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ONU, 1945, 24 octobre Bruno Teissier ONU, 1945, 24 octobre Bruno Teissier

24 octobre : le 80e anniversaire des Nations unies

Pour célébrer ce 80e anniversaire de l'Organisation des Nations Unies, certains bâtiments, ponts, musées et monuments sont éclairés en bleu - la couleur officielle des Nations Unies - ce 24 octobre 2025. Mais c’est un anniversaire bien amer que fête aujourd’hui, l’ONU.

 

C’est un anniversaire bien amer qui est fêté aujourd’hui, alors que s’est ouverte cette semaine la 80e Assemblée générale des Nations Unies. Celle-ci réunit comme chaque année les dirigeants mondiaux, experts et membres de la société civile, pour une édition placée sous le thème « Mieux ensemble : 80 ans et plus pour la paix, le développement et les droits humains ». Mais l’organisation doit affronter des coupes budgétaires et des plans sociaux dus à la désaffection de nombreux membre à commencer par les États-Unis qui ont réduit drastiquement leur contribution.

L’ONU est marginalisée par les grandes puissances, accusée d’impuissance face aux crimes, aux génocides et aux guerres, notamment à cause de l’inaction du Conseil de sécurité l'ONU, paralysé sur des conflits majeurs comme Gaza et l’Ukraine par le droit de veto de ses membres permanents. Mais elle reste malgré tout considérée comme plus que jamais indispensable en raison de son travail de terrain, comme la distribution d’aide alimentaire à plus de 100 millions de personnes dans 120 pays l’an dernier par le Programme alimentaire mondial qui a apporté une aide alimentaire ; ou la présence de milliers de Casques bleus déployés pour protéger des civils dans des zones de conflit, même si là où ils seraient très utiles comme en Palestine pour protéger les populations civiles, Israël et les États-Unis lui en interdisent l’entrée. L’efficacité de l’ONU reste à désirer, admet António Guterres, le secrétaire général, mais, il faut s’en convaincre, si elle n’existait pas le monde serait bien pire.

Au printemps 1945, des représentants de 50 pays s’étaient réunis à San Francisco pour mettre la dernière main à une Charte des Nations unies. Le 24 octobre marque le jour où un nombre suffisant de ratifications ont été réunies pour lancer officiellement la nouvelle organisation. La nouvelle institution mondiale, qui émergeait du chaos et des ravages de la seconde guerre mondiale, visait « à préserver les générations futures du fléau de la guerre, à proclamer de nouveau notre foi dans les droits fondamentaux de l’Homme, à favoriser le progrès social et à instaurer de meilleures conditions de vie dans une liberté plus grande ». Dans le monde entier, c’est l’occasion de tenir des réunions et d’organiser des expositions sur les réalisations et les objectifs de l’organisation. En 1971, l’ONU a recommandé que le 24 octobre soit célébré comme un jour férié par les États membres, mais très peu l’ont adopté.

La Journée des Nations Unies (UN Day) marque l'anniversaire de l'entrée en vigueur de la Charte des Nations Unies le 24 octobre 1945. Célébrée chaque année, elle offre l'occasion de réaffirmer les buts et principes de la Charte des Nations Unies qui la guident depuis 80 ans.

Cependant, cette année, l’ONU fête tristement cet anniversaire, les États-Unis se sont retirés de l’Unesco en 2019, de l’OMS en 2020, en pleine pandémie de Covid-19… Cet activisme forcené de Trump, Netanyahou, Poutine et quelques autres contre le multilatéralisme affaibli financièrement et politiquement l’organisation mondiale.

Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 23 octobre 2025

 
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1918, Afrique du Sud, 18 juillet, héros national Bruno Teissier 1918, Afrique du Sud, 18 juillet, héros national Bruno Teissier

18 juillet : Mandela Day

Aujourd'hui, les Nations Unies vous invitent à consacrer 67 minutes de votre temps à aider vos semblables en hommages aux valeurs défendues par l'ancien président sud-africain pendant les 67 années de sa carrière politique (dont 27 ans passés en prison)…

 

Aujourd'hui, les Nations Unies vous invitent à consacrer 67 minutes de votre temps à aider vos semblables en hommage aux valeurs défendues par l'ancien président sud-africain pendant les 67 années de sa carrière politique (dont 27 ans passés en prison).

Parmi les bonnes actions prévues aujourd'hui pour le Mandela Day, un concert est organisé dans les rues du Cap à partir de midi, heure locale : 67 musiciens placés dans différents quartiers joueront pendant soixante-sept minutes.

La Journée Nelson Mandela a été créée par l’ONU en 2009, elle correspond à l’anniversaire de la naissance du leader sud-africain, né en 1918. À 8h05 précises, tous les enfants des écoles sud-africaines entonnent un chant en son honneur.

Neuf ans après sa mort, et vingt-quatre ans après la fin de son mandat de Président de la nation arc-en-ciel, le combat du prix Nobel de la Paix 1994 n’est pas terminé. La liberté a été acquise par la majorité noire, mais les inégalités sont désormais plus importantes qu’à l’époque de l’apartheid.

Alors que les Nations Unies célèbrent leur 80e anniversaire, le message intemporel de service et de progrès de Mandela continue d'inspirer. En ce jour important, le Secrétaire général de l'ONU, António Guterres, a exhorté la communauté internationale à s'inspirer de l'engagement indéfectible de Madiba en faveur de la liberté, de l'égalité et des droits humains – des principes qui demeurent plus essentiels que jamais.

Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 17 juillet 2025

 
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ONU, Santé, 13 juin Bruno Teissier ONU, Santé, 13 juin Bruno Teissier

13 juin : Journée Internationale de sensibilisation à l'albinisme

S'ajoutant aux souffrances et aux handicaps liés à la maladie génitale qui les touchent, les albinos sont souvent mis au ban de la société, voire persécutés en raison de croyances liées à la sorcellerie. Depuis 2015, cette journée internationale, créée par l’ONU, cherche à mettre fin à ces pratiques.

 

Noir à la peau blanche. Il ne fait pas bon être né albinos sur le territoire africain. S'ajoutant aux souffrances et aux handicaps liés à la maladie génitale qui les touchent, ils sont mis au ban voire persécutés en raison de croyances liées à la sorcellerie. Depuis 2015, la Journée internationale de sensibilisation à l'albinisme, créée par l’ONU, le 13 juin, cherche à mettre fin à ces pratiques. La date du 13 juin a été choisie car ce jour-là en 2013, les Nations Unies ont adopté leur première résolution sur l'albinisme.

« Revendiquer nos droits : Protéger notre peau, préserver nos vies" » est le thème de la journée de 2025. Le thème 2025 souligne le besoin urgent de prévenir le cancer de la peau chez les personnes atteintes d'albinisme par la sensibilisation, le dépistage et l'accès à la crème solaire.

Dans certains pays, elles ont récemment été étiquetées « COVID-19 », dans le but de les transformer en boucs émissaires pour la pandémie. Cette ultérieure tentative de discrimination vient s’ajouter aux assassinats, aux attaques, aux brimades et à la stigmatisation déshumanisante déjà perpétrés contre elles. 

L'albinisme est une maladie rare, non transmissible et héréditaire qui existe dans le monde entier, indépendamment de l'appartenance ethnique ou du genre.  L'albinisme est dû à une absence de pigmentation (mélamine) sur les cheveux, la peau et les yeux (albinisme oculo-cutané), et il n'existe aucun remède à l'heure actuelle.

En Europe et en Amérique du Nord, 1 personne sur 20 000 souffre de cette maladie. Les estimations de l’OMS oscillent entre 1 cas sur 5 000 et 1 cas sur 15 000 en Afrique subsaharienne, où cette condition est plus répandue. En Afrique, dans certains pays, les personnes atteintes d’albinisme sont en danger de mort.

Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 12 juin 2025

 

photo de Babar Ali (Pixabay)

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1924, ONU, sport, 25 mai Bruno Teissier 1924, ONU, sport, 25 mai Bruno Teissier

25 mai : la Journée mondiale du football

Créée en 2024, la journée mondiale du football est l’anniversaire du premier tournoi international de football de l’histoire avec la représentation de toutes les régions du monde, tournoi qui a eu lieu le 25 mai 1924, dans le cadre des Jeux olympiques d’été, organisés à Paris.

 

La Journée mondiale du football (World Football Day) est l’anniversaire du premier tournoi international de football de l’histoire avec la représentation de toutes les régions du monde, tournoi qui a eu lieu le 25 mai 1924, dans le cadre des Jeux olympiques d’été, organisés à Paris. Cette journée mondiale, instaurée par l’ONU, est toute récente : elle a été décidée l’an dernier lors de la 78e session de son Assemblée générale, le 7 mai 2024, pour célébrer le 100e anniversaire de ce premier tournoi international.

Dans sa résolution, l’ONU reconnaît également « le rôle fondamental » de la Fédération internationale de football association (FIFA) et le rôle important des fédérations régionales et nationales de football, ainsi que des associations concernées, dans la promotion du football. Comme nouveauté cette année, proposée par la FIFA, la première édition d’une Semaine mondiale du football qui s’est déroulée du 21 au 25 mai 2025 avec pour slogan, « L’union fait la force » et qui se termine donc aujourd’hui.

La Coupe du Monde, organisée par la FIFA, plus grande compétition internationale de football revient en 2026, pour sa 23e édition, avec plusieurs nouveautés au programme. Elle sera notamment co-organisée par trois pays (États-Unis-Canada-Mexique), où s’affronteront 48 des meilleures équipes au monde.

La résolution des Nations unies qui a créé cette journée mondiale encourage tous les pays à soutenir le football et d'autres sports en tant qu'outils de promotion de la paix, du développement et de l'autonomisation des femmes et des filles. Elle incite également les pays à adopter des politiques et des programmes visant à promouvoir le football et d'autres sports et activités physiques.

Il existait depuis 2013, une Journée du football et de l’amitié (Football for Friendship - ФУТБОЛ ДЛЯ ДРУЖБЫ ) lancée en Russie par le conglomérat pétrolier russe Gazprom qui avait pris une dimension internationale avec une soixantaine de participants. La dernière édition remonte à 2021. Depuis l’agression de l’Ukraine par la Russie, en février 2022, les pays occidentaux ont cessé d’y participer. Cette journée se poursuit, sous une autre forme à des dates variables, en Russie avec une poignée de pays alliés.

Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 24 mai 2025

Bibliographie :

Géopolitique du football 1900-1939, par Frédérik Legat, préface de Pascal Boniface

Géopolitique du football 1939-1945, par Frédérik Legat, préface de Patrick Clastres

Géopolitique du football 1945-1991, derrière le rideau de fer, par Frédérik Legat, préface de Lukas Aubin

Géopolitique du football 1945-1991, à l’Ouest et au Sud, par Frédérik Legat, préface de Karl Olive (à paraître en octobre 2025)

 
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ONU, 13 octobre, catastrophe Bruno Teissier ONU, 13 octobre, catastrophe Bruno Teissier

13 octobre : Journée de la prévention des catastrophes

Instituée par l’ONU en 1989, cette journée internationale permet de rappeler l'importance de la stratégie pour la prévention des catastrophes, chaque 13 octobre, à l’issue d’une période où, depuis la fin août et jusque début octobre, les situations dramatiques se succèdent, chaque année plus meurtrières que dans le passé, pour celles qui dépendent du climat.

 

Instituée par l’ONU en 1989, cette journée internationale permet de rappeler l'importance de la stratégie pour la prévention des catastrophes, chaque 13 octobre, à l’issue d’une période où, depuis la fin août et jusque début octobre, les situations dramatiques se succèdent, chaque année plus meurtrières que dans le passé, pour celles qui dépendent du climat. 138 pays, dont la France, prennent part à cette action concertée chaque 13 octobre.

L’objectif de cette Journée internationale pour la réduction des risques de catastrophe (International Day for Disaster Risk Reduction, IDDRR) est de rappeler à tous, les démarches et les choix pour réduire les conséquences dommageables à la santé humaine, aux enjeux économiques, environnementaux et patrimoniaux d'aléas naturels tels que les inondations, les séismes, les éruptions volcaniques, les tempêtes et les cyclones, les feux de forêts, les glissements de terrain... souvent aggravés par l'action de l'homme.  

La pandémie de COVID-19 et l'urgence climatique montrent que nous avons besoin d'une vision claire, de planification et d'institutions compétentes et aptes à agir sur la base de preuves scientifiques dans l’intérêt du public.

Cela nécessite la mise en place de stratégies nationales et locales de réduction des risques de catastrophe d'ici à la fin de l'année 2020, comme convenu en 2015 par les États Membres des Nations unies lorsqu'ils ont adopté le Cadre de Sendai (au Japon) pour la réduction des risques de catastrophe. 

Aujourd’hui, les fonds alloués aux interventions d'urgence sont environ 20 fois supérieurs à ceux destinés à la prévention et à la préparation, ce qui va à l'encontre de principes de durabilité.

Selon l’UNICEF, environ un milliard d’enfants dans le monde sont exposés à des risques extrêmement élevés en raison des impacts climatiques, notamment des catastrophes liées au climat.

La Journée internationale pour la réduction des risques de catastrophe 2024 met l’accent sur le rôle de l’éducation dans la protection et l’autonomisation des enfants pour un avenir sans catastrophe.

Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 12 octobre 2024

 
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ONU, 21 septembre, paix Bruno Teissier ONU, 21 septembre, paix Bruno Teissier

21 septembre : la Journée internationale de la paix

Son écho n’est pas considérable, elle est pourtant fêtée depuis 1981 sur décision de l’ONU. L’Assemblée générale de l’ONU en a fait, en 2001, la Journée comme « une période de non-violence et de cessez-le-feu », gageons qu’elle soit respectée comme telle dans le Caucase, en Ukraine, en Birmanie, en Éthiopie…

 

Son écho n’est pas considérable, la Journée internationale de la paix (IDP)  est pourtant fêtée depuis 1981 sur décision de l’ONU qui pour l’occasion fait sonner la cloche de la paix.

Son drapeau arc-en-ciel, qui se décline dans toutes les langues et dont les couleurs rappellent celui de la communauté gay, a été créé à l’occasion d’un première marche pour la paix, en 1961, de Pérouges à Assi­se, en Italie. Le Mouvement pour la paix invite les citoyens de tous pays à le suspendre à leur fenêtre afin d’en pavoiser les villes chaque 21 septembre. De très nombreux Italiens l’avaient fait pour protester contre l’engagement de leur pays dans l’invasion de l’Irak en 2003.

Cette année marque le 25e anniversaire de l’adoption par l’Assemblée générale des Nations Unies de la Déclaration et du Programme d’action sur une culture de la paix.

La Journée internationale de la paix a été instituée en 1981. Pour son 20e anniversaire, en 2001, l’Assemblée générale a voté à l’unanimité pour désigner cette Journée comme « une période de non-violence et de cessez-le-feu ». Elle est, hélas, célébrée avec un déluge de feu sur le Liban du Sud et l’Ukraine.

À l’occasion de la Journée internationale de la paix, samedi 21 septembre, le Collectif national des marches pour la paix appelle à de nombreuses manifestations afin de « stopper une escalade des guerres et des conflits conduisant inéluctablement à encore plus de morts, de blessés et de destructions, voire à une extension mondiale de la guerre et à la folle, mais possible, utilisation d’armes nucléaires ». Partout en France et ailleurs des marches pour la paix sont organisées chaque 21 septembre.

Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 20 septembre 2024

 
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La cloche de la paix a été offerte par l'Association japonaise pour les Nations Unies en 1954. C'est devenu une tradition de sonner la cloche deux fois par an : le premier jour du printemps, à l'équinoxe vernal, et le 21 septembre pour célébrer la Journée internationale de la paix. (source : ONU)

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ONU, 20 juin, Migrants Bruno Teissier ONU, 20 juin, Migrants Bruno Teissier

20 juin : Journée mondiale des réfugiés

Plus de 100 millions de personnes dans le monde ont été obligées de fuir leur pays pour cause de conflits ou persécutions et leur nombre va croissant et leur situation de plus en plus précaire. Le slogan pour l’édition 2024 est : « Pour un monde qui accueille les personnes réfugiées. » Un vœux en décalage complet avec l’ambiance politique qui règne en Europe, en Amérique du Nord ou en Australie, tout un monde de moins en moins ouvert aux réfugiés.

 

Plus de 100 millions de personnes dans le monde ont été obligées de fuir leur pays pour cause de conflits ou persécutions et leur nombre va croissant et leur situation de plus en plus précaire. Soudanais du nord migrant vers le sud de leur pays, Nigériens ou Tchadiens ayant fui les violences en Libye, Syriens déplacés au Liban, Afghans réfugiés au Pakistan... et à présent plusieurs millions d’Ukrainiens et des dizaines des centaines de milliers de Palestiniens de Gaza, réfugiés dans l’enclave qui leur sert de prison : tous ont leurs droits sont protégés par le HCR (haut commissariat aux réfugiés) dont le but est de veiller à l’application de la Convention Genève du 28 juillet 1951 sur le statut des réfugiés.

Des ONG, partout présentes, répondent à leurs besoins vitaux tout en leur permettant de développer leurs propres moyens de subsistance. Mais elles travaillent aussi auprès des populations accueillantes afin de minimiser l’impact des réfugiés sur elles, point crucial dans le règlement d’une situation qui n’est toujours censée être que provisoire.

Pendant des années, plusieurs pays et régions ont célébré leur propre Journée des réfugiés. L’une des plus connues est la Journée africaine des réfugiés, célébrée le 20 juin dans plusieurs pays. En témoignage de solidarité avec l’Afrique, le continent qui abrite le plus grand nombre de personnes déplacées, l’ONU a fait du 20 juin la Journée mondiale des réfugiés. Le slogan pour l’édition 2024 est : « Pour un monde qui accueille les personnes réfugiées. » Un vœux en décalage complet avec l’ambiance politique qui règne en Europe, en Amérique du Nord ou en Australie, tout un monde de moins en moins ouvert aux réfugiés.

Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 19 juin 2024

 
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2003, ONU, femmes Bruno Teissier 2003, ONU, femmes Bruno Teissier

6 février : la Journée internationale de la tolérance zéro à l'égard des mutilations génitales féminines

En 2024, près de 4,4 millions de filles - soit plus de 12 000 par jour - risquent encore de subir des mutilations génitales féminines dans le monde. D’où l’urgence d’agir. #EndFGM

 

Cette journée fait référence à un discours de Stella Obasanjo, première dame du Nigeria et porte-parole de la campagne contre les mutilations génitales féminines, le 6 février 2003, lors de la Conférence organisée à Addis-Abeba sur la question. La même année, l'ONU instaurait la Journée de tolérance zéro à l'égard des MGF (mutilations génitales féminines), fixée au 6 février de chaque année.

En 2024, près de 4,4 millions de filles - soit plus de 12 000 par jour - risquent encore de subir des mutilations génitales féminines dans le monde. Pourtant, depuis 2008, le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA), conjointement avec l'UNICEF, dirige un programme se concentre actuellement sur 17 pays d'Afrique et du Moyen-Orient et soutient également des initiatives régionales et mondiales. Au fil des ans, ce partenariat a permis d'obtenir des résultats significatifs. L'année dernière, le programme commun a soutenu plus de 11 000 organisations, dont 83 % étaient des organisations de terrain travaillant en partenariat avec des coalitions et des mouvements dirigés par des survivants, préconisant des changements dans les politiques et les lois, et défendant des changements dans les normes sociales et les normes de genre. 

« Mettre fin aux mutilations génitales féminines d’ici à 2030 », telle était le mot d’ordre de la journée du 6 février 2023.

Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 5 février 2024

Une, des nombreuses jeunes filles prises en charge dans un centre de secours en Ouganda qui fuient les mariages forcés et les mutilations génitales féminines. (source : l’Unicef)

 
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1987, ONU, 17 octobre Bruno Teissier 1987, ONU, 17 octobre Bruno Teissier

17 octobre : journée mondiale du refus de la misère

Comme chaque année depuis 1987, associations, mouvements, syndicats et organisations du collectif Refuser la Misère invitent à participer à la Journée mondiale du Refus de la Misère à partir de 17h place du Trocadéro à Paris. Cette journée a été officiellement reconnue par l’ONU qui lui a donné une dimension mondiale à partir de 1993. Le thème de cette 30e édition est « travail décent et protection sociale ».

 

Comme chaque année à 17h, associations, mouvements, syndicats et organisations du collectif “Refuser la Misère” invitent à participer à la Journée mondiale du Refus de la Misère. Cet événement est né de l’initiative de Joseph Wresinski, fondateur d’ATD quart Monde, et de plusieurs milliers de personnes de tous milieux qui s’étaient rassemblées sur ce lieu emblématique qu’est le parvis des Droits de l’Homme à Paris en 1987.

Cette journée a été ensuite officiellement reconnue par les Nations unies en décembre 1992, ce qui lui a donné une dimension mondiale à partir de 1993. La Journée internationale des Nations Unies pour l'élimination de la pauvreté, dont c’est la 30e édition en 2023, vise à promouvoir la compréhension et le dialogue entre les personnes vivant dans la pauvreté et la société dans son ensemble.

Le thème de cette année, « travail décent et protection sociale pour mettre la dignité en action » s'appuie sur des témoignages de première main montrant que les personnes piégées dans l'extrême pauvreté travaillent souvent de longues heures épuisantes dans des conditions dangereuses et non réglementées, mais ne parviennent toujours pas à gagner suffisamment d'argent pour subvenir à leurs besoins et à ceux de leur famille.

Il y a près de 700 millions de personnes en situation d’extrême pauvreté dans le monde, c’est-à-dire vivant avec moins de 2,15 dollar par jour (soit environ 64 euros par mois). En se basant sur ce “seuil de pauvreté international”, le taux mondial d’extrême pauvreté est passé de 36% en 1990 à environ 9% aujourd’hui. Il serait encore de 7% en 2030.

La misère recule, mais la pauvreté touche près de la moitié de la population mondiale qui vit avec moins de 6,85 dollars par jour. Et une personne sur quatre, soit près de 2 milliards d’hommes, de femmes et d’enfants, vivent avec moins 3,65 dollars par jour. (source : Oxfam).

Le 17 octobre 1987, ce texte fut gravé dans le marbre du parvis des Droits de l’homme, à Paris :

Le 17 octobre 1987 des défenseurs des droits de l’homme

Et du citoyen de tous pays

Se sont rassemblés sur ce Parvis. Ils ont rendu hommage

Aux victimes de la faim, de l’ignorance et de la violence,

Ils ont affirmé leur conviction que la misère n’est pas fatale.

Ils ont proclamé leur solidarité avec ceux qui luttent

À travers le monde pour la détruire.

« Là où des hommes sont condamnés à vivre dans la misère ;

Les droits de l’homme sont violés.

S’unir pour les faire respecter est un devoir sacré. »

Père Joseph Wresinski

À ce jour, il existe au total 53 répliques de la pierre commémorative dans le monde, notamment dans des pays comme la Belgique, le Burkina Faso, le Canada, l'Allemagne, les Philippines, le Portugal, l'île de la Réunion, la Suisse, le Royaume-Uni et les États-Unis. Des répliques de la pierre commémorative se trouvent également au Conseil de l'Europe à Strasbourg et au siège des Nations unies à New York.

Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 16 octobre 2023

 

Pierre gravée inaugurée le 17 octobre 2000, Sagrato della Basilique de San Giovanni in Laterano à Rome.

Depuis 1987, une diminution progressive de la grande misère, laquelle touche encore plusieurs centaines e millions de personnes dans le monde.

PIB par habitant en 2019 : des inégalités criantes d’un continent à l’autre

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1948, Droits de l'homme, 10 décembre Bruno Teissier 1948, Droits de l'homme, 10 décembre Bruno Teissier

10 décembre : la Journée mondiale des droits humains

C’est la Journée mondiale des droits de l'homme, jour anniversaire de la déclaration universelle adoptée le décembre 1948, à Paris, au Palais de Chaillot. Un 74e anniversaire un peu morose, même si les progrès sont considérables depuis cette époque.

 

C’est la Journée mondiale des droits de l'homme, jour anniversaire de la déclaration universelle adoptée le 10 décembre 1948, à Paris, au Palais de Chaillot. Le texte rédigé par René Cassin est le plus traduit au monde : 512 langues de ­l'abkhaze au zoulou, symbole de son universalité.

Les 193 États membres de l’Organisation des Nations unies (ONU) ont, au fil des décennies, adopté la Déclaration universelle. Mais aucun ne l’applique totalement. La Déclaration universelle n’est pas un traité. En l’adoptant, les États proclament des droits sans avoir à se conformer à des obligations juridiques. 

Le succès du modèle chinois de développement, qui se construit contre les droits humains, gagne hélas du terrain dans les esprits, notamment dans les pays émergents. Dans les pays autoritaires, comme la Russie, la Turquie, la Chine, le Venezuela, Égypte…(la liste est longue), la violation des droits humain n’est plus sanctionnée. Israël refuse ses visas au personnel de l’ONU en charge des droits de l’homme… Un bien morose 74e anniversaire, même si les progrès sont considérables depuis 1948.

Critiquée sur le thème des droits de l’homme, la Chine riposte en organisant chaque année un forum des droits de l’homme Sud-Sud qui des officiels de plusieurs dizaines de pays afin d’imposer sa propre conception des droits de l’homme basée sur le développement économique et non sur les libertés individuelles. La 10e édition a eu leu à Pékin, le 26 juillet dernier.

Le thème de la Journée des droits de l’homme de cette année 2022 : “Dignité, liberté et justice pour tous” Le 75e anniversaire de la Déclaration universelle des droits de l’homme sera célébré le 10 décembre 2023. En préparation de cet événement phare sera lancée le 10 décembre 2022 une campagne d’une durée d’un an pour mettre à l’honneur la Déclaration en mettant l’accent sur son héritage, sa pertinence et le militantisme qu’elle inspire. Le 10 décembre est l’occasion de réaffirmer l’importance des droits de l’homme dans la reconstruction du monde auquel nous aspirons, d’insister sur la nécessité d’une solidarité mondiale et de rappeler notre interconnexion et l’humanité que nous partageons en tant qu’êtres humains.

En Tunisie, Attayar, Ettakatol, Al Jomhouri, Al Qotb et le parti des Travailleurs ont lancé un appel aux Tunisiens à participer à une marche ce 10 décembre 2022. La marche a pour thème « La défense de la démocratie, le refus de la mascarade électorale et la préservation des droits et des libertés publiques et individuelles ». La marche débute à 11h devant le jardin Habib Thameur, à côté de la station de métro "Le Passage" et se dirigera vers l'avenue Habib Bourguiba. La même source a indiqué que le slogan de la marche était « Libertés ! Libertés ! C'en est fini du régime tyrannique ». 

Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 9 décembre 2022

 
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1945, ONU, 16 octobrere Bruno Teissier 1945, ONU, 16 octobrere Bruno Teissier

16 octobre : la Journée mondiale de l'alimentation

Cette journée commémore la date de création de la FAO, l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture, selon son acronyme anglais, le 16 octobre 1945, une agence de l’ONU dont l’objectif est de sensibiliser à la faim et la pauvreté dans le monde.

 

Cette Journée commémore la date de création de la FAO, l’Organisation pour l’alimentation et l’agriculture, selon son acronyme anglais, le 16 octobre 1945.  Une agence de l’ONU dont l’objectif est de sensibiliser à la faim et la pauvreté dans le monde et d’inspirer des solutions de changement, et plus spécifiquement de créer un système agroalimentaire qui fournisse de la nourriture nutritive en suffisance à des prix abordables pour tous, afin que personne ne souffre plus de faim ou de malnutrition.

La production, la consommation et le gaspillage alimentaire pèsent lourd sur notre planète. De telles insuffisances dans le système alimentaire non seulement nous coutent des milliards de dollars, mais révèlent d’importants déséquilibres dans notre société.

Plus de trois milliards de personnes ne peuvent se permettre d’avoir ders régimes sains, alors que l’obésité continue à augmenter dans le monde.

Depuis 1981, la Journée mondiale de l'alimentation (World Food Day)  a adopté chaque année un thème différent afin de mettre l'accent sur les différents domaines d'action prioritaires et de donner une orientation commune. « Personne ne doit être laissé de côté », telle est la devise en 2022.

L’année 2022 nous a apporté une pandémie persistante, des conflits et un climat qui ne cesse de se réchauffer, une augmentation des prix, des inégalités et des tensions internationales. Cela affecte la sécurité alimentaire mondiale. Nous devons construire un monde durable où chacun, en tout lieu, peut se procurer de manière régulière des aliments nutritifs en suffisance.

 #WorldFoodDay 

Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 16 octobre 2022

 
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Bruno Teissier Bruno Teissier

29 septembre : une journée internationale contre le gaspillage de nourriture

 

Chaque 29 septembre, l'Organisation des Nations unies (ONU) rappelle, à travers la Journée internationale de sensibilisation aux pertes et gaspillages alimentaires (International Day of Awareness on Food Loss and Waste Reduction), l'ampleur d'un défi mondial qui touche toutes les sociétés.

Réduire les pertes et les gaspillages de nourriture est essentiel dans un monde où le nombre de personnes touchées par la faim augmente lentement depuis 2014, et où des tonnes et des tonnes de nourriture comestible sont perdues et/ou gaspillées chaque jour. Au niveau mondial, environ 13,2 % des denrées alimentaires produites sont perdues entre la récolte et la vente au détail, tandis qu'on estime que 19 % de la production alimentaire mondiale totale est gaspillée dans les ménages, dans les services de restauration et dans la vente au détail. Cette année, la Journée mettra en évidence le besoin crucial de financement pour soutenir les efforts visant à réduire les pertes et le gaspillage alimentaires, à contribuer à la réalisation des objectifs climatiques et à faire progresser le Programme de développement durable à l'horizon 2030.

Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 29 septembre 2022

 
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Langues, 18 décembre Bruno Teissier Langues, 18 décembre Bruno Teissier

18 décembre : la Journée de la langue arabe

Avec plus de 300 millions de locuteurs, l’arabe est la cinquième langue parlée au monde et la sixième langue officielle des Nations unies. 

 

Avec plus de 300 millions de locuteurs, l’arabe est la cinquième langue parlée au monde et la sixième langue officielle des Nations unies. 

Si la date du 18 décembre a été retenue, c’est parce qu’elle fait référence au 18 décembre 1973, jour où l’arabe est devenue la sixième langue officielle de l'ONU.

Dans la diversité de ses formes, classiques ou dialectales, de l'expression orale à la calligraphie poétique, la langue arabe a donné naissance à une esthétique fascinante, dans des domaines aussi variés que l'architecture, la poésie, la philosophie et la chanson. Elle donne accès à une incroyable variété d'identités et de croyances et son histoire révèle la richesse de ses liens avec d'autres langues. L'arabe a joué un rôle de catalyseur dans la connaissance, en favorisant la diffusion des sciences et philosophies grecques et romaines en l'Europe de la Renaissance. Il a permis un dialogue des cultures le long des routes de la soie, de la côte de l'Inde à la Corne de l'Afrique.

La langue arabe et l’intelligence artificielle (IA) est le thème de la célébration de la Journée mondiale de la langue arabe en 2019, qui se tient au siège de l'UNESCO à Paris le 18 décembre. Plusieurs tables rondes abordent le rôle de l'IA dans la promotion et la préservation de la langue arabe, et les questions relatives à l’informatisation de la langue arabe. La célébration de la Journée de la langue arabe est organisée en coopération avec la Délégation permanente du royaume d'Arabie saoudite et la Fondation Sultan Bin Abdulaziz Al-Saud.

À Paris, l’Institut du monde arabe (IMA) a organisé le week-end dernier, trois jours ludiques et festifs, occasion de découvrir l’enseignement moderne et laïque de la langue arabe dispensé à l'IMA.

Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 17 décembre 2020

 
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1948, ONU, 29 mai, paix Bruno Teissier 1948, ONU, 29 mai, paix Bruno Teissier

29 mai : la journée des Casques bleus de l'ONU

Célébrée le 29 mai, la Journée internationale des Casques bleus de l’ONU rend hommage au personnel civil, policier et militaire pour sa contribution inestimable au travail de l’ONU. Elle constitue aussi l’occasion d’honorer la mémoire de plus de 3 900 Casques bleus qui ont perdu la vie en servant sous le drapeau des Nations Unies depuis 1948.

 

Célébrée le 29 mai, la Journée internationale des Casques bleus de l’ONU rend hommage au personnel civil, policier et militaire pour sa contribution inestimable au travail de l’ONU. Cette journée existe depuis 2002. Le 29 mais est l’anniversaire de la toute première opération, en 1948, en Israël/Palestine. C’est aussi l’occasion d’honorer la mémoire de plus de 3 900 Casques bleus qui ont perdu la vie en servant sous le drapeau des Nations Unies depuis 1948, dont 102 hommes et femmes en 2019.

Cette année, les Casques bleus doivent faire face à la pandémie de la COVID-19 et protéger les populations civiles dans les pays où ils sont déployés. Ils continuent d’accomplir leur mission du mieux qu’ils peuvent et soutiennent les gouvernements et les populations locales malgré les risques que pose la COVID-19.

La Journée internationale 2020 met en lumière le rôle des femmes sous le thème « Les femmes dans le maintien de la paix : une clef pour la paix » afin de célébrer le 20e anniversaire de l’adoption de la résolution 1325 (2000) du Conseil de sécurité sur les femmes, la paix et la sécurité.

La première opération de maintien de la paix de l’ONU a été créée le 29 mai 1948, quand le Conseil de sécurité a autorisé le déploiement au Proche-Orient d’observateurs militaires de l’Organisme des Nations Unies chargé de la surveillance de la trêve (ONUST) entre Israël et ses voisins arabes. Depuis cette date, plus d’un million d’hommes et de femmes ont servi dans 72 opérations de maintien de la paix de l’ONU, contribuant à la sécurité et sauvant la vie de millions de personnes. Plus de 95 000 personnels militaires, de police et personnels civils sont actuellement déployés à travers 13 missions de maintien de la paix.

La Journée internationale des Casques bleus de l’ONU est célébrée au Siège de l’ONU, à New York. Le Secrétaire général dépose une gerbe en l’honneur de tous les Casques bleus qui ont perdu la vie sous le drapeau de l’ONU au cours des sept décennies passées. De plus, la médaille Dag Hammarskjöld est décernée à titre posthume aux Casques bleus tombés au champ d’honneur en 2019. Le prix de la Lauréate de la promotion de l’égalité de genre dans le maintien de la paix sera attribué au cours d’une visio-conférence.

Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 28 mai 2020

 
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1945, ONU, 24 octobre Bruno Teissier 1945, ONU, 24 octobre Bruno Teissier

24 octobre : la journée des Nations Unies

Au printemps 1945, des représentants de 50 pays s’étaient réunis à San Francisco pour mettre la dernière main à une Charte des Nations unies. Le 24 octobre marque le jour où un nombre suffisant de ratifications ont été réunies pour lancer officiellement la nouvelle organisation.

 

Aujourd’hui, la salle de l’Assemblée générale des Nations unies, à New York, fait office de salle de concert. Avant la musique, quelques discours rituels sont prononcés. Plus tard des manifestations, mettant en scène des enfants sont prévues sur le parvis. Au printemps 1945, des représentants de 50 pays s’étaient réunis à San Francisco pour mettre la dernière main à une Charte des Nations unies. Le 24 octobre est l’anniversaire du jour où un nombre suffisant de ratifications ont été réunies pour lancer officiellement la nouvelle organisation.

La nouvelle institution mondiale, qui émergeait du chaos et des ravages de la seconde guerre mondiale, visait « à préserver les générations futures du fléau de la guerre, à proclamer de nouveau notre foi dans les droits fondamentaux de l’homme, à favoriser le progrès social et à instaurer de meilleures conditions de vie dans une liberté plus grande ». Dans le monde entier, c’est l’occasion de tenir des réunions et d’organiser des expositions sur les réalisations et les objectifs de l’organisation.

En 1971, l’ONU a recommandé que le 24 octobre soit célébré comme un jour férié par les États membres, mais très peu l’ont adopté.

Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 23 octobre 2019

 
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