L’Almanach international

Parce que chaque jour est important quelque part dans le monde

1994, ONU, écologie, climat, 17 juin Bruno Teissier 1994, ONU, écologie, climat, 17 juin Bruno Teissier

17 juin : journée de lutte contre la désertification et la sécheresse 

La Journée mondiale de lutte contre la désertification et la sécheresse est célébrée chaque année le 17 Juin, pour sensibiliser l’opinion publique à cette question et aux efforts à faire au niveau international. Le thème pour cette édition 2023 est « Femme. Sa terre. Ses droits ».

 

La Journée mondiale de lutte contre la désertification et la sécheresse est célébrée chaque année le 17 Juin, pour sensibiliser l’opinion publique à cette question et aux efforts à faire au niveau international. Cette journée internationale a été instaurée en 1995. La date du 17 juin rappelle  la Convention des Nations Unies sur la lutte contre la désertification, adoptée le 17 juin 1994 à Paris. Elle est l’occasion de rappeler à chacun que la neutralité en termes de dégradation des terres est possible moyennant un fort engagement de la communauté et une coopération à tous les niveaux. Le thème pour cette édition 2023 est « Femme. Sa terre. Ses droits ».

La Journée mondiale 2023 est en effet axée sur l'égalité d'accès des femmes à la terre et aux biens qui lui sont liés, c’est investir directement dans leur avenir et dans l'avenir de l'humanité.

Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde

 
17-6-2.png
Lire la suite
1968, Nauru, 31 janvier, écologie, migrants, indépendance Bruno Teissier 1968, Nauru, 31 janvier, écologie, migrants, indépendance Bruno Teissier

31 janvier : Nauru, État sans avenir, un exemple à méditer

C’est un pays ruiné, à tous les sens du terme, qui fête l’anniversaire de son indépendance obtenue en 1968 avec le départ des Australiens. Ce micro-État du Pacifique a eu pourtant sa courte heure de gloire…

 

C’est un pays ruiné, à tous les sens du terme, qui fête l’anniversaire de son indépendance obtenue en 1968 avec le départ des Australiens. Ce micro-État du Pacifique a eu pourtant sa courte heure de gloire, il fut dans les années 1970, le deuxième État le plus riche du monde par habitant. Sa richesse : l’île unique est un bloc de phosphate, exploité à outrance jusqu’à l’épuisement, au point d’avoir ravagé toutes les terres cultivables. Le centre de l’île n’est plus qu’un désert, aujourd’hui abandonné par les compagnies minières. L’argent a filé, il n’en reste rien, les jeunes n’ont d’autres choix que de s’expatrier en Australie. Il se pourrait qu’un jour la totalité des 9000 habitants de l’île doivent partir faute de pouvoir continuer à vivre sur une île ravagée par le surdéveloppement. Certains voient dans cette triste fin, une parabole adressée à notre planète.

Le projet actuel est de relancer l’exploitation minière, cette fois en s’attaquant aux grands fonds marins. Les premières missions d’exploration ont débuté fin 2022 en dépit des risques environnementaux évidents, surtout quand on sait ce que les Nauruans ont fait de leur île.

Autre sujet de vives controverses : Nauru sert aujourd’hui de prison au service des autorités australiennes en quête de lieux pour parquer, dans des conditions déplorables, les demandeurs d’asile qui ont tenté de chercher un refuge en Australie. Près de 1500 personnes ont été forcées de s'installer sur cette île. Des hommes, des femmes et des enfants qui doivent cohabiter avec les habitants de la minuscule nation, certains y sont depuis plus de 5 ans dans des conditions concentrationnaires. Depuis plusieurs années, Nauru est l'un des piliers de la politique migratoire australienne, en échange de quelque 300 millions d'euros versée au gouvernement de l'île-nation.

On pense que les premiers habitants sont arrivés il y a quelque 2000 à 3000 ans, lors d'une vague de migration vers le Pacifique. L’originalité de la langue nauruane suggère que les Nauruans ont longtemps été isolés des îles voisines. Pendant des millénaires,  ils ont développé un système culturel et social reposant sur 12 tribus.  Le 8 novembre 1798, le baleinier britannique Hunter, sous le commandement de John Fearn, est le premier navire européen à s'approcher de l'île. Des canots ont ramé à la rencontre du navire mais Fearn et son équipage sont restés à bord, tandis que les Nauruans sont restés dans leurs bateaux. Les indigènes ne semblaient pas être hostiles et l’aspect idyllique de la terre a conduit Fearn à désigner l’endroit comme Pleasant Island. À partir de 1830, d’autres Européens ont commencé à visiter l’île, apportant des idées et des coutumes européennes, des armes à feu, de l'alcool, de la nourriture et des maladies. Le commerce a augmenté le nombre d'armes à feu sur l'île, entraînant une guerre civile de 10 ans entre les tribus rivales à partir de 1878.  Pendant ce temps, les commerçants allemands se sont installés sur l'île et, pour protéger leurs intérêts, l'Allemagne a annexé Nauru en 1888. L'exportation la plus lucrative a d’abord été celle du coprah (chair de noix de coco séchée) mais la découverte en 1900 de gisements de phosphate, principalement utilisés comme engrais, a fait de l'île une possession particulièrement précieuse.  Lorsque la Première Guerre mondiale a éclaté en 1914, l'Australie s'est emparée de Nauru. Très convoitée, l’île a subi des bombardements allemands pendant la Seconde Guerre mondiale puis une brève occupation japonaise. En 1945, c’est le rétablissement de la tutelle conjointe australo-néo-zélandaise, En 1966, l'autonomie gouvernementale a été accordée à Nauru et les négociations ont commencé pour l'indépendance totale, laquelle est entrée en vigueur le 31 janvier 1968. C’était alors la plus petite république du monde.

Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde

Pour nous aider à faire vivre l’Almanach BiblioMonde, pensez à un petit don de temps en temps, vous pouvez le faire sur Tipeee
nauru.png
 
Lire la suite

9 juin : la Journée du Triangle de corail pour défendre un écosystème marin menacé

Le Triangle de corail est l’une des trois zones écologiques les plus importantes de la planète. Il englobe six pays autour de son système de récifs corallien : l'Indonésie, la Malaisie, les Philippines, la Papouasie-Nouvelle-Guinée, les îles Salomon et le Timor oriental. Avec le réchauffement climatique, cette portion des océans est aujourd’hui particulièrement menacée dans sa diversité biologique.

 

Cette journée, instaurée en 2012, succède à celle consacrée aux océans, le 8 juin. Elle concerne une portion des océans particulièrement menacée dans sa diversité biologique.

Le Triangle de corail englobe six pays (le CT6) autour de son système de récifs : l'Indonésie, la Malaisie, les Philippines, la Papouasie-Nouvelle-Guinée, les îles Salomon et le Timor oriental (soit 365 millions d’habitants). C’est l’une des trois zones écologiques les plus importantes de la planète avec le bassin du Congo et la forêt amazonienne. Cet espace maritime n’occupe que 1,6 % de la superficie océanique totale du monde, mais elle contient 30 % des récifs coralliens, qui abritent 76 % des espèces de coraux dans le monde, Un tiers des espèces de poissons des récifs corallin, 6 des 7 espèces de tortues marines. Les baleines bleues, les cachalots, les dauphins et les dugongs broutent la flore et la faune abondantes des récifs. La plus grande étendue de forêts de mangroves au monde entoure la zone.

Le Triangle de Corail a été affecté par le changement climatique, la pollution marine et l'acidification des océans. Les pays vivant autour du Triangle de corail ont lancé cette initiative pour protéger l'écosystème marin de leur région en organisant des festivals de films sur l'océan, des fêtes sur la plage, des nettoyages de plage et la plantation de mangroves.

Tous les pays du CT6 ont ratifié "l'Accord sur la création du Secrétariat régional de l'Initiative du Triangle de corail sur les récifs coralliens, la pêche et la sécurité alimentaire (CTI-CFF)" qui constitue la base à partir de laquelle le Secrétariat régional fonctionnera. Le Secrétariat régional permanent a été officiellement créé avec la nomination du premier directeur exécutif en avril 2015, dont le siège est basé à Manado, en Indonésie.

Chaque année, un pays se charge d’animer la Journée du Triangle de corail (Coral Triangle Day), en 2022, c’est le tour des îles Salomon. Chaque 9 juin, on procède au nettoyage des plages ; on organise des dîners et des expositions de produits de la mer durables lors de fêtes sur les plages, toutes porteuses du message de la conservation des océans sous la bannière générale « eaux partagées, solutions partagées ».

Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde

 

Les représentants des six pays du CT6

Lire la suite
Mexique, écologie, arbres Bruno Teissier Mexique, écologie, arbres Bruno Teissier

8 juillet : le Mexique se mobilise pour préserver sa forêt

Depuis 1959, le Mexique célèbre la Journée de l'arbre (El día del árbol) chaque deuxième jeudi de juillet, par décret du président Adolfo López Mateos.

 

Le Mexique fait partie des 10 pays possédant la plus grande superficie forestière et reboisée au monde. Cependant, ces dernières années, la déforestation a augmenté en raison de catastrophes naturelles et humaines telles que les incendies. 

Depuis 1959, le Mexique célèbre la Journée de l'arbre (El día del árbol) chaque deuxième jeudi de juillet, par décret du président Adolfo López Mateos. 

Le gouvernement a mis en œuvre le programme initialement appelé « Tolérance zéro pour l'exploitation forestière clandestine » , avec un accent particulier sur deux État : le Michoacán et l'État de Mexico, afin de renforcer les actions d'impact dans la réserve de biosphère de Mariposa Monarch.  En moyenne, quatre arbres abattus sur dix le sont sans autorisation selon le ministère de l'Environnement et des Ressources naturelles, SEMARNAT.  

Il existe une Journée internationale de l’arbre, le 28 juin.

Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 7 juillet 2021

 
arbres.png
Lire la suite
1992, ONU, Santé, 22 mars, écologie Bruno Teissier 1992, ONU, Santé, 22 mars, écologie Bruno Teissier

22 mars : la journée mondiale de l'eau

Alors qu’on célèbre la 28e Journée mondiale de l’eau, force est de constater que près un milliard des habitants de la planète n’a toujours pas accès à l’eau potable et que deux milliards et demi n’ont pas un accès suffisant à l’eau pour une hygiène élémentaire.

 

Alors qu’on célèbre la 28e Journée mondiale de l’eau,  instituée au sommet de Rio de 1992,  force est de constater que près un milliard des habitants de la planète n’a toujours pas accès à l’eau potable et que deux milliards et demi n’ont pas un accès suffisant à l’eau pour une hygiène élémentaire, notamment des toilettes équipées d’une chasse d’eau.

Résultat, 2,6 millions de personnes meurent toujours chaque année de maladies liées à l’eau, ce qui fait de l’eau insalubre une des premières causes de mortalité au monde. Les acteurs humanitaires que nous sommes menons contre ce fléau un combat quotidien, sur le terrain, mais aussi en luttant auprès des instances nationales et internationales pour faire entendre la voix de celles et ceux à qui nous venons en aide chaque jour.

"La place de l'eau dans nos sociétés et comment la protéger" est le thème de la Journée mondiale de l'eau 2021. Il s’agit d’une adaptation de la principale promesse du Programme de développement durable à l’horizon 2030 : tout le monde doit pouvoir bénéficier des progrès accomplis en matière de développement durable.

Aujourd’hui sont décernés des prix encourageant les meilleures pratiques de gestion durable de cette source de vie.

#WorldWaterDay et #Water2me

 
eau.png
Lire la suite
1970, ONU, écologie Bruno Teissier 1970, ONU, écologie Bruno Teissier

22 avril : c'est la Journée de la Terre, alors que la pandémie offre un répit à la planète

Pendant que nous sommes confinés, la nature reprend ses droits car la pollution a baissé partout de manière spectaculaire. Beau cadeaux à la planète pour le 50e anniversaire de la Fête de la Terre.

 

Pendant que nous sommes confinés, la nature reprend ses droits. Des sangliers dans les rues de Barcelone, un puma dans le centre de la capitale chilienne Santiago, des famille de canards en visite dans les rue de Paris, les poissons sont réapparus dans les eaux de Venise, les habitants du Népal voient à nouveau l’Everest car la pollution en Chine a baissé de manière spectaculaire, comme partout ailleurs… beau cadeau à la planète pour le 50e anniversaire de la Fête de la Terre. Lancée en 1970 par Gaylord Nelson, un sénateur américain réagissant à une marée noire qui dévasta la Californie en 1969, la Journée de la Terre (Earth Day) a été officialisée par l’ONU en 2009.

De nombreux artistes, soucieux de l'avenir de la planète, fêteront le 50ème anniversaire de la Journée de la Terre avec des concerts et des conférences diffusés en direct sur internet pendant trois jours, du 22 au 24 avril prochains. "Earth Day Live" sera diffusé en direct de 9h à 21h EST (15h à 3h du matin heure de Paris) du 22 au 24 avril sur le site officiel de l'événement ainsi que sur Facebook, YouTube, Twitter et Twitch.

L’accelaration de déforestation des régions tropicales enregistrés ces dernières décennies n’est pas sans conséquence avec l’apparition de nouveau virus. Les forêts tropicales, parce qu’elles sont particulièrement riches en biodiversité, sont aussi très riches en micro-organismes. La pandémie de coronavirus doit être l’occasion d’une prise de conscience.

D’ordinaire, cette fête de la Terre n’est marquée en France que par quelques manifestations locales dans des lieux voués à la protection de l’environnement. Dans certains pays, comme le Canada, elle rassemblent généralement plusieurs centaines de personnes. Cette année, ce ne sera pas le cas.

Le site officiel de la Journée de la Terre : www.earthday.org

Ne pas la confondre avec la Journée de la terre (sans majuscule) des Palestiniens, le 30 mars.

 
earthday.jpg
Lire la suite
1970, ONU, 22 avril, écologie Bruno Teissier 1970, ONU, 22 avril, écologie Bruno Teissier

22 avril : la Journée mondiale de la Terre

La Journée de la Terre a été officialisée par l’ONU en 2009. À présent marque aussi l’anniversaire de la signature de l’Accord de Paris. Le 22 avril 2016, au siège des Nations Unies à New York, l’Accord de Paris sur le climat, adopté à la COP21, était signé par 175 Parties

 

La France s’y est mise tardivement, mais cette journée appelée Earth Day commence à mobiliser pleinement comme dans d’autres pays. Lancée en 1970 par Gaylord Nelson, un sénateur américain réagissant à une marée noire qui dévasta la Californie en 1969, la Journée de la Terre a été officialisée par l’ONU en 2009. À l’origine, la date ne signifiait rien. Elle a été choisie pour mobiliser le plus d’étudiants nord-américains possible, elle tombe hors vacances et hors période d’examen. Les mauvaises langues ont toutefois fait remarquer qu’elle correspondait à la naissance de Lénine, une manière de dénoncer les premier défenseurs de l’environement comme de dangereux étatistes, terme très péjoratif aux États-Unis. Au moins peut-on dire que cette journée célébrée chaque année dans presque tous les pays, est à l’origine des mouvements environementalistes tels que nous les connaissons aujourd’hui. Elle fait échos à la Journée mondiale de l’environnement (5 juin).

À présent marque aussi l’anniversaire de la signature de l’Accord de Paris. Le 22 avril 2016, au siège des Nations Unies à New York, l’Accord de Paris sur le climat, adopté à la COP21, était signé par 175 Parties (soit 174 pays et l’Union européenne), ce qui lui a permis d’entrer en vigueur le 4 novembre 2016.

Ne pas la confondre avec la Journée de la terre (sans majuscule) des Palestiniens (voir le 30 mars).

 
earth.png
Lire la suite
écologie Bruno Teissier écologie Bruno Teissier

22 mars : la journée mondiale de l'eau

Alors qu’on célèbre la 26e Journée mondiale de l’eau, instituée au sommet de Rio de 1992, force est de constater que près un milliard des habitants de la planète n’a toujours pas accès à l’eau potable…

 

Alors qu’on célèbre la 26e Journée mondiale de l’eau, instituée au sommet de Rio de 1992, force est de constater que près un milliard des habitants de la planète n’a toujours pas accès à l’eau potable et que deux milliards et demi n’ont pas un accès suffisant à l’eau pour une hygiène élémentaire, notamment des toilettes équipées d’une chasse d’eau. Pour des raisons climatiques, l’eau est très mal répartie sur la surface du globe, le réchauffement de la planète pourrait encore aggraver la situation au pour d’en faire un des enjeux géopolitique majeur du XXIe siècle. Aujourd’hui sont décernés des prix encourageant les meilleures pratiques de gestion durable de cette source de vie.

La Journée mondiale de l’eau 2019 a pour thème «Ne laisser personne de côté». Il s’agit d’une adaptation de la principale promesse du Programme de développement durable à l’horizon 2030: tout le monde doit pouvoir bénéficier des progrès accomplis en matière de développement durable.

700 millions de personnes dans le monde pourraient être déplacées en raison d’une aggravation de la pénurie d’eau d’ici à 2030.

 
eau.jpg
Lire la suite