Espagnol José González Llorente, un fonctionnaire espagnol (qui refusa de prêter le vase), une réunion de notables créoles de Santa Fé (qui réunissait à la fois des autorités civiles et des intellectuels de l'époque), signa ce qui est connu sous le nom de “Déclaration d’indépendance de Santa Fé de 1810”.

La fête de l'indépendance de la Colombie est marqué par les cérémonie de la place Bolivar à Bogota et le défilé des forces militaires pour rendre hommage à tous les soldats tombés au combat. Des défilés se déroulent également dans les principales villes et avec la participation massive de centaines de citoyens. Cette année, le 215e anniversaire du cri de l’indépendance (el grito de la Independencia).

Il ya deux ans, le 20-Juillet avait été fêté dans l’île de San Andrés par le président de la République, Gustavo Petro, en personne. L’ archipel de San Andrés, Providencia et Santa Catalina, situé au large du Nicaragua était aussi revendiqué par ce dernier. La célébration du 20 juillet est également une manière pour les Colombiens d’affirmer leur souveraineté sur ces îles, d’autant que la Cour internationale de justice de La Haye vient de trancher en faveur de la Colombie.

Le président retournera ensuite à Bogotá . Il devrait arriver vers 16h00 pour assister à l' installation de la deuxième législature du Congrès de la République. Le travail au Capitole national commencera à 17 h00. Le président doit être là pour prononcer le discours d'ouverture de la nouvelle législature .

Pendant ce temps, dans différentes villes du pays, des marches et des manifestations ont été appelées pour soutenir président Petro, le premier président de gauche de l’Histoire de la Colombie. La Central Unitaria de Trabajadores (CUT) a notamment appelé à une manifestation pour soutenir le cours des réformes gouvernementales au Congrès.

Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 20 juillet 2025

 
Lire la suite
1816, Argentine, indépendance Bruno Teissier 1816, Argentine, indépendance Bruno Teissier

9 juillet : l'Argentine fête son indépendance

La fête nationale argentine célèbre l'indépendance du pays vis-à-vis de l’Espagne, le 9 juillet 1816. Un grand défilé est organisé chaque 9 juillet sur l'Avenue Del Libertador de Buenos Aires avec la participation de 18 troupes musicales d’Argentine et de nombreux pays…

 

La fête nationale argentine célèbre l'indépendance du pays vis-à-vis de l’Espagne. Le 9 juillet 1816, le Congrès de Tucumán (ville du nord du pays) déclarait la rupture formelle des liens politiques des Provinces-Unies du Río de la Plata avec la monarchie espagnole. Depuis 1826, le 9 juillet est célébré comme la fête nationale de l’Argentine.

Traditionnellement, pour le Día de la Independencia Argentina, un grand défilé est organisé le 9 juillet sur l'avenue Del Libertador, à Buenos Aires avec la participation de 18 troupes musicales d’Argentine et de nombreux pays. Cette année, en raison de l’épidémie de Covid-19, les festivités seront bien plus modestes. On se contentera d’un levé du drapeau national au son de l'hymne argentin puis d’un modeste défilé devant un public restreint portant un masque.

De nombreux endroits en Argentine, rues, navires, sociétés portent le nom de « 9 juillet » et même une équipe de football comme le « Club Atlético 9 de Julio » de Rafaela (Santa Fe).

Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 9 juillet 2025

 
Lire la suite
1975, Cap-Vert, indépendance, 5 juillet Bruno Teissier 1975, Cap-Vert, indépendance, 5 juillet Bruno Teissier

5 juillet : les 50 ans de la république du Cap-Vert

Chaque année, le 5 juillet est un jour férié au Cap-Vert, c’est le Jour de l'indépendance et la fête nationale du pays.

 

Le Cap-Vert célèbre ce 5 juillet, un demi-siècle d'indépendance avec un vaste programme d'activités mettant en valeur son histoire, sa culture et son identité. Au programme : concerts sur plusieurs scènes, expositions, conférences, foire du livre, défilé des forces vives, activités culturelles et récréatives, ainsi qu'un feu d'artifice qui illuminera toutes les municipalités du pays. Chaque année, le 5 juillet est un jour férié, c’est le Jour de l'indépendance du Cap-Vert (Dia da Independência de Cabo Verde). C’est la fête nationale du pays.

Les îles du Cap-Vert furent « découvertes » entre 1460 et 1462 par António de Noli, Diogo Gomes et Diogo Afonso. La première colonie européenne sur l'archipel fut fondée sur l'île de Santiago. Son indépendance n’a pas été acquise après une longue guerre comme dans les autres colonies portugaises, mais les Cap-verdiens ont été solidaires des guérillas anticoloniale, en particulier au sein du Parti africain pour l'indépendance de la Guinée et du Cap-Vert (PAIGC) fondé en 1956 et qui a pris les armes en 1961. Il a fallu attendre la Révolution des Œillets, le 25 avril 1974 au Portugal, pour que le Cap-Vert devienne totalement indépendant du Portugal, c’était le 5 juillet 1975.

#CaboVerde50Anos #nosorgullhonosfuturo

Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 5 juillet 2025

 
Lire la suite
1776, États-Unis, indépendance, 4 juillet Bruno Teissier 1776, États-Unis, indépendance, 4 juillet Bruno Teissier

4 juillet : la fête nationale états-unienne et l’apogée du règne de Trump

Le 4 juillet, Jour de l’Indépendance, est la fête nationale des États-Unis. Selon les vœux de Donald Trump, cette fête doit marquer son triomphe politique tant sur le plan intérieur qu’international... tant que les forces contraires ne lui auront pas barré la route.

 

Le 4 juillet (Fourth of July) ou Jour de l’Indépendance, également appelé 4 juillet (Independence Day) est la fête nationale des États-Unis. Elle commémore la Déclaration d’indépendance à l’égard du Royaume-Uni, le 4 juillet 1776. C’est un jour férié fédéral, rémunéré, depuis 1941.

Cette année, c’est le 249e anniversaire de l’ « indépendance, les festivités vont durer jusqu’en 2026, année qui marquera le 250e anniversaire des États-Unis. La Maison Blanche évoque sur son site une « Grande fête d’État américaine » qui culminera l’an prochain à Washington un combat de l’Ultimate Fighting Championship (UFC) pour 25 000 spectateurs… dans l’enceinte même de la Maison Blanche.

Ce vendredi, les cérémonies débutent à 16h, Donald Trump a prévu de signer et promulguer sa loi fameuse budgétaire de manière la plus solennelle et la plus spectaculaire en présence des parlementaires. La fête comprend une parade aérienne de bombardiers furtifs B-2. Un choix symbolique, puisque c’est ce type d’avion qui a bombardé les installations nucléaires iraniennes le 22 juin dernier. Selon les vœux de Donald Trump, cette fête doit marquer son triomphe politique tant sur le plan intérieur qu’international. Tel le feu d’artifice qui va terminer la soirée, la gloire du président américain a toute chance d’être aussi éphémère. C’est pour cela qu’il en profite pleinement avec gourmandise.

Ce jour est traditionnellement l’occasion de fêtes et de cérémonies célébrant l'histoire du pays, son gouvernement et ses traditions. Se déroulent notamment des feux d'artifice, des défilés (les « parades »), des barbecues, des pique-niques, des matchs de baseball, etc.

Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 4 juillet 2025

Défilé du 4 juillet sur Boulder Street, Denver, 2009 (Photo Dimi Talen)

 
Lire la suite
1975, Mozambique, indépendance, 25 juin Bruno Teissier 1975, Mozambique, indépendance, 25 juin Bruno Teissier

25 juin : l’anniversaire de l’indépendance du Mozambique

Le 25 juin 1975, il y a un demi-siècle, le Mozambique accédait à l’indépendance après cinq siècles d’occupation portugaise.  La lutte contre le terrorisme qui gangrène la province de Cabo Delgado et la corruption qui mine le développement du pays sont les principaux défis auxquels est confronté le Mozambique.

 

Le 25 juin 1975, il y a exactement un demi-siècle, le Mozambique accédait à l’indépendance après presque cinq siècles d’occupation portugaise.  Au XVIe siècle, les Portugais n’avaient conquis que certains points de la côte, notamment l’île de Mozambique qui a donné son nom au pays. Ce n’est qu’à la fin XIXe siècle qu’ils occupèrent l’ensemble du territoire, cherchant même à l’étendre jusqu’à l’Angola, un projet dont les Anglais empêcheront la réalisation.

Exploité pendant des décennies, le peuple du Mozambique a fini par demander à s’émanciper alors que le régime portugais, une dictature particulièrement rétrograde, prétendait étouffer toutes tentatives d’autonomie. La guerre coloniale a commencé le 25 septembre 1964, avec un attentat contre le poste administratif du Chai dans la province de Cabo Delgado. Il a fallu une révolution au Portugal, le 25 avril 1974, faisant chuter la dictature, pour que la guerre d’indépendance du Mozambique se termine par les accord de Lusaka, le 7 septembre 1974, et un cessez-le-feu, le lendemain. Celui-ci aboutit à une indépendance négociée en 1975 et proclamée le 25 juin de la même année.

Le pays n’en a pas été quite pour autant. Le Front de libération du Mozambique (le Frelimo) qui avait lancé la lutte armée avec le soutien de l’URSS est arrivé au pouvoir. La guerre froide n’est pas terminée. Les États-Unis qui avaient soutenu la dictature portugaise, arme une guérilla visant à renverser le régime mozambicain issu de la guerre d’indépendance, entretenant ainsi un état de guerre permanent qui a duré des décennies. Le Frelimo est toujours au pouvoir, les États-Unis ont aujourd’hui lâché l’affaire, ils sont même devenus les principaux bailleurs de fonds du régime. Mais dans les régions de l’extrême nord, dans la province de Cabo Delgado, là où ils entretenaient des forces anticommunistes, des groupes islamistes ont aujourd’hui pris le relais et entretiennent, à leur tour, une déstabilisation permanente du pays. Un demi-siècle après la fin de la guerre d’indépendance, le pays ne vit toujours pas vraiment en paix. De plus, outre le manque de sécurité et de tranquillité publiques, les partis d'opposition accusent l'État mozambicain d'être dominé par la corruption, les enlèvements, le trafic de drogue, la mauvaise gouvernance.

Le 25 juin est néanmoins la fête nationale du Mozambique, connu comme le Jour de l’indépendance nationale (Dia da Independência Nacional). Le président de la République, Daniel Francisco Chapo, dirige ce dimanche, à 09h00, à Praça dos Heróis, dans la ville de Maputo, la cérémonie de dépôt d'une gerbe de fleurs à l'occasion du 50e anniversaire de l'indépendance nationale.

En avril, le président Chapo avait réactivé la Flamme de l'unité nationale à Nangade, dans la province de Cabo Delgado, marquant le lancement des célébrations du 50e anniversaire de l'indépendance du pays. La flamme, symbole national d'unité et d'identité, avait été allumée pour la première fois le 9 juin 1975, peu avant l'indépendance du Mozambique. La flamme a poursuivi son voyage à travers les provinces du pays, terminant son périble à Maputo, la capitale du pays, le 25 juin, jour de l'indépendance.

Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 24 juin 2023

 

Le 25 juin 1975

Lire la suite