L’Almanach international

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États-Unis, Californie, 1er janvier Bruno Teissier États-Unis, Californie, 1er janvier Bruno Teissier

1er janvier : la Rose Parade de Pasadena, le nouvel an à l’américaine

Cette année, c’est la la 135e édition de la Rose Parade (la parade des roses), également connue sous le nom de Tournament of Roses Parade (le tournoi des roses), un défilé annuel qui se déroule à Pasadena, une banlieue aisée de Los Angeles.

 

Cette année, c’est la la 135e édition de la Rose Parade (la parade des roses), également connue sous le nom de Tournament of Roses Parade (le tournoi des roses), un défilé annuel qui se déroule à Pasadena, une banlieue aisée de Los Angeles.

C’est le défilé le plus populaire des États-Unis. L’événement est retransmis par les chaînes de télévision nationales et internationales. Après le défilé, à 13h30 se joue le match de football universitaire appelé Rose Bowl dont c’est la 110e édition.

Cette parade a lieu chaque année le 1er janvier à 8h du matin, sauf lorsque le Nouvel An tombe un dimanche, elle a alors lieu le 2 janvier. Le défilé part du boulevard Orange Grove et parcourt 8 kilomètres jusqu'à atteindre Villa Street (à la hauteur du boulevard Sierra Madre). Il faut s'assurer d'un bon endroit pour voir les chars. Les gens réservent généralement leur place sur le trottoir la veille du défilé. Il est également possible de payer pour obtenir une place en tribune. Car le nombre de spectateurs peut atteindre le million, comme cela a été le cas en 2004. Avec fanfares, majorettes et célébrités, souvent de second rang, ce grand défilé costumé, n’échappe pas au mauvais goût, il reste un marqueur identitaire du folklore californien..

Chaque année un thème est défini, pour ce début 2024 c’est « Célébrer un monde de musique : le langage universel », et le carnaval se dote d’un maréchal, cette année, c’est l'actrice et chanteuse, Audra McDonald, l’une des stars de Broadway.

Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 31 décembre 2023

 
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1956, Soudan, indépendance, 1er janvier Bruno Teissier 1956, Soudan, indépendance, 1er janvier Bruno Teissier

1er janvier : le Soudan célèbre 67 ans d’une indépendance qui n’était pas évidente

Le Soudan fête son indépendance le 1er janvier qui est aussi sa fête nationale. Il est né en 1956 de la volonté des Anglais de limiter la puissance de l’Égypte et de la part des Soudanais, de voir partir les Anglais et de ne plus dépendre du Caire. Le pays n’a pas obtenu son indépendance à l’issue d’une guerre coloniale comme beaucoup d’États africains, mais en a déclenché une en devenant indépendant.

 

L’indépendance du Soudan anglais n’était pas une évidence au milieu du XXe siècle. Le Caire qui secouait la tutelle britannique considérait le pays comme le prolongement de l’Égypte, avec quelques arguments comme la très grande proximité culturelle et religieuse des Égyptiens du sud et des Soudanais du Nord. L’Égypte a toujours considéré que tout se passait au Soudan comme ses affaires intérieures et a toujours favorisé, chez son voisin du sud, les régimes autoritaires.

Le Soudan est né de la volonté des Anglais de limiter la puissance de l’Égypte. L’ensemble des deux pays pèserait aujourd’hui plus de 150 millions d’habitants. En 1953, peu après la libération de l’Égypte de la tutelle britannique, le roi Farouk s’est déclaré roi d’Égypte et du Soudan. Londres qui hésitait a opté pour une émancipation du Soudan et organisé un référendum qui a donné une large majorité en faveur de l’indépendance plutôt qu’un rattachement à l’Égypte. Celle-ci a été effective le 1er janvier 1956. C’est cet anniversaire que célèbre ce Jour de l’Indépendance (عيد استقلال السودان), jour férié qui fait office de fête nationale du Soudan.

Les partisans d’une union avec l’Égypte sont représentés par le Parti unioniste démocratique (DUP). L’un de ses principaux leaders, Mohamed Osman al-Mirghani vient de rentrer à Khartoum, après décennie d’exil au Caire. Cela ne favorisera pas un accord entre les militaires au pouvoir depuis  le coup d’État d’octobre 2021 et le gouvernement civil issus de la révolution qui a renversé l’ancien dictateur. Le Caire ne cherche pas à encourager un processus démocratique chez un voisin  qu’il considère comme appartenant à son « étranger proche », pour reprendre une formule évoquant une situation comparable. 67 ans après de départ des Anglais, les Soudanais sont toujours en quête de leur indépendance.

Autre singularité, le Soudan, n’a pas obtenu son indépendance à l’issue d’une guerre coloniale comme beaucoup d’États africains, mais au contraire, en a déclenché une en devenant indépendant.

Le Soudan qui est devenu indépendant le 1er janvier 1956, était beaucoup plus étendu qu’aujourd’hui. Les Britanniques qui dominaient la région, avaient en effet pris l’initiative de rassembler en un seul pays des provinces sahéliennes et désertiques du Nord, de culture arabo-musulmanne à la Haute vallée du Nil, chrétienne ou animiste. Cette réunion avait été opérée dix ans plus tôt sans consulter les populations sudistes. En 1956, ils ont vu les colons britanniques remplacés par des administrateurs arabes venus du Nord. Une première guerre d’indépendance a débuté, puis une seconde, qui finalement mènera à l’indépendance d’un Soudan du Sud le 9 juillet 2011, laissant au nord, un Soudan arabo-musulman correspondant à la portion du pays convoité par Le Caire en 1952.

Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde

 

La cérémonie officielle qui marqua l'accession à l'indépendance eut lieu le 1er janvier 1956 au Palais du Peuple. Ce jour-là, les drapeaux égyptien et britannique ont été abaissés et le nouveau drapeau soudanais a été hissé par Ismail al-Azhari, le premier ministre du Soudan.

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1804, Haïti, 1er janvier, Nouvel an, indépendance Bruno Teissier 1804, Haïti, 1er janvier, Nouvel an, indépendance Bruno Teissier

1er janvier : Haïti célèbre tristement son indépendance et sa fête nationale

Haïti fête son indépendance en dégustant la fameuse soupe joumou. Une révolte d’esclaves avait permis, en 1804, la naissance de la première république noire. Mais, ce rêve de liberté a été continuellement gâché par une histoire demeurée tragique.

 

Chaque 1er janvier, alors qu’on s’échange des Bòn Ane ! (en créole), et que l’on déguste la fameuse soupe joumou, Haïti célèbre son indépendance obtenue en 1804 après une terrible guerre qui a débuté par une révolte d’esclaves. C’est la Révolution française de 1789 qui a incité les esclaves de Saint-Domingue et des Antilles françaises à réclamer la liberté pour eux aussi. L’île était dominée par une poignée de colons blancs enrichis par les plantations de canne à sucre et de café. La colonie française, très prospère, était le premier exportateur de sucre au monde et fournissait la moitié du café consommé dans tous les pays. Ce succès reposait sur l’exploitation d’esclaves importés d’Afrique. La Révolution haïtienne a commencé en 1791 et a duré jusqu'en 1803 avec la victoire décisive de Vertières, le 18 novembre, qui a débouché sur l’indépendance du 1er janvier 1804. Pendant ce temps, la Révolution française avait aboli l’esclavage en 1794 (une première mondiale), mais Napoléon le rétablira en 1802 et tentera de l’imposer à nouveau à Saint-Domingue.

Ainsi est née, il y a 217 ans la première république noire de l’Histoire. Laquelle fut rebaptisée Haïti, à partir de son nom autochtone (Ayiti). L'indépendance a été proclamée sur la place d'armes des Gonaïves par Jean-Jacques Dessaline a qui ses lieutenants accordait le titre de gouverneur général à vie (le titre que portait Toussaint Louverture, le héros de la révolte, jusqu’à sa mort dans une glaciale prison du Jura en 1802). Quelques mois plus tard, J-J. Dessaline se proclamait empereur et instaurait une dictature, la première d’une longue série jusqu’à nos jours. Il mourra assassiné en 1806. Comme l’a été le dernier président élu d’Haïti, Jovenel Moïse, en juillet 2021. Lui aussi était en train d’instaurer un régime autoritaire en s’appuyant sur les gangs mafieux qui contrôlent, aujourd’hui, une partie du pays.

L’insécurité, de nos jours, est devenue la règle : enlèvements, assassinats, attentats ciblés se sont multipliés. La population manifeste régulièrement contre la corruption, l’absence de justice et de transparence, la misère absolue et déshumanisante, le non-respect de l’État de droit. Celui qui aurait dû, constitutionnellement, assurer l’intérim du président, le président du Conseil supérieur du pouvoir judiciaire, était mort du covid quelques jours plus tôt. Le Premier ministre Claude Joseph avait été démissionné. Celui qui devait le remplacer, Ariel Henry, devait être investi le jour de l’assassinat du président. Quant à la chambre des députés, elle est inexistante depuis janvier 2020, faute d’élections. Les partenaires d’Haïti ont fini par reconnaître Ariel Henry comme président par intérim, lequel s’est empressé d’ajourner tout projet d’élection pour élire un nouveau président… Ainsi va la première république noire devenue indépendante le 1er janvier 1804 et qui célèbre aujourd’hui sa Fête de l'Indépendance, laquelle fait figure de fête nationale.

Cette indépendance ne sera reconnue par la France qu’en… 1825, et en échange de 150 millions de francs-or, pour dédommager les grands propriétaires qui ont été dépossédés par l’abolition de l’esclavage. Les anciens esclaves, eux, n’ont eu droit à aucun dédommagement pour plusieurs générations de travail gratuit et de souffrance. Haïti mettra plus d’un siècle à rembourser cette lourde dette.

La fête nationale d’Haïti coïncidant avec le Nouvel An, chacun formule des vœux en disant : Bòn Ane ! En cette occasion, en Haïti comme dans la diaspora, on savoure la bonne « soupe de l’indépendance ». On l'appelle aussi la soup joumou. Depuis le 1er janvier 1804, cette soupe à base de giraumon (une variété locale de potiron) est devenue le plat symbolique de l'indépendance d'Haïti vis-à-vis de la France. Ce plat était auparavant interdit aux esclaves. Il est désormais symbole de liberté et de partage. Sa recette comprend notamment, outre le giraumon, de la viande de boeuf, des pommes de terre, des carottes et une longue liste d'ingrédients qui varie selon les familles.

En ce 1er janvier 2022, le peuple  haïtien formule des vœux et des souhaits. Il espère bien que finalement les choses commenceront à changer pour le pays et ses habitants. Car, jusqu’à présent, son rêve de liberté a été continuellement gâché par une histoire demeurée tragique.

Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 31 décembre 2021

 

J-J. Dessaline, sur un billet de banque, et le drapeau haïtien

La soup joumou

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1909, Ukraine, 1er janvier, héros national Bruno Teissier 1909, Ukraine, 1er janvier, héros national Bruno Teissier

1er janvier : Stepan Bandera, un héros national ukrainien très controversé

La marche aux flambeaux des fascistes ukrainiens, chaque année, le soir du premier janvier embarrasse au plus haut point le gouvernement de Kiev. Mais, comment interdire cet hommage à un criminel de guerre pro nazis qui est aussi un héros nationaliste ukrainien ?


 

Alors que dans le monde, presque toutes les manifestations politiques, culturelles ou religieuses sont annulées en raison de la crise sanitaire, la marche des fascistes ukrainiens dans le centre de Kiev et dans diverses villes du pays aura bien lieu ce 1er janvier 2021. Svoboda, la formation d’extrême droite (un seul député sur 450), vient de l'annoncer sur son profil Facebook. Cette « Marche d'honneur, de dignité et de liberté» est organisée depuis 2007. Elle se déroule de nuit, aux flambeaux et marque l’anniversaire de Stepan Bandera, une personnalité très controversée aussi bien en Ukraine que dans les pays voisins.  

Cette année, on célèbre le 112e anniversaire de celui qu’une partie des Ukrainiens désigne comme un « héros de l’Ukraine », un titre qui lui a été très officiellement attribué en janvier 2010 par Viktor Iouchtchenko, président de l’Ukraine à l’époque. Ce geste a provoqué la fureur de la Pologne et d’Israël, car ce nationaliste ukrainien est aussi un criminel de guerre. Il a aussi été très critiqué en Ukraine même où l’extrême droite, bien implantée à l’ouest, est très minoritaire à l’échelle du pays (les formations d’extrême droite ont obtenu 5% aux dernières législatives).

Stepan Bandera est né en 1909 en Galicie, une région de l’empire Austro-Hongrois récupérée en 1918 par la Pologne. Appartenant à la minorité ukrainienne de Pologne, il adhère très jeune à une organisation nationaliste ukrainienne, très anti-polonaise, l’OUN, qui multiplie les assassinats politiques. Fasciné par les nazis, Bandera prend fait et cause pour ce mouvement politique allemand avant même qu’il ne prenne le pouvoir en Allemagne. En raison de son activisme, Bandera fini par se faire emprisonner en Pologne, il sera libéré par les Allemands lors de l’invasion de la Pologne en 1939. Il se met aussitôt au service l’Allemagne nazie et crée une Légion ukrainienne qui participe, en 1941, notamment au massacre des juifs de Liv (Lwow) et à l’assassinat de plusieurs dizaines de professeurs de l’université de la ville, celle où il avait fait ses études. L'Armée révolutionnaire populaire ukrainienne (UPA) s’est battue contre les Soviétiques aux côtés des nazis. Outre sa participation à la Shoah, on lui reproche aussi le massacre de quelque 50 à 100 000 Polonais de Volhynie, une région qui se trouve aujourd’hui en Ukraine.

Si Stepan Bandera est considéré comme un héros malgré sa participation active à de nombreux crimes de guerres, c’est qu’il a pris le risque de proclamer l’indépendance de l’Ukraine, le 30 juin 1941. Ce qui lui valut quelques mois plus tard d’être emprisonné, à son tour, par les nazis. Lesquels ne voyaient guère d’un bon œil, l’indépendance d’un pays destinée à n'être qu'une simple colonie au service du IIIe Reich. Envoyé au camp de concentration de Sachsenhausen, dans la section réservée aux hautes personnalités politiques, Bandera survivra à la guerre et se réfugiera en Allemagne de l’Ouest. Il sera assassiné à Munich par les services secrets russes.

Éliminés par les Soviétiques, emprisonnés par les nazis, les nationalistes ukrainiens ne voient en lui que le résistant qui a sacrifié sa vie à l’indépendance de son pays oubliant ses positions extrémistes, son antisémitisme constant, sa fascination pour les dictatures et surtout sa participation à des massacres de masse. À Liv, en Ukraine occidentale, on voue à Stepan Bandera un véritable culte. Les célébrations du 1er janvier y ont toujours une beaucoup plus grande ampleur que dans le reste du pays où il est le plus souvent ignoré.  Sa statue trône au centre de la ville entourée du drapeau bleu et jaune et d’Ukraine et de celui noir et rouge de l’UPA. Sa maison natale, dans le village de Stary Ugrymiv est un musée. Un rassemblement y est prévu ce 1er janvier à 11 heures. L'Organisation des nationalistes ukrainiens  (OUN) est réapparue en Ukraine après 1991 sous le nom de Congrès des nationalistes ukrainiens. Une petite formation d’extrême droite principalement implantée à l’ouest du pays. 

Cette marche aux flambeaux, dans les rues de Kiev, de militants aux allures fascistes, embarrasse chaque année les autorités ukrainiennes au plus haut point, sans pouvoir l’interdire. La figure de Stepan Bandera est très populaire parmi les soldats ukrainiens qui combattent au Donbass contre les séparatistes russes. D’ailleurs, un défilé en son hommage est aussi prévu à Slovyansk dans la région de Donesk. Il débutera à 18h place de la cathédrale. À Kiev, le rendez-vous des nationalistes de tous poils a été fixé cette année dans le parc Taras Chevchenko (une autre figure nationale, mais plus respectable), près du monument Kobzar. La parade annuelle des militants ultranationalistes les conduira, comme l'an dernier, jusqu’à la mairie de Kiev.

L’actuel président, Volodymyr Zelensky, n’appartient pas du tout à cette mouvance politique, mais en tant que chef d’État d’un pays très divisé, il ne peut pas totalement récuser ce fâcheux symbole. L’an dernier, par exemple, il a du prendre la défense d’un joueur de foot ukrainien évoluant dans un club espagnol et qui se faisait traiter régulièrement de nazi dans les stades pour avoir arboré le portait de Stepan Bandera sur les réseaux sociaux. Le combat est symbolique. Les ultranationalistes ukrainiens ont tendance à caractériser de « banderophobie » toute image négative qui pourrait porter atteinte à l’Ukraine. En Pologne, où la loi s’impose au récit historique, le « banderisme » (l’apologie de Bandera) est interdit depuis 2018. Israël ou la Russie protestent vigoureusement chaque fois qu’une rue d’une ville Ukrainienne est rebaptisée "Stepan Bandera". Ce qui fut le cas à Kiev en 2010. La guerre des mémoires bat toujours son plein. Mais, l’agitation de cette frange très minoritaire de l’opinion ukrainienne  est aujourd’hui largement exploitée par la propagande russe anti ukrainienne. Alors que, si elle peut s’exprimer en Ukraine, c’est qu’il existe dans ce pays une liberté d’expression totalement inconnue aujourd’hui en Russie où pourtant le nazisme est loin d’être totalement récusé, en dépit des discours officiels. Par exemple, c’est Dmitri Outkine, un admirateur avoué de Hitler, parrainé par le Kremlin, qui a fondé les fameuses milices Wagner (du nom du compositeur préféré de Hitler) qui combattent au Donbass contre les Ukrainiens et colonisent le Mali.

Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde

Mise à jour janvier 2023 : Le 1er janvier 2022, quelques centaines d’ultra nationalistes ukrainiens avaient organisé une marche aux flambeaux à Kyiv pour marquer l'anniversaire de Stepan Bandera. Ce n’a pas été le cas le 1er janvier 2023. En revanche, une poignée de bandesristes s’est rassemblée, à Lviv au pied de sa statue.

 
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1959, Cuba, 1er janvier, révolution Bruno Teissier 1959, Cuba, 1er janvier, révolution Bruno Teissier

1er janvier : Cuba fête sa révolution

Tôt ce matin quelques salves de canon sont tirées depuis la forteresse d'El Moro à La Havane. Au cours de la journée de grandes parades sont organisées dans tout le pays pour commémorer la chute du dictateur Batista, le 1er janvier 1959 à 3 heures du matin et l'entrée des troupes  révolutionnaire dans la capitale.

 

Tôt ce matin quelques salves de canon sont tirées depuis la forteresse d'El Moro à La Havane. Au cours de la journée, de grandes parades sont organisées dans tout le pays pour commémorer la chute du dictateur Batista, le 1er janvier 1959 à 3 heures du matin et l'entrée des troupes  révolutionnaire dans la capitale. Che Guevara est arrivé quelques heures plus tard. À l'autre bout du pays, Fidel Castro prenait le contrôle de Santiago de Cuba, il y a 61 ans, jour pour jour.

Le nouveau pouvoir sera aussitôt reconnu par Washington, mais par la suite les relations entre les deux pays vont vite se gâter...

C’est Le jour de la libération (Día de la Liberación), il est férié.

Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde

 
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