22 octobre : en mémoire des fusillés de Nantes, Châteaubriant et du Mont-Valérien

 

Le 20 octobre 1941, un membre de la Résistance venu de Paris, abat le lieutenant-colonel allemand Hotz, à Nantes. Les représailles de l’armée allemande, occupant la France, seront terribles. Le général von Stülpnagel annonce que 50 otages devront être exécutés dans la journée, et le choix est laissé au gouvernement de Vichy sur une liste de personnes détenues.

Vingt-sept otages, choisis par Pierre Pucheu, ministre français de l’Intérieur, sont fusillés le 22 octobre 1941 à Châteaubriant, dont le lycéen Guy Môquet, âgé de 17 ans, seize otages sont assassinés à Nantes, et cinq autres au Mont-Valérien, dont Jean-Pierre Timbaud, Charles Michels, Pierre Guéguin… tous communistes, tous étaient des résistants actifs. « Cela a permis d’éviter de laisser fusiller cinquante bons Français » dira le ministre.

Chaque année, une veillée se tient le soir du 21 octobre, à Nantes devant le monument des 50 otages. Ce samedi 22 octobre, un dépôt de gerbe au monument des 50 otages à 10 h est suivi d’une cérémonie au champ de tir du Bêle où furent exécutés 16 otages nantais et d’un dépôt de gerbe au cimetière de la Chauvinière où reposent les corps de plusieurs fusillés.

Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde

 
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