L’Almanach international

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1999, Tanzanie, Père de la nation Bruno Teissier 1999, Tanzanie, Père de la nation Bruno Teissier

14 octobre : souvenir du père de la nation tanzanienne

Les Tanzaniens pleurent aujourd’hui Mwalimu, le maître (d’école) en swahili. C’est le surnom de Julius Nyerere, cet instituteur devenu président de son pays à l’indépendance et qui a abandonné le pouvoir librement en 1985 pour se retirer dans son village natal. Jour férié en Tanzanie.

 

Les Tanzaniens pleurent aujourd’hui Mwalimu, le maître (d’école) en swahili. C’est le surnom de Julius Nyerere, cet instituteur devenu président de son pays à l’indépendance et qui a abandonné le pouvoir librement en 1985 pour se retirer dans son village natal. Hormis Senghor au Sénégal, l’Afrique de cette époque a peu d’exemples de présidents prenant leur retraite plutôt que de s'accrocher au pouvoir. Le père de la nation Tanzanienne (baba wa taifa) est mort le 14 octobre 1999. L’anniversaire de sa mort est un jour férié (Nyerere Day).  

Panafricain convaincu, Nyerere avait fait de Dar es-Salaam le siège du comité de libération de la jeune OUA (organisation de l’unité africaine) ; la capitale Tanzanienne devenait alors un centre révolutionnaire majeur. Les militants sud-africains de l’ANC y croisaient ceux angolais du MPLA, mozambicains du FRELIMO, ou encore des intellectuels internationalistes et anticolonialistes tels que Malcolm X, le Che Guevara où Walter Rodney.

Le culte du père de la nation avait été largement récupéré par le président John Magufuli, élu en 2015 et décédé en 2021 pour assoir une politique autoritaire. celle-ci a été largement remise en cause par Samia Suluhu Hassan, la vice-présidente qui lui a succédé. En 2022, on avait célébré le centenaire de sa naissance. Julius Kambarage Nyerere est né le 13 avril 1922 à Butiama et il est mort le 14 octobre 1999 à Londres. 

On lui doit notamment l’adoption du swahili comme langue nationale qui s’est imposé face à des centaines de langues et dialectes locaux ainsi qu’à l’anglais, langue de l’ancienne puissance coloniale.

Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde

 
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1999, Maroc, 30 juillet, monarchie Bruno Teissier 1999, Maroc, 30 juillet, monarchie Bruno Teissier

30 juillet : la fête du trône au Maroc

Ce 24e anniversaire de l'intronisation du roi Mohammed VI est jour férié. C’est l’une des rares fêtes civiles de l'année, elle est l'occasion pour le roi de s'adresser à son peuple

 

Ce 24e anniversaire de l'intronisation du roi Mohammed VI se déroule dans une période de flottement pour l’avenir un monarque qui est loin d'avoir tenu toutes ses promesses et qui semble fatigué de régner. À tel point qu’on s’attend à tout moment à ce qu’il cède le trône à son fils, Moulay El Hassan, qui vient de fêter ses 20 ans. Mohammed VI Ben al-Hassan avait été déclaré officiellement roi le 30 juillet 1999.

Ce jour férié, chaque 30 juillet pour la Fête du trône (عيد العرش), est l’une des rares fêtes civiles de l'année, elle est l'occasion pour le roi de s'adresser à son peuple. En 2022, il avait prôné une réforme du code de la famille pour instaurer plus d’égalité entre les femmes et les hommes. Cette année, Mohammed VI a adressé son discours à la nation, retransmis sur les ondes de la radio et à la télévision à 21h, ce samedi 29 juillet. Il a appelé de ses vœux une normalisation des relations avec l’Algérie.

Ce dimanche après-midi, le roi préside une réception dans la ville de M’diq. Chef suprême et chef d’Etat-major général des Forces armées royales, Mohammed VI présidera, lundi après-midi au Palais royal de Tétouan, la cérémonie de prestation de serment par les officiers, nouveaux lauréats des différents écoles et instituts militaires, paramilitaires et civils. C’est, en effet, l’occasion pour le roi de recevoir les hauts dignitaires du royaume, de présider différentes manifestation, enfin d'accorder sa grâce à des condamnés.

Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde

Dans notre catalogue : Géopolitique du Maroc par Kader Abderrahim

 
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1999, Vanuatu, Père de la nation, 21 février Bruno Teissier 1999, Vanuatu, Père de la nation, 21 février Bruno Teissier

21 février : le Vanuatu pleure toujours le père de l'indépendance

Walter Lini, un prêtre anglican, a été une figure clé de la lutte pour l'indépendance des Nouvelles-Hébrides. Celle-ci a été obtenue très tardivement, en 1980, et l’archipel a pris le nom de Vanuatu. Mort le 21 février 1999, ce leader aux convictions anti coloniales, fait figure de père de l’indépendance.

 

Le père Walter Lini était un prêtre anglican, il a été une figure clé de la lutte pour l'indépendance des Nouvelles-Hébrides, obtenue très tardivement, en 1980. L’archipel du Pacifique, qui était un condominium franco-anglais, a alors changé de nom pour devenir le Vanuatu. Lors de l'indépendance, c’est Walter Lini qui a accédé au poste de Premier ministre du Vanuatu, le 30 juillet 1980. Il dirigera le pays jusqu’en 1991.

Vanuatu faisait partie du mouvement des non-alignés qui penchait vers le monde communiste. Par défi, face à l’Occident, Walter Lini  avait noué des liens avec Cuba ainsi qu’avec la Libye du colonel Kadhafi, à une époque où celui-ci était un paria de la diplomatie internationale. Dans la région, on se souvient de Walter Lini comme d’un des principaux leaders à avoir protesté contre les essais nucléaires français dans le Pacifique et pour avoir toujours soutenu les revendications indépendantistes Kanaks et celles du Timor-oriental.

On ne connaît pas exactement sa date de naissance, en 1942, c’est la raison pour laquelle ce Water Lini Day a été fixé le jour anniversaire de sa mort, le 21 février 1999. Chaque année, des cérémonies ont lieu à Nazareth, au nord de l’île de Pentecôte dont il était un chef local très respecté. Sinon, c’est à Port-Vila, la capitale que se tiennent des festivités, en particulier dans sa paroisse anglicane de Tagabe, où un service religieux commémoratif a lieu, suivi du dépôt de gerbes sur la pierre commémorative de Lini, de discours de dirigeants nationaux et d'un déjeuner public.

Walter Hadye Lini demeure une figure très respectée du socialisme mélanésien, très anti-colonial. Son action est loin d’avoir fait l’unanimité, il a dû quitter le pouvoir en 1991 après avoir été mis en minorité, mais aujourd’hui avec le recul, il fait figure de père de l’indépendance du Vanuatu. Dans un pays dont la classe politique est notoirement corrompue, Walter Lini avait maintenu tout au long de sa vie politique une réputation de moralité et d’honnêteté. Le reproche que l’on pouvait lui faire est d’avoir souvent malmené l’opposition, en particulier francophone. 

Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde

 
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1999, Serbie, Kosovo, 24 mars Bruno Teissier 1999, Serbie, Kosovo, 24 mars Bruno Teissier

24 mars : la Serbie se souvient des bombardements de l'OTAN

L’OTAN avait bombardé la Serbie pendant plusieurs semaines en 1999 pour prévenir un nouveau génocide de la part des Serbes. Après les horreurs de Srebrenica, le même processus avait commencé au Kosovo. L’intervention, illégale au regard du droit, avait permis de stopper les massacres, mais au prix de centaines de victimes des bombardements.

 

La Serbie célèbre chaque 24 mars Journée à la mémoire des bombardements de l’OTAN (Дана сећања на жртве НАТО бомбардовања). Ce soir les sirènes d'alerte de défense antiaérienne vont retentir à 19H45 (18H45 GMT), l'heure des premières frappes du 24 mars 1999. Cette journée de commémoration officielle n’est pas fériée.

La campagne avait impliqué l’ensemble des membres de l’OTAN à l’exception de la Grèce. Elle a duré 11  semaines. L'Otan a visé des dizaines de cibles militaires, puis des infrastructures (ponts, intersections ferroviaires, réseau électrique). Mais les bombardements ont parfois manqué leur cible, en faisant des victimes civiles, dont le bilan ne fait pas consensus. Les chiffres vont de 500 morts, selon l'ONG Human Rights Watch (dont les deux tiers sont des Albanais réfugiés en Serbie), à 2 500 selon le chiffre officiel des autorités serbes.

Cette intervention de l’OTAN contre la Serbie est citée régulièrement en exemple par les extrêmes droites et extrêmes gauches européennes qui soutiennent l’insoutenable : la destruction de l’Ukraine par Vladimir Poutine. Pourtant les contextes sont très différents. Les forces serbes étaient en guerre contre les mouvements indépendantistes kosovars. La province autonome du Kosovo (peuplée à plus de 80% d’Albanais), à laquelle Belgrade a  supprimé toute autonomie, était en lutte contre la tutelle serbe. Ce conflit avait déjà fait 13 000 morts pour l’essentiel des Albanais tués par les forces serbes. Le massacre qui a déclenché l’intervention de l’OTAN est le massacre de Račak, un massacre délibéré de 45 civils par la police serbe, le 15 janvier 1999.

Les opinions publiques occidentales avaient découvert l’ampleur des massacres opérés par l’armée serbe en Bosnie. Le plus terrible fut le massacre de Srebrenica ou plus de 8 000 hommes et adolescents bosniaques ont été méthodiquement sélectionnés et exécuté un à un par les Serbes quasiment sous les yeux des casques bleus de l’ONU. Ces derniers incapables d’intervenir, ont refusé l’intervention de l’OTAN qui déjà à l’époque s’était proposée. Ce massacre, et ce ne fut pas le seul en Bosnie, a été qualifié de génocide par le Tribunal pénal international pour l'ex-Yougoslavie (TPIY) et la Cour internationale de justice à plusieurs reprises. C’est pour ne pas être les témoins impuissants de tels massacres que les opinions publiques européennes et américaines ont soutenu massivement cette intervention de l’OTAN pourtant illégale au regard du droit international puisque le Kosovo n’est pas membre de l’OTAN et ne pouvait donc pas bénéficier de l’article 5, ni non plus la Bosnie-Herzégovine.

Les bombardements sur la Serbie avaient finalement contraint Slobodan Milosevic, le leader serbe, à retirer ses troupes du Kosovo. Cette province (anciennement autonome) majoritairement peuplée d'Albanais, avait été mise sous l'administration de l'ONU, puis a proclamé en 2008 son indépendance que la Serbie refuse toujours de reconnaître.

Aucune comparaison peut être faite entre l’entreprise génocidaire serbe en Bosnie et au Kosovo et les affrontements armés entre forces ukrainiennes et forces russes au Donbass qui en huit ans de guerre ont causé la mort de quelque 3500 civils.

En Serbie, le 24 mars est marqué par des cérémonies du souvenir organisées dans les villes et villages de toute la Serbie. Une cérémonie de dépôt de la colère à laquelle assistent de hauts responsables du gouvernement a lieu à la Flamme éternelle à Belgrade qui a été érigée en souvenir des victimes militaires et civiles du bombardement.

Au Kosovo, on se félicite de ce sauvetage inespéré qui a permis au pays d’exister et à un peuple de ne pas être dispersé ou massacré.

Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde

 

Le mémorial du parc Tašmajdan à Belgrade

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1999, Chine, fête régionale, 20 décembre Bruno Teissier 1999, Chine, fête régionale, 20 décembre Bruno Teissier

20 décembre : Macao célèbre le jour où elle est tombée sous l'autorité de Pékin

La Journée de la création de la région administrative spéciale de Macao rappelle ce jour de 1999 où le Portugal a cédé sa colonie de Macao à la Chine.

 

La Journée de la création de la région administrative spéciale de Macao est célébrée chaque année le 20 décembre. Elle rappelle ce jour de 1999 où le Portugal a cédé le territoire de Macao à la Chine. 

Les Portugais étaient présents sur cette petite péninsule et les deux îles depuis le XVIe siècle. Le 20 décembre 1999, cette colonie portugaise, relativement prospère, est devenue la Région administrative spéciale de Macao de la république populaire de Chine (中華人民共和國澳門特別行), une région de moins en moins spéciale que Pékin est en train de normaliser sans grande résistance localement, à l’inverse de ce qui se passe dans l’ex-colonie britannique de Hong Kong, cédée à la Chine deux ans et demi avant Macao.-

La Journée de la création de la région administrative spéciale de Macao (澳門特別行政區成立紀念日), Dia Comemorativo do Estabelecimento da Região Administrativa Especial de Macau, est considérée comme un  simple « retour de Macao à la patrie ». Les festivités s’insèrent dans le « Macao Festival of Light 2021 » qui se déroule entre le 4 décembre 2021 et le 2 janvier 2022, de 19h00 à 22h00 célébrant  diverses fêtes festives, outre le 22e anniversaire de la création de la région administrative spéciale de Macao, le solstice d'hiver, Noël, le Nouvel An…

 
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1999, Arménie, 27 octobre, assassinat, attentat, Église Bruno Teissier 1999, Arménie, 27 octobre, assassinat, attentat, Église Bruno Teissier

27 octobre : anniversaire et deuil en Arménie

C’est l' anniversaire de l'intronisation du Catholicos de tous les Arméniens et celui de la fusillade du parlement arménien, survenu le même jour de 1999.

 

Le 27 octobre, l'Église apostolique arménienne célèbre l' anniversaire de l'intronisation du Catholicos de tous les Arméniens Karekin II. Ce dernier a été élu et intronisé le 27 octobre 1999, à la suite du décès de son prédécesseur Karekin I. Il occupe le siège historique d’Etchmiadzine qui fait figure de Saint-Siège des Arméniens. Mais il existe aussi un catholicos concurrent, à Beyrouth ainsi que deux patriarches qui siègent à Jérusalem et à Istanbul. Ce qui fait de l’Égilse apostolique arménienne, une église quadricéphale.

Hasard du calendrier, le même jour de la même année, un groupe de cinq hommes armés a fait irruption dans le bâtiment de l'Assemblée nationale à Erevan et a abattu huit personnes, dont le Premier ministre Vazgen Sargsyan et la présidente de l'Assemblée nationale Karen Demirchyan, et blessé au moins 30 personnes. Le coup d'État a échoué. Le procès a débuté en février 2001 et le verdict a été rendu en décembre 2003. Les cinq principaux auteurs de la fusillade ont été condamnés à la prison à vie. Trois d’entre eux sont décédés en prison depuis. Le 27 octobre de chaque année, les Arméniens honorent la mémoire des victimes de la fusillade du parlement arménien (Հոկտեմբերի 27). Le 27 octobre 2009, un mémorial a été installé dans le parc de l'Assemblée nationale.

 

Les huit victimes de la tentative de coup d’État du 27 octobre

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1999, Turquie, Kurdistan, 15 février, héros national Bruno Teissier 1999, Turquie, Kurdistan, 15 février, héros national Bruno Teissier

15 février : la journée de la cause kurde

Des dizaines de milliers de Kurdes sont attendus ce samedi à Strasbourg. Comme chaque année, le 15 février, plusieurs cortèges de marcheurs kurdes, venus de toute l’Europe, viennent manifester devant le siège du Conseil de l’Europe.

 

Chaque année, le 15 février, les Kurdes marquent l’anniversaire de la capture d’Abdullah Öcalan, chef historique du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), par des manifestations dans de nombreuses villes turques qui se terminent invariablement par des affrontements, souvent sanglants, avec la police. Cette année, c’est le 21e anniversaire de la capture de leur leader. Il intervient dans le contexte tendu de la guerre en Syrie où les Kurdes affrontent l’armée turque, depuis le désastreux retrait des Américains qui, jusque-là, les protégeaient.

Des dizaines de milliers de Kurdes sont attendus ce samedi, 15 février, à Strasbourg. Comme chaque année, plusieurs cortèges de marcheurs kurdes, venus de toute l’Europe, vont atteindre la capitale alsacienne après plusieurs jours de marche, pour manifester devant le siège du Conseil de l’Europe, une organisation dont la Turquie est membre. Ils sont chaque année quelque 25 000 à 30 000 à faire le voyage. Certains font plusieurs centaines de km à pied, venant d’Allemagne, de Suisse, Belgique, France...

Considéré comme l’ennemi public numéro un de la Turquie, A. Öcalan a été arrêté le 15 février 1999 par des agents turcs au Kenya au terme d'une longue traque. Depuis, il vit dans un isolement quasi-total dans l'île-prison d'Imrali, située en mer de Marmara. Cette absence en a fait une figue mythique et charismatique non seulement pour la rébellion kurde en Turquie, où le conflit avec l'État a fait plus de 40 000 morts depuis 1984, mais aussi pour les mouvements kurdes de la région, notamment ceux de Syrie. L’audience du PKK et la notoriété d’Öcalan, dit Apo, l’oncle, sont d’ailleurs aujourd’hui beaucoup plus importantes qu’il y a 20 ans, époque où il dirigeait le PKK d’une main de fer.

Les Kurdes considèrent que le 9 octobre 1998 a débuté un « complot international » contre leur leader. C’est la date à laquelle A. Öcalan a dû quitter Damas où il était installé depuis de longue année. La Turquie n’a -t-elle pas lancé son offensive contre les forces kurdes du nord-est de la Syrie, le… 9 octobre 2019. La date n’était pas un hasard. Il fallait montrer aux Kurdes qui est le maître dans la région.

15 février et 9 octobre sont les deux dates récurrentes et symboliques des Kurdes, deux occasions de mettre en avant leurs revendications et de réclamer de l’aide. Cette année, L’initiative internationale (organisation kurde) appelle à participer à une longue marche du 9 au 15 février 2020, du Luxembourg jusqu’à Strasbourg, sous le mot d’ordre « Liberté pour Ocalan – Coude à coude contre le fascisme ». Elle évoque particulièrement la « guerre d’agression » lancée par la Turquie et ses mercenaires djihadistes contre le Rojava (nord-est de la Syrie, région peuplée de Kurdes) apparu comme une « oasis de liberté » dans le chaos syrien, et qui a servi de base à la lutte menée contre Daesh.

Mise à jour 2023 : Le coup d’envoi de la longue marche annuelle demandant la libération d’Abdullah Öcalan a été donné par une conférence internationale le 4 Février en Genève. Deux jours plus tard, le 6 février, les militants internationalistes et kurdes entamaient la longue marche qui s’est terminée par un grand rassemblement à Strasbourg le samedi 11 février 2023.

Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde

 
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1999, Jordanie, 9 juin, monarchie Bruno Teissier 1999, Jordanie, 9 juin, monarchie Bruno Teissier

9 juin : 20 ans de règne pour le roi de Jordanie

Comme chaque année, c'est jour férié en Jorda­nie pour l’anniversaire de l’intronisation du roi Abdallah II, le 9 juin 1999.

 

Comme chaque année, c'est jour férié en Jorda­nie pour l’anniversaire de l’intronisation du roi Abdallah II, le 9 juin 1999. Ce petit pays, créé il y a moins d’un siècle n’a aucune profondeur historique, mais son roi passe pour être le 43e descendant de Mahomet.

Il y a 20 ans, les Jordaniens apprenaient la mort du très populaire roi Hussein. Le souverain jordanien s’était éteint à la Cité médicale d’Amman le 7 février. Il était âgé de 63 ans et régnait sur la Jordanie depuis presque 46 ans et demi.

 
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