L’Almanach international

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18 mars : la journée de l’homme et du soldat en Mongolie

L’anniversaire de la création de l’Armée mongole, en 1921, sert de prétexte à une journée de célébration des hommes, dix jours après la journée des femmes, avec comme en Russie, une coloration militaire et viriliste pour cette journée commémorative.

 

Après avoir fêté les femmes le 8 mars, la Mongolie célèbre la Journée de l'homme et du soldat (Эрэгтэйчүүд, цэргүүдийн баяр) le 18 mars. Cette journée très martiale est calquée sur celle du 23 février en Russie. Sauf qu’en Mongolie, la référence militaire est beaucoup plus évidente puisque c’est l’anniversaire de la création de l'Armée populaire mongole en 1921. À l’époque, elle l’avait été sous l’égide de l’Armée rouge soviétique, mais aujourd’hui la Mongolie est obtenue son indépendance et s’assure à avoir des relations équilibrées avec ses deux voisins, la Russie et la Chine.

Cette journée spéciale a été instaurée en 1946, mais la loi de 2003 sur les jours fériés et les jours commémoratifs désigne le 18-Mars seulement comme la « Journée militaire mongole ». L’habitude ancienne de fêter les hommes, pas seulement les soldats, a été conservée. Ce jour-là, les hommes peuvent recevoir des cadeaux, si toutefois, ils ont eu une attention pour leur conjointe, leurs sœurs, leurs cousines ou leurs collègues, le 8 mars dernier. Différentes compétitions sur le thème militaire sont organisées entre hommes ; par exemple, les écoles peuvent organiser des compétitions de marche entre étudiants. 

Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 17 mars 2024

 
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4 juillet : le Rwanda célèbre sa libération et son régime politique

Au Rwanda, c’est Kwibohora (le jour de la libération) qui commémore la fin du génocide de 1994 perpétré contre les Tutsis et le début d’une nouvelle ère de réconciliation. La fête célèbre avant tout la prise du pouvoir du FPR (Front Patriotique Rwandais), en particulier celle de son leader, Paul Kagame.

 

Au Rwanda, c’est Kwibohora (le jour de la libération). Ce jour commémore la fin du génocide de 1994 perpétré contre les Tutsis et le début d’une nouvelle ère de réconciliation, d’union et de développement. La fête célèbre avant tout la prise du pouvoir du FPR (Front Patriotique Rwandais), en particulier celle de son leader, Paul Kagamé, devenu le président du pays. Ce fut l’aboutissement de près de quatre années de lutte de l’Armée patriotique rwandaise (APR), la branche armée du parti, pour prendre le contrôle du pays et, en même temps, arrêter le génocide qui a causé un million de morts entre le 7 avril et le 17 juillet 1994. Le 4 juillet (1994), correspond à la prise de Kigali, la capitale, par les forces rebelles. Le génocide a duré jusqu’au 17 juillet.

Un lieu de mémoire commémore ces années de combat : le National Liberation Park Museum, situé à Mulindi qui fut la capitale officielle des rebelles à partir de l’offensive 1993. Ce jour férié qui célèbre le régime de Kagamé a tendance, depuis son arrivée au pouvoir, à éclipser l’anniversaire de l’indépendance qui a lieu quatre jours plus tôt, le 1er juillet (1962).

Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 3 juillet 2021

 
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4 juin : Khomeiny 30 ans après

Les Iraniens, tout au moins ceux qui continuent à soutenir le régime, se rendent en pèlerinage sur la tombe de l’imam Rouhollah Khomeyni, mort il y a exactement 30 ans, le 4 juin 1989.

 

Les Iraniens, tout au moins ceux qui continuent à soutenir le régime, se rendent en pèlerinage sur la tombe de l’imam Rouhollah Khomeyni, mort il y a exactement 30 ans, le 4 juin 1989. Le mausolée de l'ayatollah est situé à proximité du cimetière de Behesht-e Zahra, le plus grand du pays, dans la banlieue Sud de Téhéran. Le mausolée est géré par Hassan Khomeini, son petit-fils. Ce lieu très symbolique a été attaqué en juin 2017 par des terroristes de Daech.

​​Le régime instauré par le guide, il y a plus de 40 ans, vit aujourd'hui une fin de règne difficile.

 
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