L’Almanach international

PAGE FACEBOOK DE L'ALMANACH

Parce que chaque jour est important quelque part dans le monde

Bruno Teissier Bruno Teissier

26 novembre : la Journée mondiale de l’olivier

La journée mondiale des oliviers a été instituée par l’UNESCO en 2019. Depuis l'Antiquité, il symbolise la paix, la sagesse et l'harmoni. Là où on ne respecte pas les oliviers, on ne respecte pas les hommes. Leur destruction par milliers en Cisjordanie dans le cadre de la colonisation opérée par Israël, est un des symboles les plus criants de la guerre qui se joue dans les territoires occupés.

 

La Journée mondiale de l'olivier (JMO) a été proclamée lors de la 40e session de la Conférence générale de l’UNESCO en 2019, suite à une proposition initiale du Liban et de la Tunisie. La date ne fait référence à aucun événement particulier mais elle correspond à l’époque de la récolte des olives dans le bassin méditerranéen.

Le but de cette journée est de sensibiliser le monde à l'importance de l'olivier et de l'oléiculture, non seulement pour ses valeurs économiques et environnementales (lutte contre la désertification, séquestration du CO2), mais aussi pour sa profonde signification culturelle et symbolique.

L'olivier, et plus précisément le rameau de l’olivier, occupe une place importante dans l’esprit des hommes et des femmes. Depuis l'Antiquité, il symbolise la paix, la sagesse et l’harmonie et est, à ce titre, important non seulement pour les pays où poussent ces arbres nobles, mais aussi pour les personnes et les communautés du monde entier.

Là où on ne respecte pas les oliviers, on ne respecte pas les hommes. Leur destruction par milliers en Cisjordanie dans le cadre de la colonisation opérée par Israël, en est un des symboles les plus criants de cet état de fait.

« Depuis le démarrage des récoltes, début octobre, le niveau de violence est inédit, témoignent de nombreuses sources. “La violence des colons pendant cette saison de récolte des olives a atteint son plus haut niveau depuis plusieurs années, avec environ 150 attaques recensées à ce jour, qui ont fait plus de 140 blessés parmi les Palestiniens et causé la destruction de plus de 4 200 arbres dans 77 villages”, relève le Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) des Nations unies, dans son dernier bilan. La liste des violences est effarante : agression d’une femme âgée à coups de bâton, tirs à balles réelles en l’air face à des militants, incendies de bâtiments, bétail tué, attaque de journalistes, etc. (…) La bataille des olives est une des formes qu’emprunte le nettoyage ethnique opéré, de fait, par les colons juifs dans les collines de Cisjordanie. L’armée laisse faire ces opérations… » (Luc Bronner, Le Monde, 23 novembre 2025)

En 2014, l’UNESCO avait désigné le village de Battir, au sud-ouest de Jérusalem, comme site du patrimoine mondial en raison de son importance agricole, car sa production d'olives caractérise le paysage à travers « de vastes terrasses agricoles, des sources d’eau, d’anciens systèmes d’irrigation, des vestiges d’établissements humains, des pressoirs à olives et un centre historique » En 2024, Israël a donné son feu vert à l’implantation d’une colonie sur les terres avoisinant ce village, plusieurs avant-postes sont déjà établis. Si toutes les colonies israéliennes en Cisjordanie sont jugées illégales au regard du droit international par l’ONU, les avant-postes sont aussi installés en violation de la loi israélienne car établis sans autorisation des autorités. Rappelons qu’Israël occupe la Cisjordanie depuis 1967. Depuis plus de 500 000 colons israéliens s’y sont établis au milieu de trois millions de Palestiniens.

Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 25 novembre 2025

 
Lire la suite
Japon, shintoïsme Bruno Teissier Japon, shintoïsme Bruno Teissier

16 juillet : Gion Matsuri, fête shintô au Japon

Ce soir, débute à Kyoto, Gion Matsuri, l’une des trois grandes fêtes annuelles du shintoïsme.

 

Ce soir, débute à Kyoto, Gion Matsuri (京都祇園祭), l’une des trois grandes fêtes annuelles du shintoïsme.

Tout a commencé il y a trois jours lorsque les rues traditionnelles du quartier de Gion ont été livrées aux piétons puis progressivement illuminées et décorées de lanternes, de tentures, de bannières de fleurs. C’est Gion Matsuri, l’un des trois grands festivals du Japon qui débute ce soir à Kyoto. Dès cette nuit, et durant deux jours, des maisons privées vont ouvrir leur porte aux visiteurs pour leur faire admirer décors traditionnels et objets de grande valeur. On appelle cela la fête des paravents (Byôbu Matsuri). Mais le clou de la fête aura lieu demain (17 juillet) avec une grande procession de chars qui partira du sanctuaire Yasaka et traversera la ville en mettant à l’honneur les différents quartiers et corporations. Sur son passage, au son des flûtes, des tambours et des gongs, il sera peut-être possible d’apercevoir ces femmes mystérieuses et très peu visibles que sont les geishas (appelées geikos à Kyoto), japonaises qui dédient leur vie aux arts traditionnels dès leur plus jeune âge. Instaurée en 869 pour lutter contre la peste qui ravageait la ville, cette fête de Gion Matsuri est devenue fête officielle par décret en 970, perdant progressivement son caractère religieux. La fête est inscrite depuis 2016 au Patrimoine culturel immatériel par l’Unesco.

Pour suivre les fêtes religieuses et traditionnelles, partout dans le monde, consulter l’Almanach des fêtes religieuses

 

À Kyoto, juillet 2009

Lire la suite
1991, Liberté de presse, 3 mai Bruno Teissier 1991, Liberté de presse, 3 mai Bruno Teissier

3 mai : la Journée mondiale de la liberté de la presse

La Journée mondiale de la liberté de la presse trouve son origine dans la conférence de l'UNESCO à Windhoek en 1991. L'événement s'est terminé, le 3 mai 1991, par l'adoption de la Déclaration de Windhoek

 

Il y a 30 ans, jour pour jour,  la Déclaration de Windhoek insistait sur le pluralisme et l'indépendance des médias.

La Journée mondiale de la liberté de la presse, célébrée chaque année, trouve son origine dans la conférence de l'UNESCO à Windhoek en 1991. L'événement s'est terminé, le 3 mai 1991, par l'adoption de la Déclaration de Windhoek pour le développement d'une presse libre, indépendante et pluraliste. Trente ans plus tard, le lien historique établi entre la liberté de rechercher, de communiquer et de recevoir des informations et la notion de bien public reste aussi pertinent qu'il l'était au moment de sa signature. Des commémorations spéciales pour ce 30e anniversaire sont prévues pendant la conférence internationale de la Journée mondiale de la liberté de la presse.

Le 3 mai sert à rappeler aux gouvernements la nécessité de respecter leur engagement en faveur de la liberté de la presse et constitue également une journée de réflexion pour les professionnels des médias sur les questions relatives à la liberté de la presse et à l’éthique professionnelle. Tout aussi importante, la Journée mondiale de la liberté de la presse est une journée de soutien aux médias qui sont des cibles pour la restriction ou l'abolition de la liberté de la presse. C'est aussi une journée de commémoration pour les journalistes qui ont perdu la vie dans la poursuite d'une histoire.

"Cette année (2021), le thème retenu pour célébrer la Journée mondiale de la liberté de la presse, « L’information comme bien public », souligne la valeur incontestable d’une information vérifiée et fiable. Il appelle l’attention sur le rôle essentiel que jouent les journalistes libres et professionnels dans la production et la diffusion de ces informations, luttant contre les fausses informations et autres contenus préjudiciables." Audrey Azoulay, directrice générale, par la Journée mondiale de la liberté de la presse 2021. Source : Unesco

#journeedelalibertedelapresse

Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 2 mai 2021

 
liberte de presse.png
Lire la suite