L’Almanach international
Parce que chaque jour est important quelque part dans le monde
28 novembre : l’anniversaire de l'Albanie
Le jour est férié en Albanie, c'est la fête nationale. Le 28 novembre 1912, au congrès de Vlorë, Ismaël Quemal Bey proclamait l’indépendance de l’Albanie après une insurrection victorieuse contre les Ottomans. Mais le pays ne sera reconnu internationalement qu’en 1913, dans des frontières qui devaient ménager tous ses voisins.
Le jour est férié en Albanie, c’est le Jour de l’indépendance (Dita e Pavarësisë së Shqipërisë) qui est aussi la fête nationale. En 1912, Ismaël Quemal Bey proclamait l’indépendance de l’Albanie au congrès de Vlorë. La date n’avait pas été choisie au hasard : c’était aussi l’anniversaire d’une première, et éphémère, libération du pays par Skanderbeg, le 28 novembre 1443. C’est d’ailleurs le drapeau rouge orné d’un aigle de ce combattant du XVe siècle qui a été adopté ce 28 novembre 1912.
L’insurrection contre les autorités ottomanes qui a éclaté en janvier 1912, s’est terminée en août 1912 par la victoire des patriotes albanais. Ainsi, les insurgés envoyaient aux autres pays européens le signal que l'Empire ottoman était faible. La Grèce, la Bulgarie, le Monténégro et la Serbie manifestant leurs intentions de se partager ces territoires, c’est pourquoi le chef du mouvement national albanais Ismail Qemali a rapidement organisé un Congrès panalbanais dans la ville de Vlorë.
Lors de ce Congrès, 83 délégués venus de toute l'Albanie ont voté pour une déclaration d’indépendance à l’égard de l’Empire ottoman. Cette déclaration a été écrite et signée le 28 novembre 1912 et sera lue en présence de centaines d’Albanais depuis le balcon de l’Assemblée de Vlorë.
Le pays ne sera reconnu internationalement qu’en 1913, dans des frontières plus étroites que souhaitées car celles-ci devaient à la fois ménager la Serbie, défendue par la Russie, et la Grèce, soutenue par la Grande-Bretagne... Le résultat, c’est que la moitié des Albanais sont restés en dehors de la nouvelle Albanie indépendante. Ils vivent aujourd’hui au Kosovo et en Macédoine principalement.
Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 27 novembre 2025
29 novembre : le jour de la libération de l’Albanie, une date controversée
Ce 29 novembre 2024, l’Albanie célèbre le 80e anniversaire de sa libération. Un événement mémorable puisque les partisans albanais sont parvenus à libérer seul le pays mais une date controversée car elle est fausse nous affirment ses détracteurs.
Ce 29 novembre 2024, le lendemain de sa fête nationale, l’Albanie célèbre le 80e anniversaire de sa libération. Un événement mémorable puisque les partisans albanais sont parvenus à libérer seul le pays sans l’aide ni des Soviétiques ni des Anglo-Américains. Si la date fait controverse en Albanie, c’est qu’elle est fausse. C’est le 28 novembre 1944, en réalité, qu’a eu lieu le grand défilé de la victoire dans les rues de Tirana, alors que Shkodër, la deuxième ville du pays, venait à son tour d’être libérée. Et c'était une occasion particulière, car ce jour coïncidait aussi avec la fête de l'indépendance.
D’où sort alors la date du 29 novembre qui a été adoptée dès l’année suivante pour célébrer la victoire ? C’est celle de la proclamation de la République populaire de Yougoslavie, en 1945, qui elle-même faisait référence au congrès des partisans communistes de Jajce, en 1943, lequel établissait les fondements d’une Yougoslavie nouvelle, communiste et fédérale. Enver Hoxha, en grand admirateur de Tito, avait un instant rêvé d’une intégration de l’Albanie à ce nouvel État où d’ailleurs vivent beaucoup d’Albanais. Le choix de cette date était une manière d’allégeance. La rupture viendra vite entre les deux pays frères, mais la date du 29 novembre est restée.
Ses détracteurs proposent soit de la déplacer au 28 novembre, mais c’est déjà la fête de l’indépendance et la libération du pays risquerait d’être occultée ; soit de la déplacer au 17 novembre qui est la date de la libération de Tirana que les Allemands ont abandonné pour ne pas s’y retrouver piégés. C’est le jour où le drapeau national a été hissé dans la capitale en remplacement de celui des nazis. La date est symbolique, mais elle mettrait trop en avant Mehmet Shehu, commandant de la première brigade des partisans, le grand vainqueur de la bataille pour la libération de la capitale. C’est sans doute ce que pensa Enver Hoxha craignant que ce pilier du régime ne lui fasse de l’ombre jusqu’à que ce dernier finalement ne se « suicide » en 1981. Mais Mehmet Shehu est aussi un criminel de guerre au palmarès que le pays n’a guère envie d’étaler. Autant d’épisodes que les Albanais préfèrent oublier. Certains suggèrent alors d’adopter le 8 mai, une date célébrée par une vingtaine des membres de l’OTAN. Un autre option symbolique. Passé ce 80e anniversaire, le débat reste ouvert.
Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 28 novembre 2024
8 décembre : la journée de la jeunesse albanaise prétexte à des affrontements politiques
L’Albanie rend hommage à sa jeunesse, en particulier aux étudiants qui le 8 décembre 1990, ont pour la première fois défié le pouvoir communiste dans les rues et très rapidement obtenu sa chute. Mais la préoccupation de la jeunesse d’aujourd’hui n’est plus celle de l’époque du Mouvement de décembre et la Journée de la jeunesse prend une tournure politique particulière où droite et gauche rivalisent pour tenter de la la séduire.
L’Albanie rend hommage à sa jeunesse, en particulier aux étudiants qui le 8 décembre 1990, ont pour la première fois défié le pouvoir communiste dans les rues et très rapidement obtenu sa chute. Mais la préoccupation de la jeunesse d’aujourd’hui n’est plus celle de l’époque du Mouvement de décembre et la Journée de la jeunesse (Dite e Rinise) prend une tournure politique particulière où droite et gauche rivalisent pour tenter de la la séduire.
« Nous voulons vivre comme dans le reste de l’Europe », tel a été le slogan de la manifestation étudiante du 8 décembre 1990 dans les rues de Tirana, alors que partout, ou presque, sur le continent les régimes communistes sont récemment tombés. L’Albanie, isolée depuis les années 1960, semblait avoir oublié le cours de l’histoire. Forts de cette première audace, ils sont plus de 3 000 manifestants deux jours plus tard. Ramiz Alia, le communiste réformateur au pouvoir depuis 1985 reçoit une délégation d’étudiants et se voit contraint de leur céder l’autorisation de créer des formations politiques indépendantes du Parti communiste et la promesse d’élections libres. De 1945 à 1989, seules les listes du PC étaient autorisées à se présenter à des scrutins sans choix. Dès le lendemain, le Parti démocratique était fondé. Les élections auront lieu en mars 1991. Les communistes restent au pouvoir, mais devront le partager avec l’opposition dès le mois de juillet alors que le pays sombre dans le chaos. Tout est allé très vite. La statue de Staline, une des dernières d’Europe, fut déboulonnée le 20 décembre 1990, deux mois avant celle d’Enver Hodja, l’ancien dictateur, mort en 1985.
Un quart de siècle plus tard, les étudiants de 1990 ont pris de l’âge. Certains sont arrivés au pouvoir sous la conduite de Sali Berisha (Parti démocratique), et ont géré le pays pendant des années. C’est d’ailleurs Sali Berisha, premier ministre qui a fait de la Journée de la jeunesse (Dite e Rinise) un jour férié, en 2010, pour le vingtième anniversaire de la chute du régime communiste.
Les jeunes d’aujourd’hui ne sont pas dans la vénération de leurs aînés qui leur ont laissé un pays où les inégalités ont explosé après 25 ans de politique néolibérale. La journée du 8 décembre souligne les fractures et contradictions du paysage politique. Le Parti démocratique, devenu un parti conservateur classique, a fait du 8 décembre une occasion de surfer sur les frustrations de la population en organisant de grandes manifestations politiques : en 2015, plusieurs milliers de militants de droite se répandaient dans les rues de Tirana pour protester contre la gauche au pouvoir, pensant rejouer la scène de 1990, mais en y ajoutant des violences contre les bâtiments publics. Sauf que le Parti socialiste est arrivé au pouvoir en 2013 à l’issue d’élections libres, élu par des citoyens déçus par la gestion du Parti démocratique.
Le soir du 8 décembre, un grand concert est organisé place de la Démocratie par le ministère de la Culture. Comme chaque année, de nombreux jeunes du Kosovo sont invités pour l’occasion. Le reste de la journée, des rassemblements politiques sont proposés aux jeunes, comme aux plus vieux, par le Parti socialiste. Mais, après dix ans de pouvoir d’Edi Rama, le pouvoir socialiste s’est quelque peu sclérosé et la jeunesse ne s’y reconnaît plus vraiment.
Ce même jour, le leader historique du PD, Sali Berisha, visite le mémorial d'Azem Hajdari, figure clé du Mouvement de décembre et député du PD, mystérieusement assassiné à Tirana en 1998. Mais, Berisha a perdu la main. Le principal parti d’opposition est aujourd’hui dirigé par son rival, Lulzim Basha, ancien ministre et ancien maire de Tirana. C’est lui qui tente aujourd’hui de rassembler la jeunesse pour proposer une alternance au gouvernement actuel. Le 8 décembre est aujourd’hui, bien plus une journée d’affrontement politique que la commémoration du Mouvement de décembre 1990. La jeunesse albanaise trouvera-t-elle sa voie entre un parti conservateur plein de promesses mais dont la gestion du pays a été, en son temps, catastrophique et un parti socialisme qui avait redressé la situation mais qui, à son troisième mandat, a dérivé vers l’autocratisme ?
Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 7 décembre 2023
Le 8 décembre 1990
Lulzim Basha, le 8 décembre 2022
22 novembre : l’invention d’un alphabet, prélude à la création un État albanais
Cette Journée de l’alphabet albanais est célébrée en Albanie, au Kosovo et même en Macédoine du Nord, où le 22 novembre est un jour férié et chômé pour ceux qui parlent l’albanais. La date fait référence à un congrès fondateur qui permit, en 1908, le choix d’un alphabet. Ce fut une première étape avant la proclamation d’une Albanie indépendante, quatre ans plus tard.
En Albanie ou au Kosovo, le 22 novembre n’est qu’une journée commémorative, en revanche c’est une fête officielle qui donne lieu à un jour chômé pour les Albanais de Macédoine du Nord. D’ailleurs l’événement fondateur de l’alphabet albanais a eu lieu en Macédoine à l’époque où la région appartenait encore à l’Empire ottoman. Il s’agit du Congrès qui s’est tenu à Monastir (Manastir pour les Albanais, Bitola pour les Macédoniens), en novembre 1908.
Ce congrès qui a permis de créer une graphie unifiée pour la langue albanaise (shqip) s’est déroulé du 14 au 22 novembre 1908. C’est l’anniversaire de sa clôture et de son acte final qui a été choisi pour célébrer la Journée de l'alphabet albanais (Dita e alfabetit shqip). L’affaire n’était pas évidente car non seulement, la langue albanaise est divisée en plusieurs dialectes, mais elle pouvait s’écrire de très nombreuse façons avec plusieurs alphabets offrant chacun des variantes. L’écriture arabe comme le turc de l’époque qui était la langue du pouvoir, était une option. L’alphabet grec, celui de la langue d’une bonne partie des élites et de l’Église orthodoxe, dominante dans le Sud, était un autre choix possible. L’albanais s’est aussi écrit avec alphabet cyrillique, celui avec lequel, on écrit le macédonien, le serbe, le bulgare, ainsi qu’avec l’alphabet latin, celui des catholiques vivant au nord ou des élites regardant vers l’Occident. Jadis plusieurs tentatives de créer un alphabet spécifique ont eu lieu, cette option aurait eu l’avantage de ne faire référence à aucune des trois religions qui se partagent la population albanaise.
Le congrès de Manastir /Bitola fit le choix de l’alphabet latin. Là encore, il fallut négocier entre plusieurs options et faire un mix des deux principales. On s’est finalement mis d’accord sur 36 lettres : a b c ç d dh e ë f g gj h i j k l ll m n nj o p q r rr s sh t th u v x xh y z zh, auxquelles il faudra rapidement ajouter le w en usage dans des mots étrangers importés. Cette création étaient urgente si ont voulait que se multiplient les écoles enseignant en albanais. La toute première ne s’est ouverte que du 7 mars 1887. Jusque-là, on enseignait en grec ou en turc.
Ce congrès est une étape importante du Renouveau culturel albanais, qui aboutira quatre ans plus tard, le 28 novembre 1912, à la proclamation d’indépendance de l ‘Albanie. En 1908, l’Albanie n’existait pas encore, cette réunion s’est tenue dans une ville de la Macédoine ottomane (Monastir/Manastir /Bitola) que se disputaient Grecs et Bulgares et qui au moment de la création de l’Albanie étaient occupée par les Serbes, lesquels l’intégreront ensuite à leur royaume.
Le Congrès Monastir a réuni 50 délégués provenant de 26 villes de la région. Mid'hat Frashëri a été élu président du Congrès, tandis que Luigj Gurakuqi et Gjergji Qiriazi étaient vice-présidents (sa sœur Parashqevi Qiriazi était la seule femme invitée). Ces lettres et érudits albanais formaient une élite intellectuelle soucieuse du fait que sans une unification linguistique, il serait difficile de faire accepter aux puissances européennes, la création d’un État albanais dans un coin des Balkans. Les intérêts géopolitiques des uns et des autres ont fait que la jeune albanaise n’a pas pu réunir tous les albanophones dans un même État. Aujourd’hui sur 6 millions d’albanophones seuls 3 millions vivent en Albanais. C’est la raison pour laquelle, cette fête du 22-Novembre ne concerne pas que l’Albanie, mais aussi le Kosovo et la Macédoine du Nord ainsi que la diaspora qui y participent pleinement.
Le 22 novembre 2020, les Archives d’Albanie ont inauguré un centre d’études à Skopje. La maison de Fehim bey Zavalani à Bitola, en Macédoine du Nord, où s’est tenu le congrès fondateur s’est ouverte au public en 2008 pour le centenaire. Depuis 2012, année du centenaire de l’Albanie, c’est le musée de l’alphabet albanais. Chaque 22 novembre, on raconte toute cette histoire aux écoliers de la région.
Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 21 novembre 2023
Timbre édité novembre 2023 par la poste kosovare pour ce 115e anniversaire du Congrès de Manastir
La maison de Fehim Zavalan (1859-1935), journaliste et militant albanais, où s’est tenu le congrès de 1908. Aujourd’hui, elle a été transformée en Musée de l’alphabet albanaise. Elle est située à Bitola, la deuxième ville de la Macédoine du Nord.
23 mai : le journée nationale des Valaques ou Aroumains, peuple oublié des Balkans
La Macédoine du nord, peuplée de Slave et d’Albanais est le seul pays à avoir créé, en 2007, un jour férié en l’honneur du peuple Valaque ou Aroumain. Cette fête existe néanmoins depuis 1991, c’est aujourd’hui sa 30e édition.
La Macédoine du nord, peuplée de Slave et d’Albanais, est le seul pays à avoir créé un jour férié en l’honneur du peuple Valaque ou Aroumain. Depuis 2007, le ministère du Travail accorde un jour de congé aux personnes appartenant à ce peuple, très minoritaire en Macédoine. Le 23 mai y est connu sous le nom de Journée nationale des Valaques (Национален ден на Властите, en macédonien) (Dzua Natsionalã a Armãnjilor, en aroumain ).
Les Valaques, tels qu’on les nomme en Macédoine et en Grèce, seraient quelque 250 000 éparpillés dans tous les Balkans et ailleurs en diaspora. Ce peuple de bergers ou de commerçants itinérants était jadis nomade ce qui explique sa dispersion. Aujourd’hui sédentarisés, ils se fondent dans les populations locales. Leur langue est latine, proche du roumain, aussi la Roumanie les considère comme des Roumains de la diaspora et les nomme Aroumains pour les distinguer. Ils ont aussi participé à l’histoire de la Grèce. Il y a 200 ans exactement, en 1821, commençait la guerre d'indépendance grecque et beaucoup des premiers combattants de l'indépendance (certains vivaient d’ailleurs en Roumanie) étaient eux-mêmes issus de la communauté aroumaine comme Rigas Velestinlis, Ioánnis Koléttis ou Giorgakis l'Olympiote. Mais, en Grèce, on affirme que les Valaques ne sont pas un peuple particulier, juste des Grecs latinisés que l’Empire ottoman a reconnus à tort comme un peuple.
La date du 23 mai fait en effet référence à la reconnaissance de la communauté aroumaine ou valaque comme nation (millet) par le sultan ottoman Abdul Hamid, le 23 mai 1905. Cette décision leur donnait droit au sein de l’empire à une éducation dans leur langue maternelle et à une autonomie religieuse. Au grand dam des Grecs qui, de fait, ne les fêtent pas le 23 mai.
C’est en 1991, il y a 30 ans exactement, que le 23 mai a été déclaré Journée nationale des Valaques du monde entier par la Ligue des Valaques et quelques autres associations valaques soucieuses de ne pas voir leur peuple s’effacer totalement du paysage du sud-est de l’Europe. Ce jour est principalement célébré par les Aroumains pro-roumains vivant en Albanie, en Bulgarie, en Macédoine du Nord et en Roumanie. En revanche, il n’est pas marqué en Grèce où pourtant, une localité du nord du pays, Samarine (Σαμαρίνα) se revendique comme capitale des Valaques. Ce village perdu est largement déserté aujourd’hui, mais des milliers de membres de la diaspora koutsovalaque (les Valaques du Pinde) s'y rassemblent autour du 15 août de chaque année. En Macédoine, c’est Krouchevo (Крушево), Crușuva en valaque, qui fait figure de capitale des Aroumains-Valaques. Ceux-ci ne représentent toutefois que 10% des habitants de la ville mais des médias en langue aroumaine y sont disponibles et des émissions régulières de télévision et de radio en langue aroumaine contribuent à assurer sa survie. Celle-ci est également enseignée à l’université en Macédoine du Nord.
Les Aroumains ou Valaques se désignent eux-mêmes comme Rrãmãn ou Armãn, selon le groupe dialectal auquel ils appartiennent, et s'identifient comme faisant partie du Populu Armãnescu (le peuple aroumain).
Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 22 mai 2021
19 octobre : hommage albanais à Mère Teresa
En Albanie, c'est jour férié créé pour célébrer l'anniversaire de la béatification de Mère Teresa (Dita e Nënë Terezës). Issue d’une famille albanaise de paysans catholiques, Mère Teresa (qui ne prendra ce nom que plus tard) est devenue religieuse à l’âge de 18 ans et a passé toute dans vie en Inde.
En Albanie, c'est jour férié pour l'anniversaire de la béatification de Mère Teresa (Dita e Nënë Terezës) qui est en réalité née en macédoine sous le nom d’Agnes Gonxha Bojaxhiu. Issue d’une famille albanaise de paysans catholiques, Mère Teresa (qui ne prendra ce nom que plus tard) devient religieuse à l’âge de 18 ans (en 1928) puis part très tôt en Inde où elle commence par enseigner. C’est lors d’un voyage en train, de Darjeeling à Calcutta, en septembre 1946 qu’elle dit avoir reçu un appel de Dieu lui demandant de s’occuper exclusivement des pauvres... L’Albanie la célèbre avec un jour férié alors que Mère Teresa n’est jamais venue en Albanie.
Mise à jour 2016 : En 2016, ce jour férié a été déplacé au 5 septembre, désigné comme le Jour de la sanctification de Mère Teresa, qui est l’anniversaire de sa mort, en 1997 à Calcutta, et qui est aussi le jour choisi par le Vatican pour célébrer la sainte, car Mère Teresa a été canonisée le 4 septembre 2016 par le Pape François.
Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde