L’Almanach international
Parce que chaque jour est important quelque part dans le monde
27 septembre : les Yakoutes célèbrent leur souveraineté
Il y a 30 ans, le 27 septembre 1990, la Yakoutie, république soviétique autonome proclamait sa souveraineté sous le nom de république de Sakha-Yakoutie.
Il y a 30 ans, le 27 septembre 1990, la Yakoutie, république soviétique autonome proclamait sa souveraineté sous le nom de république de Sakha-Yakoutie. Le terme de Sakha est préféré par les autochtones pour se nommer, Yakoute est le mot russe pour les désigner.
Cette date est célébrée chaque année, le 27 septembre. Cependant, on le sait, une république indépendante n’a pas vu le jour. Les Russes ont toujours conservé la souveraineté de cette région du nord de la Sibérie. Ils l’ont colonisé au XVIIe siècle, aboutissement laborieux d’une conquête de la Sibérie qui avait commencé au XVe siècle. Il n’a jamais été question de lâcher un territoire vaste comme six fois la France métropolitaine, peuplé d’un million d’habitants à peine et riche de diamants (premier producteur mondial en volume), d’uranium, d’or, de pétrole… Même si les Sakhas en tirent aujourd’hui un meilleur bénéfice que jadis, ce sont les Russes qui contrôlent leur richesse. Une constitution proclamée en 1991 et une reconnaissance par Moscou en 1992, sous leur tutelle bien sûr, n’ont pas donné l’indépendance à cette colonie. Il n’en a jamais question même si certains en ont rêvé un 27 septembre, il y a 30 ans. Le pays reste sous domination coloniale russe dans l’indifférence totale du reste du monde. Ce pays comme d’autres, dominés par Moscou, ne figure même pas dans la liste des territoires à décoloniser établie par l’ONU.
Un article de l'Almanach international des éditions BiblioMonde, 27 septembre 2020
Le président Aïsen Nikolaev prononce le discours annuel
Une carte de l’empire colonial russe à laquelle il manque la Géorgie, retombée sous sa coupe, ainsi qu’une partie de l’Ukraine.
C’est là que se situe le village le plus froid du monde : à Oïmiakon, la moyenne de janvier est de moins 46°
17 mai : Journée mondiale de lutte contre l'homophobie
Cette date commémore la décision de l’OMS, le 17 mai 1990, de ne plus considérer l'homosexualité comme une maladie mentale.
La Journée mondiale de lutte contre l'homophobie et la transphobie (IDAHOT : « International Day Against HOmophobia and Transphobia ») est célébrée tous les 17 mai. Cette date commémore la décision de l’OMS, le 17 mai 1990, de ne plus considérer l'homosexualité comme une maladie mentale.
Cette journée a pour but de promouvoir des actions de sensibilisation et de prévention pour lutter contre l'homophobie, la lesbophobie, la biphobie et la transphobie.
La journée est originaire du Québec. En 2003 la première journée nationale contre l’homophobie. Depuis la Fondation Émergence organise une campagne de sensibilisation chaque année. D'autres organismes ont repris cette journée . Depuis 2005, elle est célébrée dans une soixantaine d’États dans le monde.
Pour cette année, 2020, le mot d’orde est « rompre le silence » .
Aujourd’hui, les actes homosexuels sont encore passibles de peine de mort dans sept pays : Afghanistan, Arabie saoudite, Iran, Nord du Nigeria, Mauritanie, Soudan et Yémen.
L'homosexualité reste punie d'emprisonnement (de quelques mois à la perpétuité), de sévices corporels, de déportation ou de travaux forcés dans une soixantaine de pays dont : Sénégal, Algérie, Bangladesh, Botswana, Burundi, Cameroun, République démocratique du Congo, Émirats arabes unis, Éthiopie, Guyana, Jamaïque, Kenya, Libye, Malaisie, Maroc, Nigeria, Oman, Pakistan, Papouasie-Nouvelle-Guinée, Singapour, Sri Lanka, Syrie, Tanzanie, Togo, Zambie, etc.
le site officiel : www.fondationemergence.org
L’hommage rendu aux derniers condamnés à morts français pour homosexualité, le 17 mai 2020, rue Montorgueil à Paris.