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2020, Azerbaïdjan, Soldats morts au combat Bruno Teissier 2020, Azerbaïdjan, Soldats morts au combat Bruno Teissier

27 septembre : la Journée du souvenir en Azerbaïdjan

Cette Journée du souvenir est de création récente puisqu’elle rend hommage aux militaires tués pendant la deuxième guerre du Haut-Karabakh, déclenchée le 27 septembre 2020.

 

Cette Journée du souvenir (Anım Günü) est de création récente puisqu’elle rend hommage aux militaires tués pendant la guerre du Haut-Karabakh de 2020. Prétextant d’une provocation des Arméniens, le 27 septembre 2020, les forces armées azerbaïdjanaises ont commencé à pilonner le Haut-Karabagh (une enclave peuplée d’Arméniens), en particulier sa capitale Stepanakert.

Cette deuxième guerre du Haut-Karabakh a duré 44 jours (d'où son nom de « guerre des 44 jours »). Elle a été caractérisée par le déploiement d'artillerie lourde à longue portée et de blindés, l'utilisation généralisée de drones, des frappes de missiles, la guerre des tranchées et la guerre de l'information. Elle a pris par surprises les forces armées arméniennes qui occupaient la région depuis première guerre du Haut-Karabakh (1988-1994).

Le 8 novembre, les forces azerbaïdjanaises ont pris la ville stratégique de Choucha, deuxième plus grande ville du Haut-Karabakh. Le 9 novembre, à la fin de la journée, l'Azerbaïdjan et l'Arménie ont signé un accord de cessez-le-feu, sous la médiation de la Russie, qui est entré en vigueur le 10 novembre à minuit, heure de Moscou.

La deuxième guerre du Haut-Karabakh s'est terminée par la victoire de l'Azerbaïdjan, Lequel a repris le contrôle de 75 % des territoires du Haut-Karabakh et de ses environs, contrôlés par l'Arménie depuis un quart de siècle.

Une minute de silence a été déclarée dans tout le pays ce 27 septembre 2025 à 12h00 pour commémorer les martyrs de la « guerre patriotique ». La journée est également marquée par un discours patriotique du dictateur Ilham Aliyev.

Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 27 septembre 2025

Le dictateur Ilham Aliyev en tête de du défilé

 
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27 septembre : Meskal, la grande fête des Éthiopiens

C'est à la fois une célébration chrétienne, la « fête de la croix » qui est un culte à l’impératrice byzantine Hélène qui selon la tradition, aurait retrouvé la véritable croix sur laquelle le Christ a été crucifié, et en même temps, une fête païenne, celle de la fin de la saison des pluies, le retour du printemps, de la fécondité.

 

Meskal (ou Mesqel) (መሰቀል,) est la fête la plus importante de l’année en Éthiopie. C'est à la fois une célébration chrétienne, la « fête de la croix » qui est un culte à l’impératrice byzantine Hélène qui selon la tradition, aurait retrouvé la véritable croix sur laquelle le Christ a été crucifié, et en même temps, une fête païenne, celle de la fin de la saison des pluies, le retour du printemps, de la fécondité. Selon la tradition, c’est la fumée d’un bûcher qui aurait guidé sainte Hélène pour faire sa découverte.

Chaque année en Éthiopie, de grands bûchers recouverts d'herbes et de fleurs jaunes sont allumés en mémoire de l’événement. Un peu partout, des fagots sont vendus en ville pour que chacun puisse contribuer à l’un des bûchers collectifs allumés devant une église, sur une place de quartier, dans la rue ou encore tout simplement devant sa maison. Le bûcher le plus imposant est allumé à Addis Abeba sur la place Mesqel. Dans les rues, de petites fleurs jaunes s’offrent en bouquets. Elles sont aussi le symbole de cette fête. Le jour de Meskal est férié. On s’est même arrêté de travailler hier dès 14 heures. Cette fête est aujourd’hui inscrite au patrimoine culturel immatériel de l’humanité de l’Unesco.

Les orthodoxes qui suivent le calendrier julien fêtent l’Exaltation de la Sainte Croix par un jour de carême. Une fête mineure dans beaucoup de pays, mais cette fête est appelée Meskal, en Éthiopie où elle très populaire.

Mesqel serait liée au changement de saison. En effet, le 27 septembre correspond au 17 Meskerem du calendrier éthiopien or Meskerem marque la fin de la saison des pluies, la reprise du travail, et la réouverture des communications.

Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 26 septembre 2024

 

Célébration sur Mesqel adebabay au cœur d’Addis-Abeba

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1830, Belgique, fête régionale, 27 septembre Bruno Teissier 1830, Belgique, fête régionale, 27 septembre Bruno Teissier

27 septembre : la fête de la Fédération Wallonie-Bruxelles

La Journée de la Communauté française (renommée Fédération Wallonie-Bruxelles) commémore un épisode important de la Révolution belge de 1830.

 

La Journée de la Communauté française (actuelle Fédération Wallonie-Bruxelles) est célébrée chaque 27 septembre pour commémorer un épisode de la Révolution belge : la retraite, dans la nuit du 26 au 27 septembre 1830, des troupes royales hollandaises renonçant à reprendre la ville de Bruxelles aux révolutionnaires wallons. 

La Communauté française regroupe les Francophones de Wallonie et de Bruxelles. Elle a son propre parlement, son gouvernement, son administration et son drapeau (le drapeau de la Wallonie, également connu sous le nom de “coq audacieux”). Cette fête a été célébrée pour la première fois en 1975.

Ce jour-là, toutes les écoles sont fermées, mais de nombreuses entreprises préfèrent rester ouvertes. La fête est célébrée avec des concerts, des représentations théâtrales et des événements sportifs. Depuis 1981, chaque année, le parlement et le gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles choisissent une ville pour accueillir les festivités organisées à cette occasion.

Tout avait commencé le 25 août 1830, La Muette de Portici, était jouée au Théâtre de la Monnaie à Bruxelles, pour célèbrer l'anniversaire du Roi Guillaume Ier qui était alors à la tête du Royaume des Pays-Bas (lequel englobait la Belgique actuelle). La représentation dégénère en émeute et l'opposition à la « colonisation » hollandaise qui dure depuis quinze ans s'amplifie.  Dès la fin de la représentation, les spectateurs envahissent les rues, appelant la population à se révolter.

Pendant un mois, les contestations seront de plus en plus vives.  Entre le 23 et le 27 septembre 1830, le Prince Frédéric, deuxième fils de Guillaume Ier, dispose quatorze mille soldats et de six canons retranchés dans le Parc de Bruxelles. Le peuple de Bruxelles, aidé par des volontaires wallons, s'organise alors en milice armée, forte d'environ six mille hommes originaires de tous groupes sociaux. Les Hollandais sont assiégés pendant quatre jours et, dans la nuit du 26 au 27 septembre, ils se retirent du Parc de Bruxelles. Leur fuite consacre la victoire sur l'occupant hollandais. Grâce à la participation déterminante des Bruxellois et des Wallons, la Belgique vient de gagner son indépendance. Le choix de cet événement se base sur la volonté de souligner l’existence ainsi que l’importance de la solidarité entre la Wallonie et Bruxelles. (Source: portail de la FW-B)

Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 26 septembre 2023

 
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326, Éthiopie, chrétiens Bruno Teissier 326, Éthiopie, chrétiens Bruno Teissier

28 septembre : l'Éthiopie fête Meskal

Meskal (ou Mesquel) est la fête la plus importante de l’année en Éthiopie. C'est à la fois une célébration chrétienne, la « fête de la croix » et une fête païenne, celle de la fin de la saison des pluies.

 

Meskal (ou Mesqel, መስቀል አደባባይ) est la fête la plus importante de l’année en Éthiopie. C'est à la fois une célébration chrétienne, la « fête de la croix », un culte à l’impératrice byzantine Hélène qui, selon la tradition, aurait retrouvé la « vraie croix » sur laquelle le Christ a été crucifié, et en même temps, une fête païenne, celle de la fin de la saison des pluies, le retour du printemps, de la fécondité. Selon la tradition, c’est la fumée d’un bûcher qui aurait guidé sainte Hélène pour faire sa découverte.

Chaque année en Éthiopie, de grands bûchers recouverts d'herbes et de fleurs jaunes sont allumés en mémoire de l’événement. Un peu partout, des fagots sont vendus en ville, pour que chacun puisse contribuer à l’un des buchers collectifs allumés devant une église, sur une place de quartier, ou simplement dans la rue... ou encore le brûler devant sa maison. Le bûcher le plus imposant est allumé à Addis-Abeba sur la place Mesquel. Dans les rues, de petites fleurs jaunes s'offrent en bouquets. Elle sont elles aussi le symbole ce cette fête.

En Éthiopie, le jour de Meskal est férié. On s’est même arrêté de travailler hier dès 14 heures. Cette fête est inscrite au patrimoine immatériel de l’humanité de l’Unesco.

La « vraie » croix aurait été découverte à Jérusalem en 326, selon la tradition éthiopienne. Une partie de la Vraie Croix aurait été ensuite transportée en Éthiopie et serait conservée sur l’Amba Geshen, montagne du nord du pays, véritable forteresse naturelle où les empereurs entreposaient le trésor impérial.

Meskal (ou Meskel) est célébrée le 17 Meskerem du calendrier éthiopien (soit le 27 septembre du calendrier grégorien ou le 28, les années bissextiles). Cette fête est connue sous le nom d''Exaltation de la Sainte Croix dans d'autres églises orthodoxes, catholique ou protestantes, mais elle demeure une fête mineure. Les églises qui suivent le calendrier grégorien la célèbrent, discrètement, le 14 septembre. Seuls, les Éthiopiens, même les non chrétiens, en ont fait une véritable fête nationale.

Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 27 septembre 2020

 
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1990, Russie, Sibérie, 27 septembre Bruno Teissier 1990, Russie, Sibérie, 27 septembre Bruno Teissier

27 septembre : les Yakoutes célèbrent leur souveraineté

Il y a 30 ans, le 27 septembre 1990, la Yakoutie, république soviétique autonome proclamait sa souveraineté sous le nom de république de Sakha-Yakoutie.

 

Il y a 30 ans, le 27 septembre 1990, la Yakoutie, république soviétique autonome proclamait sa souveraineté sous le nom de république de Sakha-Yakoutie. Le terme de Sakha est préféré par les autochtones pour se nommer, Yakoute est le mot russe pour les désigner.

Cette date est célébrée chaque année, le 27 septembre. Cependant, on le sait, une république indépendante n’a pas vu le jour. Les Russes ont toujours conservé la souveraineté de cette région du nord de la Sibérie. Ils l’ont colonisé au XVIIe siècle, aboutissement laborieux d’une conquête de la Sibérie qui avait commencé au XVe siècle.  Il n’a jamais été question de lâcher un territoire vaste comme six fois la France métropolitaine, peuplé d’un million d’habitants à peine et riche de diamants (premier producteur mondial en volume), d’uranium, d’or, de pétrole… Même si les Sakhas en tirent aujourd’hui un meilleur bénéfice que jadis, ce sont les Russes qui contrôlent leur richesse. Une constitution proclamée en 1991 et une reconnaissance par Moscou en 1992, sous leur tutelle bien sûr, n’ont pas donné l’indépendance à cette colonie. Il n’en a jamais question même si certains en ont rêvé un 27 septembre, il y a 30 ans. Le pays reste sous domination coloniale russe dans l’indifférence totale du reste du monde. Ce pays comme d’autres, dominés par Moscou, ne figure même pas dans la liste des territoires à décoloniser établie par l’ONU.

Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 27 septembre 2020

 
Le président Aïsen Nikolaev prononce le discours annuel

Le président Aïsen Nikolaev prononce le discours annuel

C’est que se situe le village le plus froid du monde : à Oïmiakon, la moyenne de janvier est de moins 46°Pour nous aider à faire vivre l’Almanach BiblioMonde, pensez à un petit don de temps en temps, vous pouvez le faire sur Tipeee

Une carte de l’empire colonial russe à laquelle il manque la Géorgie, retombée sous sa coupe, ainsi qu’une partie de l’Ukraine.

C’est là que se situe le village le plus froid du monde : à Oïmiakon, la moyenne de janvier est de moins 46°

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