L’Almanach international

Parce que chaque jour est important quelque part dans le monde

1965, Singapour Bruno Teissier 1965, Singapour Bruno Teissier

9 août : Singapour en fête

Singapour organise sa grande parade annuelle. À l’origine, la fête nationale de Singapour n’avait pas grande signification. Ce territoire est peut-être le seul au monde à être devenu indépendant sans l’avoir voulu… Un patriotisme singapourien a fini par émerger et à s’exprimer haut et fort, notamment chaque 9 août.

 

Singapour organise sa grande parade annuelle. À l’origine, la fête nationale de Singapour (Singapore national Day) n’avait pas grande signification. Ce territoire est peut-être le seul au monde à être devenu indépendant sans l’avoir voulu. La grande ville est au trois-quarts chinoise. Au sein de la Fédération de Malaisie, créée en 1963 par les Anglais, elle aurait fait pencher le pays en faveur des Chinois. Les Malais, à peine majoritaires dans leur pays, ont préféré exclure la grande cité dès 1965. Le souvenir de cette mise à l’écart avait laissé un goût amer, mais la fête a pris au fil des années une coloration patriotique très locale.

Le grand spectacle organisé à l’occasion de la fête nationale singapourienne connaît un tel engouement que les autorités de ce pays très organisé ont préféré instaurer un tirage au sort des spectateurs. Il faut s'inscrire sur le site officiel de l'organisateur (ndp.org ). C’est gratuit, mais certains tentent leur chance depuis des années, sans succès. Autant dire, que l’accès est impossible pour un touriste de passage, sauf à réserver, au prix fort, une chambre dans l’un des quelques hôtels de luxe qui font face à Marina Bay où se déroule le spectacle. Les autres pourront tout de même goûter l’ambiance de kermesse, apercevoir le défilé aérien (Singapour est très fier de l’équipement de son armée de l’air) ou voir le feu d’artifice qui clôture la journée.

Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde

 
sing.png
Lire la suite
1965, Gambie, 18 février Bruno Teissier 1965, Gambie, 18 février Bruno Teissier

18 février : la fête nationale de la Gambie

La Gambie célèbre son indépendance obtenue des Britanniques le 18 février 1965.

 

Ce pays d’Afrique, le plus petit du continent, a été l’un des premiers à être occupé par les Européens, les Portugais puis les Anglais. Son indépendance, le 18 février 1965, a été relativement tardive. On la célèbre chaque 18 février. Independance Day est aussi la fête nationale de la Gambie.

La Gambie a été le premier pays d’Afrique de l'Ouest à être conquis par les Britanniques, son territoire se limite au fleuve du même nom et à ses rives. Intégrée à l’Empire britannique le 25 mai 1765, elle sera la dernière des colonies britanniques d'Afrique de l'Ouest à obtenir son indépendance, trois siècles plus tard exactement. 

Contrairement à la plupart des États africains, la Gambie a connu une transition pacifique vers l'indépendance. En 1963, soit deux ans avant son indépendance, le Royaume-Uni a accordé au pays une autonomie interne. Le 18 février 1965, le duc et la duchesse de Kent étaient présents pour commémorer l'événement qui a mis la fin de 300 ans de domination coloniale britannique. Le couple princier représentant la reine a rejoint le Premier ministre gambien Dawda Jawara et le gouverneur Sir John Paul dans le mansa bengo (« le rassemblement des rois ») l’assemblée des chefs traditionnels gambiens, présidée par le chef le plus âgé, Touré Sagnaing. Cette cérémonie traditionnelle qui a eu lieu à Brikama, l'une des grandes villes de Gambie, fut un événement mondial regroupant des dignitaires de 30 pays différents.

La célébration de la fête de l'indépendance de la Gambie a permis la levée du drapeau national rouge, bleu, vert et blanc de la Gambie. Conçu par Louis Thomasi, gagnant d’un concours, ce drapeau n'a aucune base politique. Dawda Jawara, le père de l’indépendance a dirigé le pays pendant trois décennies : d’abord comme Premier ministre de 1962 à 1970, puis comme président de 1970 à 1994, en s’appuyant sur un régime à parti unique non démocratique. Durant son règne, la Gambie et le Sénégal voisin ont formé une confédération connue sous le nom de Sénégambie qui a duré 7 ans avant d'être dissoute en 1989. La Gambie, anglophone, craignait de se faire totalement absorber par le Sénégal. 

Dawda Jawaras a été renversé par coup d’État qui a mis Yahya Jammeh au pouvoir en 1994 pour deux décennies encore de régime autoritaire. Toutefois, le dictateur a finalement accepté de se prêter au jeu d’un scrutin démocratique, en 2016, le premier de l’histoire du pays. Il est vrai qu’il a eu un certain mal à reconnaître sa défaite : seule la menace militaire des États voisins lui a fait quitter la scène. En fin de compte, la transition démocratique en Gambie s’est déroulée de manière pacifique. Mais la démocratie reste encore fragile dans ce pays dirigé par Adama Barrow, réélu en décembre dernier, par un scrutin contesté par l’opposition.

La principale célébration du Jour de l'Indépendance a lieu sur la place McCarthy à Banjul, la capitale du pays. Il s'agit d'un défilé de l'armée, mais aussi des fonctionnaires, des écoliers, des enseignants… devant le Président et d'autres dignitaires.

Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde

 
Lire la suite
1965, Pakistan, 6 septembre, armée, fête patriotique Bruno Teissier 1965, Pakistan, 6 septembre, armée, fête patriotique Bruno Teissier

6 septembre : journée patriotique au Pakistan célébrant la défense des frontières

La Journée de la Défense commémore le sacrifice des soldats pakistanais tombés pour défendre des frontières face à une attaque de l’Inde

 

Au Pakistan, la Journée de la Défense (یوم دفاع ) commémore le sacrifice des soldats pakistanais tombés pour la défense des frontières. La date du 6 septembre marque le jour en 1965 où les troupes indiennes ont traversé la frontière internationale pour lancer une attaque contre le Pendjab pakistanais. Le récit national veut que l’attaque fût lancée par surprise. En fait, New Delhi ripostait à l'opération pakistanaise “Grand Chelem” visant Jammu et destinée couper les communications de l'Inde avec la vallée du Cachemire, quelques jours plus tôt. Réellement prise par surprise, l’armée pakistanaise a subi de lourdes pertes mais elle est parvenue à contenir l’avancée indienne. Le 23 septembre, le Pakistan acceptait un cessez-le-feu mandaté par l'ONU. Les deux pays ont revendiqué la victoire.

Chaque année, le 6 septembre, l’armée pakistanaise présente ses derniers missiles, chars, canons, hélicoptères et armements des différents corps d’armée. La foule assiste au défilé militaire en se rendant dans des endroits spécifiques. Celui-ci est diffusé sur les chaînes de télévision nationales. Toute la journée, ces chaînes proposent des chansons martiales, des documentaires spéciaux sur le 6 septembre 1965 et les témoignages de personnes blessées ce jour-là. La journée est hautement patriotique. Elle le sera d’autant plus cette année que règne une incertitude concernant la frontière occidentale du pays que l’Afghanistan n’a jamais reconnue.

Pour l’occasion, la cérémonie de passation de la garde a lieu à Mazar-e-Quaid, à Karachi , où les cadets de l’Académie de l’armée de l’air pakistanaise présentent la garde d'honneur et prennent la charge.  Le jour n’est pas férié, mais dans les écoles du pays les enfants organisent des manifestations patriotiques.

Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde

 
Lire la suite
1965, Drapeau, Canada, 15 février Bruno Teissier 1965, Drapeau, Canada, 15 février Bruno Teissier

15 février : le Canada célèbre son drapeau

Le 15 février 1965, le Canada hissait pour la première fois son drapeau national arborant une feuille d’érable rouge sur fond blanc, sur la colline du parlement d’Ottawa. En mémoire de ce jour, le Canada célèbre le Jour du drapeau national du Canada.

 

Le 15 février 1965, le Canada hissait pour la première fois son drapeau national arborant une feuille d’érable rouge sur fond blanc, sur la colline du parlement d’Ottawa. On le doit à un historien canadien, George Francis Gillman Stanley (1907-2002)

C’est au XIXe siècle que la feuille d’érable apparaît comme symbole de l’identité canadienne. On la retrouve partout dans la culture populaire : dans les livres et les chansons, et sur les pièces de monnaie, les insignes, les bannières et bien d’autres objets. Les couleurs du Canada, le rouge et le blanc, ont été officiellement adoptées en 1921. Mais, il a fallu plusieurs décennies encore pour que le Canada rompe le cordon symbolique qui le reliait au Royaume-Uni. Jusque-là, le drapeau du Canada arborait un Union Jack (drapeau britannique sur fond rouge) et était connu sous le nom de Red Ensign. Mais d’être confondus avec des Anglais créait des situations compliquées. En 1956, par exemple, les casques bleus canadiens (représentant un pays neutre dans la crise de Suez), se sont fait refouler par le gouvernement égyptien sous prétexte que leur drapeau figurait celui de l’un des pays agresseurs : le Royaume-Uni. Cet événement fit prendre conscience qu’il était temps, pour ce dominion de changer de symbole. Il est vrai que la nationalité canadienne n’existe que depuis 1947 et que le Canada n’est totalement souverain que depuis… 1982, date du rapatriement de la constitution canadienne de Londres à Ottawa.

Le Jour du drapeau national du Canada (National Flag of Canada Day) a été instauré en 1996. Depuis, la journée du 15 février est, chaque année, marquée par des cérémonies publiques et des programmes éducatifs dans les écoles sur l’histoire de l'Unifolié, comme on surnomme le drapeau à feuille d’érable (The Maple Leaf Flag en anglais). 

Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde

 
drapeau canada.png
Lire la suite

29 octobre : ne pas oublier Mehdi Ben Barka

Mehdi Ben Barka, a été enlevé devant la brasserie Lipp, 151 boulevard Saint-Germain, à Paris par des policiers français et conduit dans une villa appartenant à un truand. Il n’est plus réapparu. Le corps n'a jamais été retrouvé.

 


Ce jeudi marque le 55e anniversaire de la disparition de Ben Barka mais, en raison de la crise sanitaire, le rassemblement traditionnel devant la brasserie Lipp, boulevard Saint-Germain, à Paris, n’aura pas lieu. Chaque année, en souvenir de son enlèvement par des policiers français et conduit dans une villa de Fontenay-le-Vicomte, dans l’Essonne appartenant à un truand, il est d’usage de de se retrouver sur le lieu même où il a été vu pour la dernière fois. Il n’est plus réapparu. Le corps n'a jamais été retrouvé (tout comme celui de Jamal Khashoggi disparu au consulat saoudien d’Istanbul en octobre 2018).

Dans le cas de Ben Barka, c’était il y a 56 ans, jour pour jour, le 29 octobre 1965. On sait aujourd’hui que l’opération a été menée avec la complicité des services marocains venus spécialement à Paris. L’affaire n’a pas été totalement élucidée. Le sera-t-elle jamais ? Mehdi Ben Barka était le principal opposant politique au roi Hassan II. Leader tiers-mondiste et panafricaniste, il pouvait gêner les  intérêts français en Afrique. Sa  famille ne cesse de dénoncer une absence de volonté  des deux pays pour faire éclater la vérité. Le sit-in de ce jour est organisé par l’Institut Mehdi Ben Barka-Mémoire Vivante, avec le soutien de nombreuses associations marocaines et européennes des droits de l’homme. Une nouvelle instruction a été lancée, à l’initiative d’un juge français, en 2005, quarante ans après les faits.  Elle est toujours en cours !

Rhita Ben Barka, 87 ans, et ses enfants demandent depuis des décennies ce qui est arrivé à leur mari et père, et où se trouve sa sépulture. Ils espèrent qu’Emmanuel Macron reconnaisse enfin la responsabilité de la France, comme il l’a fait récemment dans le cas de Maurice Audin. « Le secret-défense ne doit pas servir à couvrir des erreurs ou des dérapages des services dans des cas où il y a eu mort d’homme. Les familles ont le droit de savoir et il faudrait s’interroger sur ce point » explique Bachir Ben Barka. D’autres familles sont concernées : celles du juge Bernard Borrel, tué à Djibouti en 1995 ; celles des journalistes de RFI, Ghislaine Dupont et Claude Vernon, tués au Mali en 2013 ; celle de Robert Boulin ; celles des victimes du Bugaled Breiz (5 morts), ce chalutier breton qui a coulé subitement en 2004 ; celles des victimes du crash du vol Ajaccio-Nice (95 morts) en 1968 ou encore de celles de l’explosion de la Maison des Têtes (13 morts) à Toulon en 1989. Le classement d’un dossier en secret-défense empêche sa consultation avant cent ans !

Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde

Dans notre catalogue : Géopolitique du Maroc par Kader Abderrahim

 
Pour nous aider à faire vivre l’Almanach BiblioMonde, pensez à un petit don de temps en temps, vous pouvez le faire sur Tipeee

photo B. Teissier

Lire la suite
1965, États-Unis, Noirs, Démocratie, ségrégation Bruno Teissier 1965, États-Unis, Noirs, Démocratie, ségrégation Bruno Teissier

1er mars : il y a 55 ans, le Bloody Sunday de Selma, Alabama

On commémore ce dimanche à Selma, en Alabama, une marche violemment réprimée par la police le 7 mars 1965. Ils était 600 marcheurs noirs à réclamer le droit de voter. La police locale fonce sur les manifestants et à coups de matraques et de gaz lacrymogènes repousse les marcheurs vers Selma. Il y aura 60 blessés dont certains très graves.

 

On commémore ce dimanche à Selma, en Alabama, une marche violemment réprimée par la police le 7 mars 1965. Ils étaient 600 marcheurs noirs à réclamer le droit de voter, mais ils ne dépasseront pas le pont de Edmund Pettis. La police locale fonce sur les manifestants et à coups de matraques et de gaz lacrymogènes repousse les marcheurs vers Selma. Il y aura 60 blessés dont certains très graves. Ce dimanche restera en mémoire comme le Bloody Sunday of Selma. La violence policière montrée par la télévision dans tout le pays provoque une grande indignation.

Le Civil Rights Act de 1964 mettait théoriquement fin aux actes de ségrégation à l'encontre du peuple noir. En théorie seulement car dans les États du Sud, les autorités locales et le Ku Klux Klan faisaient régner un quasi-apartheid. Ainsi en Alabama, le gouverneur George Wallace, ségrégationiste notoire, parvenait à bloquer l'inscription des Noirs sur les listes électorales. Sur 15 000 d’entre eux, 300 seulement avaient pu s'inscrire.

Déjà, le 18 février 1965, une marche de protestation avait été violemment réprimée par la police dans la ville de Marion, un manifestant avait été tué. Martin Luther King, prix Nobel de la paix en 1964, prend la tête du mouvement de protestation et appelle à une marche le 7 mars suivant. Celle-ci devait conduire les manifestants de Selma à Montgomery, siège du gouvernement local. La police lui barrera violemment la route.

Une nouvelle marche, le 25 mars 1965, atteindra Montgomery sans entrave cette fois-ci avec Martin Luther King à sa tête. Les manifestants sont au nombre de 50 000. Noirs et Blancs accueilleront les marcheurs et écouteront le pasteur King.

Sur l’injonction du président Johnson, le congrès américain adoptera finalement le Voting Rights Act, qui entérine définitivement le droit de vote pour les Noirs, en août 1965. Après des décennies de violences pour empêcher les Noirs de voter, États-Unis devenaient enfin une démocratie.

Chaque année, autour du 7 mars, une marche est organisée pour commémorer cet épisode de la lutte des Noirs (African American) pour leurs droits. Cette année, c’est le 55th Anniversary of Selma to Montgomery (nom officiel). Des bus sont spécialement affrétés depuis les villes voisines pour célébrer l’évènement ce dimanche 1er mars 2020.

Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde

 
Les violences du 7 février 1965 filmées par la télévision

Les violences du 7 février 1965 filmées par la télévision

Le 25 février 1965, au centre, Martin Luther King ; à gauche, Ralph David Abernathy et Jesse Douglas ; à droite, James Forman et John Lewis

Le 25 février 1965, au centre, Martin Luther King ; à gauche, Ralph David Abernathy et Jesse Douglas ; à droite, James Forman et John Lewis

La commémoration du 50e anniversaire, en 2015, en présence du président Barak Obama et de vétérans.Pour nous aider à faire vivre l’Almanach BiblioMonde, pensez à un petit don de temps en temps, vous pouvez le faire sur Tipeee

La commémoration du 50e anniversaire, en 2015, en présence du président Barak Obama et de vétérans.

Pour nous aider à faire vivre l’Almanach BiblioMonde, pensez à un petit don de temps en temps, vous pouvez le faire sur Tipeee

Lire la suite
1950, 1965, 1991, Koweït, indépendance Bruno Teissier 1950, 1965, 1991, Koweït, indépendance Bruno Teissier

25 février : deux jours de fête au Koweït

La fête nationale du Koweït commémore à la fois la dynastie Al-Sabah et l’indépendance de l’émirat. La veille, on se souvient de la libération du pays, occupé par l’Irak en 1990

 

Comme le Qatar, le Koweït a choisi de glorifier sa dynastie plutôt que son indépendance obtenue le 19 juin 1961, mettant fin à un protectorat britannique qui durait depuis 1899. La fête nationale du Koweït commémore l’accession au trône d’Abdullah Al-Sabah (1895-1965), le 25 février 1950 (il y a 70 ans cette année) et son décès, le 25 février 1965. Les Al-Sabah règnent sur le pays depuis le XVIIIe siècle. L’émir actuel, Jaber IV âgé de 91 ans, est l’un des 1200 membres de cette famille tentaculaire qui forme, comme dans les autres monarchies du Golfe, une véritable aristocratie. Toutefois, celle-ci doit ici partager le pouvoir avec un parlement élu par les quelques 400 000 citoyens, y compris les femmes, électrices depuis 2005 seulement.

Même si la date ne correspond pas du tout, il est d’usage de fêter en même temps l’indépendance du pays. Le 25 février tombe à une époque plus propice aux festivités de rue que le mois de juin où il fait bien trop chaud, c’est la raison pour laquelle, la fête nationale a été déplacée en 1964. Chaque année, les rues de Koweït sont pavoisées aux couleurs nationales, les enfants chahutent en s’arrosant mutuellement, la fête très joyeuse se poursuit par des pique-niques en famille dans les parcs et se termine par un feu d’artifice.

Ce jour férié est associé à une autre célébration officielle qui a lieu le lendemain, 26 février, la Fête de la libération qui rappelle ce jour de 1991 où les troupes alliées entraient dans la capitale et en chassaient celles de Saddam Hussein qui occupaient l’émirat depuis le 2 août 1990.

Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 24 février 2020

 
KW2.png
Lire la suite