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Liberté de presse, 2013, 2 novembre Bruno Teissier Liberté de presse, 2013, 2 novembre Bruno Teissier

2 novembre : Journée internationale de la fin de l'impunité pour les crimes commis contre des journalistes

Pour la seule année 2024, 124 journalistes ont été tués dans le monde, dont 85 par l'armée israélienne. D’autres pays comme le Soudan, l’Ukraine, le Pakistan, le Mexique… demeurent dangereux. La date de cette journée internationale, instituée par l’ONU, a été choisie en mémoire de deux journalistes français, Gislaine Dupont et Claude Verlon, assassinés le 2 novembre 2013 au Mali.

 

Selon Reporters sans frontières (RSF), plus de 145 journalistes ont été tués par l’armée israélienne depuis octobre 2023, dont au moins 35 ciblés ou tués en raison de leur travail. La bande de Gaza est devenue la région la plus dangereuse au monde pour les journalistes, concentrant un tiers des journalistes tués dans l’exercice de leurs fonctions en 2024-2025. C’est pour dénoncer l’impunité de tels crimes qu’a été instaurée par l’ONU la Journée internationale de la fin de l’impunité pour les crimes commis contre des journalistes.

Pour la seule année 2024, 124 journalistes ont été tués dans le monde, dont 85 par l'armée israélienne. Les autres pays dangereux sont les pays en guerre : Soudan, Ukraine mais aussi le Pakistan, le Mexique…

À l’échelle mondiale, au cours des quatorze dernières années (2006-2024), plus de 1700 journalistes ont été tués pour avoir voulu couvrir des évènements et informer le public. Dans neuf cas sur dix, les meurtriers restent impunis. L'impunité mène à un plus grand nombre d'assassinats et représente souvent un symptôme d'aggravation des conflits et d'effondrement des systèmes de droit et de justice. 

Ce chiffre n’inclut pas les nombreux autres journalistes qui, quotidiennement, subissent des agressions non mortelles, y compris la torture, la disparition forcée, la détention arbitraire, l’intimidation et le harcèlement, que ce soit en situation de conflit ou non. En outre, il existe, pour les femmes journalistes, des risques spécifiques, notamment les agressions sexuelles.

C’est en 2013 que l’ONU a créé cette Journée internationale de la fin de l’impunité pour les crimes commis contre des journalistes (International Day to End Impunity for Crimes against Journalists). La date de cette journée internationale a été choisie en mémoire de deux journalistes français, Gislaine Dupont et Claude Verlon, assassinés le 2 novembre 2013 au Mali.

L’ONU exhorte également les États Membres à faire tout leur possible pour prévenir cette violence, en faire rendre compte, traduire en justice les auteurs des crimes commis contre des journalistes et des travailleurs des médias, et veiller à ce que les victimes disposent de recours appropriés. Elle demande, en outre, aux États de promouvoir un environnement sûr et propice dans lequel les journalistes puissent effectuer leur travail de manière indépendante et sans ingérence indue. Un vœu pieux dans beaucoup d’États.

#ENDimpunity #journosafe

Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 2 novembre 2025

 
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1991, Liberté de presse, 3 mai Bruno Teissier 1991, Liberté de presse, 3 mai Bruno Teissier

3 mai : la Journée mondiale de la liberté de la presse

La Journée mondiale de la liberté de la presse trouve son origine dans la conférence de l'UNESCO à Windhoek en 1991. L'événement s'est terminé, le 3 mai 1991, par l'adoption de la Déclaration de Windhoek

 

Il y a 30 ans, jour pour jour,  la Déclaration de Windhoek insistait sur le pluralisme et l'indépendance des médias.

La Journée mondiale de la liberté de la presse, célébrée chaque année, trouve son origine dans la conférence de l'UNESCO à Windhoek en 1991. L'événement s'est terminé, le 3 mai 1991, par l'adoption de la Déclaration de Windhoek pour le développement d'une presse libre, indépendante et pluraliste. Trente ans plus tard, le lien historique établi entre la liberté de rechercher, de communiquer et de recevoir des informations et la notion de bien public reste aussi pertinent qu'il l'était au moment de sa signature. Des commémorations spéciales pour ce 30e anniversaire sont prévues pendant la conférence internationale de la Journée mondiale de la liberté de la presse.

Le 3 mai sert à rappeler aux gouvernements la nécessité de respecter leur engagement en faveur de la liberté de la presse et constitue également une journée de réflexion pour les professionnels des médias sur les questions relatives à la liberté de la presse et à l’éthique professionnelle. Tout aussi importante, la Journée mondiale de la liberté de la presse est une journée de soutien aux médias qui sont des cibles pour la restriction ou l'abolition de la liberté de la presse. C'est aussi une journée de commémoration pour les journalistes qui ont perdu la vie dans la poursuite d'une histoire.

"Cette année (2021), le thème retenu pour célébrer la Journée mondiale de la liberté de la presse, « L’information comme bien public », souligne la valeur incontestable d’une information vérifiée et fiable. Il appelle l’attention sur le rôle essentiel que jouent les journalistes libres et professionnels dans la production et la diffusion de ces informations, luttant contre les fausses informations et autres contenus préjudiciables." Audrey Azoulay, directrice générale, par la Journée mondiale de la liberté de la presse 2021. Source : Unesco

#journeedelalibertedelapresse

Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 2 mai 2021

 
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