27 décembre : la Journée internationale de la préparation aux épidémies

 

La propagation du Covid-19 a mis en évidence une absence d'anticipation en matière d’épidémie. C’est pour  faire prendre conscience de cet état de fait  que l’Assemblée générale de l'ONU a adopté, début décembre 2020, une résolution faisant du 27 décembre la Journée internationale de la préparation aux épidémies.

C’est à la fin de l’année 2019 que la maladie à coronavirus 2019 (dite COVID-19) est apparue à Wuhan, dans la province de Hubei (en Chine centrale), pour ensuite se répandre rapidement dans le reste du monde. La date anniversaire de la révélation de l’épidémie est assez floue (fin novembre ou mi décembre 2019), par hasard, elle convient à la France qui a découvert, rétrospectivement, qu’elle avait eu sur son territoire, un premier cas positif au Covid-19, le 27 décembre 2019.

Les coûts ont été catastrophiques.  Des millions de vies ont été perdues et des centaines de millions de personnes sont tombées malades.  Les économies ont été mises à genoux, les systèmes de santé ont été mis à rude épreuve et des milliers de milliards de dollars ont été engloutis.  La réalisation des objectifs de développement durable a été rudement compromise.  Et les pays en développement ont souvent été abandonnés à leur sort, se voyant hélas refuser les vaccins, les tests ou les traitements dont ils avaient besoin pour protéger leurs populations. 

Le COVID-19 ne sera pas la dernière épidémie ou pandémie que connaîtra l’humanité.  La communauté mondiale doit tirer les dures leçons de la COVID-19. Elle doit améliorer la surveillance pour détecter et suivre de près l’évolution des virus à potentiel épidémique.  Pour cela, il faut des systèmes de santé plus résilients, soutenus par une couverture sanitaire universelle et des personnels de santé bien formés, bien équipés et bien rémunérés. 

Alors que la Chine fait, actuellement, face à une flambée des contaminations après l’abandon de sa politique zéro Covid, les différents pays du monde doivent travailler de concert pour éviter les conséquences désastreuses de l’année 2019.

Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde

 
Précédent
Précédent

28 décembre : le 1er avril des Espagnols

Suivant
Suivant

26 décembre : la Saint-Étienne, la fête qui prolonge Noël