6 février : la Journée internationale de la tolérance zéro à l'égard des mutilations génitales féminines

 

Cette journée fait référence à un discours de Stella Obasanjo, première dame du Nigeria et porte-parole de la campagne contre les mutilations génitales féminines, le 6 février 2003, lors de la Conférence organisée à Addis-Abeba sur la question. La même année, l'ONU instaurait la Journée de tolérance zéro à l'égard des MGF (mutilations génitales féminines), fixée au 6 février de chaque année.

En 2024, près de 4,4 millions de filles - soit plus de 12 000 par jour - risquent encore de subir des mutilations génitales féminines dans le monde. Pourtant, depuis 2008, le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA), conjointement avec l'UNICEF, dirige un programme se concentre actuellement sur 17 pays d'Afrique et du Moyen-Orient et soutient également des initiatives régionales et mondiales. Au fil des ans, ce partenariat a permis d'obtenir des résultats significatifs. L'année dernière, le programme commun a soutenu plus de 11 000 organisations, dont 83 % étaient des organisations de terrain travaillant en partenariat avec des coalitions et des mouvements dirigés par des survivants, préconisant des changements dans les politiques et les lois, et défendant des changements dans les normes sociales et les normes de genre. 

« Mettre fin aux mutilations génitales féminines d’ici à 2030 », telle était le mot d’ordre de la journée du 6 février 2023.

Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 5 février 2024

Une, des nombreuses jeunes filles prises en charge dans un centre de secours en Ouganda qui fuient les mariages forcés et les mutilations génitales féminines. (source : l’Unicef)

 
Précédent
Précédent

7 février : pour les musulmans, ce soir, c'est la Nuit de l’Ascension

Suivant
Suivant

5 février : la journée de l’unité nationale au Burundi